Introduction
Le monde est rempli de mystères, de choses étranges qui viennent nous interpeller et nous incitent à nous poser des questions sur nos ancêtres, sur nos origines, sur des civilisations qui nous ont précédées et qui seraient finalement beaucoup plus développées et intelligentes que nous... alors que depuis notre plus tendre enfance, on aime à nous répéter que nos ancêtres ne seraient que de vulgaires primates ("L'homme de Néandertal"), vivant comme des bêtes à l'état quasi sauvages !
Quelles opportunités incroyables que certaines découvertes archéologiques et anthropologiques pour regarder notre monde et l'histoire des civilisations d'un oeil nouveau ! Si nos ancêtres étaient véritablement des "sauvages", alors comment expliquer certaines découvertes montrant des merveilles de technologie ? Comment expliquer certaines inscriptions d'écriture extrêmement anciennes que nous ne parvenons toujours pas à déchiffrer ?
Le rocher de Dighton est l'une de ces découvertes étranges qui n'a toujours pas pu être expliquée à ce jour.
Le rocher de Dighton (Dighton Rock) est un énorme bloc de pierre d'environ 40 tonnes qui se trouvait à l'origine dans le lit du fleuve Taunton, à Berkley (qui faisait autrefois partie de la ville de Dighton), dans le comté de Bristol, Massachusetts, aux États-Unis.
Description du rocher de Dighton
L'énorme rocher de Dighton de 40 tonnes a voyagé en Amérique du Nord, durant la dernière glaciation, lors de la fonte de la calotte glaciaire, il y a plus de 10 000 ans. Il a roulé vers le bas jusqu'à ce qu'il s'arrête sur le bord gauche de la rivière Taunton.
Lorsque le rocher de Dighton Rock se trouvait encore dans le lit de la rivière (jusqu'en 1963), il était alors recouvert par la marée, pendant 4 heures chaque jour. À marée haute, le haut du rocher se trouvait sous environ 1 mètre d'eau. En hiver, lorsque la rivière Taunton était gelée, le rocher restait caché sous la glace.
Ironiquement, ces conditions climatiques, rendant l'accès au rocher plutôt difficile, ont permis de garder les célèbres inscriptions à l'abri d'actes de vandalisme.
Le rocher de Dighton a la forme d'un bloc à 6 faces, d'environ 1,5 mètre de haut, 2,9 mètres de large et 3,4 mètres de long.
Il est formé de grès cristallin gris-brin, d'une texture moyenne à grossière.
La surface comportant les inscriptions mesure environ 3 mètres par 1,20 mètre. Elle est trapézoïdale et était inclinée à 70 degrés vers le nord-ouest.
Le rocher est célèbre pour ses mystérieuses inscriptions qui ont donné lieu à plusieurs hypothèses sur la découverte de l'Amérique du Nord.
State Park et le Musée de Dighton
En 1963, le rocher a été retiré de l'eau, mais en respectant son orientation d'origine. Il est actuellement conservé dans un musée à Dighton, qui est en fait un bâtiment avec de petites fenêtres, protégé dans une grande boite en verre.
Le rocher de Dighton a son emplacement original et à droite, l'hiver sous la glace.
Le rocher sorti de l'eau en 1963 et replacé dans son orientation originale sur la terre où sera érigé un musée.
Ce petit musée se trouve dans un immense parc d'état de 101 acres (environ la même taille que le Vatican).
Le musée expose 6 panneaux présentant les caractéristiques physiques du rocher ainsi que 4 théories tentant d'expliquer les inscriptions mystérieuses.
Des inscriptions énigmatiques
Ce qui est étonnant dans les inscriptions du rocher, c'est que ce ne sont pas de vulgaires inscriptions...
En effet, même avec un ciseau d'acier moderne, il faudrait de nombreuses heures, voire des jours, afin d'être capable de reproduire les inscriptions. Sans compter la difficulté de sculpter ce rocher qui était submergé la plupart du temps dans de l'eau...
Qui a sculpté ce message dans le rocher ?
Quand ?
Comment ?
Pour qui ?
Pourquoi ?
Et pourquoi
- malgré nos ordinateurs et notre technologie -
ne parvenons-nous pas à
comprendre ce message ?
