Les secrets de l'Île de Pâques

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L’Île de Pâques est une toute petite île perdue en plein milieu du Pacifique.

      

L’île de Pâques est l’île la plus isolée du monde.

Elle se situe à 3 700 kilomètres du Chili (le pays dont elle dépend) et à 4 000 Km de Tahiti.

Ce paradis perdu figure sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco.

On dit que l’île est un "caillou" de seulement 20 km de longueur sur 20 km de largeur.

Ce petit bout de terre de 117 Km² est en fait une île volcanique. On trouve trois volcans (qui ne sont pas en activité) : Le Rana Kano, le Rana Roratka et Puakatike.

L’île de Pâques une terre aride car elle est balayée de façon quasi permanente par des vents très violents. La faune sur l'île est donc très imitée, ce qui explique pourquoi les habitants se sont longtemps adonnés au cannibalisme. En arrivant sur l’île, les Européens ont importé un certain nombre d'animaux domestiques.

Quant à la flore, elle n'est guère développée, on trouve très peu d'arbres.

Pourtant, il semblerait que de grandes forêts s'étendaient sur toute la surface de l'île il y a encore plusieurs siècles, mais elles ont été exploitées de façon intensive au cours des siècles, ce qui expliqueraient leur disparition.

   

   

Environ 4 000 personnes vivent sur l’île de Pâques qui vivent surtout dans la capitale de l'île : Hanga Roa… et il y a environ 2 000 chevaux.

On rencontre des chevaux sans arrêt sur l’Île de