À travers les siècles, plusieurs hypothèses ont été formulées pour tenter d'interpréter et comprendre le message du rocher de Dighton. Il y en essentiellement 4, qui sont présentées en ordre chronologique de leur soumission, au Musée de Dighton, à savoir :
Inscriptions d'origine Amérindienne
Inscriptions d'origine phénicienne
Inscriptions d'origine Viking
Inscriptions d'origine Portugaise
1. L'Hypothèse Amérindienne (17e siècle)
Cette théorie a été proposée par le révérend John Danforth en 1680 (voir ci-dessous les dessins qu'il a fait de certains pétroglyphes du rocher).
John Danforth ne parle que de la moitié supérieure des pétroglyphes, soit la partie sortant de l'eau, puisqu'à l'époque le rocher était encore en partie submergé et la partie inférieure peu facilement accessible (rappelons-nous que le rocher sera sorti de l'eau en 1963). Selon lui, la moitié supérieure des inscriptions du rocher décrit l'histoire d'hommes étrangers qui remontent le fleuve pour lutter contre les Indiens.
John Danforth attribue les dessins à la nation indienne des Wampanoag, connue pour avoir vécu dans le Massachusetts du sud. Il a interprété les dessins de la façon suivante :
... "Cela est en rapport avec la tradition des anciens Indiens, qui venaient là où il y avait une maison en bois (et où se trouvaient des hommes d'un autre pays), ils ont nagé jusqu'à la rivière Assonet, ils ont combattu les Indiens et tué leur chef suprême [Sachem]. Certains interprètent les dessins comme des hiéroglyphiques. Le premier dessin représente un navire, sans mât et avec des goémons (algues) de mer [meere] jetés sur la Shoales. Le deuxième représente un bout de terre, peut-être un cap avec une péninsule. Ainsi, un golf."
En 1732, la Royal Society de Londres a demandé et reçu une copie du texte de Danforth au sujet du Dighton Rock qui a ensuite été présenté au British Museum où il est toujours conservé aujourd'hui.
Les Amérindiens vivent en Amérique du Nord depuis des milliers d'années, bien avant que les européens soient venus sur cette terre. Or, les Indiens n'utilisent ni les lettres ni les chiffres !
De plus, il est étonnant que Danforth ait dessiné un vieux bateau avec des fragments de la Croix Portugaise de l'Ordre du Christ dont les extrémités se terminent en angle à 45 degrés, sachant que Danforth ne connaissait pas la Croix Portugaise (nous en reparlerons plus loin lors de l'hypothèse Portugaise).
2. L'Hypothèse Phénicienne (18e siècle)
Antone Cour Gebelin, de Paris, France, a proposé la théorie phénicienne en 1781. Il a fondé son interprétation sur le dessin de Steven Sewall de 1768, car il n'a jamais visité personnellement le rocher de Dighton. Il s'est également appuyé sur la mythologie phénicienne pour en donner l'explication suivante :
"Ce monument est divisé en trois scènes incomparables, une scène représente le passé, une autre le présent et la dernière les événements futurs".
Concernant l'avenir :
"Cette scène relativement vide représente la solitude de l'avenir. Le plus grand symbole est un buste colossal, celui de l'Oracle qui vient d'être consulté et la ligne au dessus de lui représente son voile. Sur la droite du bras de l'Oracle, il y a un papillon, symbole du retour ou de la résurrection. À sa droite, il y a une personne de petite taille ou un prêtre."
Concernant le présent :
"Cela représente le présent et pour cette raison il est placé au centre de l'image. Les principaux objets sont deux animaux qui se font face. L'un représente la nation étrangère et l'autre l'Amérique. Le premier animal est un cheval au repos, dans une position à genoux, l'autre animal est un castor reconnaissable par sa longue queue."
Concernant le passé :
"À la droite, il y a quatre chiffres. Ils sont clairement liés à un événement passé. Le dessin à l'extrême droite est un pénis, soit le Dieu de la fécondité, le père des fruits. Il ne peut pas se tromper. Le dessin suivant, à gauche, est une chouette, symbole de Minerve, Déesse de la sagesse et des arts. La figure suivante, un peu à gauche et plus bas, représente la tête d'un épervier avec une sorte de manteau sur ses épaules. Enfin, la 4e figure, plus à gauche dans le groupe, représente sans équivoque un petit Telesphore, divinité annonçant un heureux dénouement."
Cette théorie phénicienne ne présente cependant aucun symbole phénicien, pas même le cèdre ou le pin qui est le symbole du Liban aujourd'hui. Pourtant ce sont les Phéniciens qui ont découvert les consonnes de notre alphabet (les Grecs ayant découvert les 5 voyelles), mais étrangement aucune consonne ne se retrouve sur le rocher de Dighton.
3. L'hypothèse Viking (19e siècle)
Cette théorie a été développée en 1837 par Carl Christian Rafn, un savant danois qui n'a jamais vu le rocher de Dighton, mais dont la théorie donne une origine viking ou scandinave aux inscriptions du rocher, se fondant sur l'étude des dessins fournis par le Rhode Island Historical Society en 1835.
Selon Rafn, les inscriptions représentent le voyage de Thorfinn Karlsefni, un chef viking, à la recherche d'une nouvelle terre appelée Vinland.
Mais Rafn a modifié le dessin original qui lui avait été transmis pour ajouter, au centre, les lettres FINS (voir dessin ci-dessus), pour appuyer sa théorie au sujet du viking Thorfinn !
Dans son livre "Antiquities Americanae" (que l'on pourrait traduire par "Amériques Antiques"), publié à Copenhague en 1837, Rafn décrit sa version de la théorie de Viking de cette façon :
"Les caractères numériques CXXXI correspondent exactement au nombre d'hommes de Thorfinn."
"Après les chiffres CXXXI, il y a un caractère latino-gothique qui ressemble à un M. Il s'agit du monogrammatique NAM qui, en islandais, signifie : "territoire occupé par nous".
"En dessous, il y a un O en forme de diamant suivi d'un R qui forment le mot ORFINS pour le nom Thorfinn."
Avant de conclure, Rafn explique que "le C pour les Islandais correspond au "grand cent" qui est 12, soit 12 au lieu de 10 dizaines. C'est pourquoi l'ensemble ne correspond pas à 131, mais à 151, ce qui coïncide avec le vrai nombre d'hommes de Thorfinn."
Fort de cette explication, Rafn présente les Vikings ainsi :
CXXXI, NAM, ORFINS... qui se lit comme suit : "Thorfinn et ses 151 compagnons prirent possession de cette terre."
Malheureusement, même si on occultait le fait que Rafn a modifié les inscriptions du rocher, aucun symbole des pays Vikings comme par exemple la Finlande, la Suède, la Norvège ou le Danemark ne figurent sur les pétroglyphes. On ne voit pas non plus d'inscriptions runiques gravées sur le rocher...
4. L'hypothèse Portugaise (20e siècle)
En 1918, Edmund Delaware détecte le nom d'un capitaine portugais ainsi que la date de 1511 qui seraient inscrits sur le rocher. D'autres preuves à l'appui de cette théorie ont été découvertes par Joseph D. Fragoso en 1951 et Da Silva en 1960. Une interprétation détaillée a été présentée par Manuel L. Da Silva au Congrès international de l'histoire des découvertes à Lisbonne au Portugal, le 8 Septembre 1960.
Delabarre, Fragoso et Da Silva ont chacun dédiés plus de 30 années de leur vie au développement de la théorie portugaise. Les trois hommes ont tous été voir le rocher de Dighton à différentes phases de la marée, aussi bien le jour que la nuit.
La photo ci-dessus a été prise le 2 novembre 1959, par les deux médecins, Dr Manuel Luciano Da Silva et Dr Luis Charles Dupont, et elle sert à illustrer la théorie portugaise.
Drapeau # 1 : Les armoiries du Portugal, en forme de U
Drapeau # 2 : La croix Portugaise de l'Ordre du Christ
Drapeau # 3 : Les armoiries du Portugal, en forme de V
Nom du Capitaine : Miguel Corte Real
Date : 1511 (chiffre 5 comme un S majuscule)
La théorie portugaise a pris forme en 1918 lorsque Edmund B. Delabarre, un psychologue à l'Université Brown à Providence, Rhode Island, a aperçu la date 1511 sur les inscriptions du rocher. Il dit à ce sujet le 2 décembre 1918 : "J'ai, clairement et sans aucun doute, vu la date de 1511. Personne auparavant n'avait vu cette inscription sur le rocher ou sur une photographie; une fois vue, sa présence réelle sur le rocher ne peut pas être remise en question."
Fort de la connaissance de cette date 1511, Delabarre a effectué une recherche à travers l'histoire européenne et a découvert qu'il existait à Lisbonne, au Portugal, des cartes royales (dont des copies se trouvent au musée), attestant le fait que Gaspar Corte Real a visité l'Amérique du Nord pour la 2e fois en 1501 et ne revint jamais au Portugal.
De plus, Delabarre a découvert que Miguel Corte Real a quitté Lisbonne le 10 mai 1502 à la recherche de son frère, Gaspar. Miguel, partagea cependant le même sort et ne reviendra jamais dans son pays natal.
Connaissant maintenant cette histoire portugaise, Delabarre a ré-examiné tous les dessins, peintures et photographies faites par différents chercheurs depuis 1680 et a déclaré que le texte suivant était gravé sur le rocher :
La date de 1511
Le nom du capitaine est Miguel Corte Real
La forme en V des armoiries Portugaises
En 1951, Joseph D. Fragoso, un professeur de langue à l'université de New York a écrit qu'il y avait également gravé sur la roche :
3 croix portugaises de l'Ordre du Christ (symbole de découvertes portugaises) avec des extrémités à 45 degrés
Le manteau en forme de U des armoiries portugaises
En 1960, après avoir attentivement étudié les théories de Delabarre et de Fragoso, Manuel Luciano Da Silva, un médecin de Bristol, Rhode Island (qui a découvert la 4e croix de l'Ordre du Christ gravée sur le rocher) a présenté une interprétation détaillée des inscriptions lors du 1er Congrès international de l'histoire des découvertes qui s'est tenue à Lisbonne, au Portugal, et qui confirme la théorie au sujet du navigateur Corte Real. Dans son rapport sur le rocher, Da Silva remarque des inscriptions similaires à ce que l'on retrouve au Portugal, en Afrique, en Amérique et en Asie.
Lors de sa présentation, il explique : "La similitude des dessins que l'on retrouve sur des terres qui sont éloignées à des milliers de miles les unes des autres, est frappante. Ils ont gravé les mêmes blasons portugais, les mêmes Croix de l'Ordre du Christ et le même style de chiffres. (...) Les inscriptions ont donc été faites par des navigateurs portugais qui ont reçu la même formation et éducation qu'à l'École Navale du Prince Henri le Navigateur, à Sagres, au Portugal".
La 1ère photo représente le drapeau
du Portugal, la 2e photo un agrandissement de la partie centrale
et le 3e dessin, l'inscription figurant sut le rocher (l'armoirie en forme de V)
La 1ère photo représente une partie
du rocher et la 2e photo représente la croix de l'Ordre du Christ du Portugal.
Selon Da Silva, les symboles nationaux portugais apparaissent sans l'ombre d'un
doute sur le rocher.
National Geographic, page 98, janvier 1975
5. Une 5e théorie : l'hypothèse Chinoise (21e siècle)
Une 5e théorie, qui n'est pas présentée au musée de Dighton, mais qui a fait couler beaucoup d'encre, est celle développée par Gavin Menzies dans son livre "1421 : L'année où la Chine a découvert l'Amérique", sorti à Londres en 2002 et en France en 2007.
Par ses recherches, il tend à démontrer que la Chine a organisé de grandes expéditions maritimes entre 1421 et 1423 qui ont conduit plusieurs navigateurs chinois à découvrir et commercer avec l'Inde, l'Afrique ou l'Arabie, mais aussi à découvrir les côtes de l'Australie, de l'Amérique et de l'Antarctique. Selon Menzies, les Européens ont, par la suite, pu disposer d'informations chinoises recueillies pendant ces expéditions, principalement des cartes marines, avant les grandes découvertes.
Même si les historiens ne contestent pas les expéditions maritimes chinoises au début du XVe siècle menées par l'amiral Zheng He qui ont conduit la Chine à établir des relations commerciales et quelquefois diplomatique en Indonésie, en Inde, en Arabie et sur la côte orientale de l'Afrique, sa thèse sur la 6e expédition de Zheng He est très contestée. Menzies soutient ainsi que cette expédition se serait scindée en plusieurs escadres qui auraient dépassé le cap de Bonne espérance, navigué sur la côte occidentale de l'Afrique, fait le tour de l'Australie, dépassé le Cap Horn, accosté sur la côte Atlantique de l'Amérique du nord, longé le Groenland, etc. Pour justifier l'absence de sources chinoises sur ces découvertes, Menzies s'appuie sur la destruction des archives de l'ensemble des expéditions à la fin du XVe siècle.
De nombreux experts de différentes civilisations chinoises, d'Amérique précolombienne, des aborigènes d'Australie ou du Grand Nord ont réfuté ses thèses et plusieurs cartographes ont indiqué que les cartes sur lesquelles Gavin Menzies s'appuyait ne sont pas authentiques, quelques-unes étant même des faux grossiers.
Dessins des inscriptions
Le rocher de Dighton a été dessiné, photographié, filmé à de nombreuses reprises depuis 1680. Voici quelques uns des dessins réalisés au fil du temps :
Dessin du Dr. Danforth, 1680
Dessin du Dr. Cotton Mather, 1712
Dessin du Dr. Greenwood, 1730
Dessin de M. Stephen Sewell, 1768
Dessin du Dr. Baylies et de M. Goodwin, 1790
Dessin de M. James Winthrop, 1788
Dessin de M. Kendall, 1807
Dessin de M. Job Gardner, 1812
The Rhode Island Historical Society, 1830
Conclusion
Le rocher de Dighton de 40 tonnes s'est retrouvé, sans que l'on sache vraiment comment, au milieu d'une rivière du Massachusetts, États-Unis, avec dessus des inscriptions étranges. Au cours des siècles, différentes hypothèses ont été émises pour tenter de décoder et d'expliquer les pétroglyphes... mais avec des résultats ô combien incertains !
Ce rocher a suscité et suscite toujours un très grand intérêt car il a donné lieu à plusieurs hypothèses sur la découverte de l'Amérique du Nord... avec l'orgueil des hommes qui veulent faire coller leur théorie à la réalité, sans parfois d'état d'âme sur la falsification de pièces...
Le rocher de Dighton n'a toujours pas, au fil de siècles livré ses secrets aux hommes... Qui a gravé ce rocher ? Pourquoi ? Quel est le message des pétroglyphes ? À qui est-il destiné ?
Ce rocher n'est pas sans rappeler les pétroglyphes de Peterborough en Ontario, Canada. En effet, on retrouve des centaines de pierres gravées d'environ 900 pétroglyphes représentant des tortues, des serpents, des oiseaux, des canots, des figures humaines avec des soleils autour de leurs têtes, des humanoïdes avec de longues oreilles et une profusion de signes abstraits.
Pétroglyphes de Peterborough, Ontario, Canada, au Petroglyphs Provincial Park
De même que pour le rocher de Dighton, les hypothèses pour tenter d'expliquer l'origine et les messages des pétroglyphes ne manquent pas. La plupart des chercheurs trouvent l'inspiration de leurs explications dans la tradition amérindienne, mais d'autres voient dans les inscriptions de Peterborough des symboles européens, tantôt scandinaves, tantôt russes...
Ce qui est intéressant c'est que les peuples autochtones de la région appellent les pierres où sont gravés les mystérieux pétroglyphes : "Les roches qui enseignent".
Nombreux sont les écritures, pétroglyphes, hiéroglyphes, pictogrammes, etc., qui n'ont à ce jour toujours pas été déchiffrés. Oui le mystère reste entier, mais, comme le disent certains peuples amérindiens, les roches nous enseignent, ces mystères nous enseignent et doivent nous inviter à nous poser des questions, à chercher la vérité au-delà des concepts et des belles explications toutes faites qui ne résistent pas aux découvertes archéologiques.
Comment se fait-il que nous retrouvons, un peu partout sur la planète, des symboles, des signes communs alors que les peuples et les cultures ne se connaissaient pas et ne voyageaient pas ? Nos ancêtres communs à tous semblent bien plus évolués que les singes et savaient au contraire écrire, graver... et ils nous ont laissé des traces de leur passage et peut être même des messages.
Par YellowGirl, le 23 octobre 2010
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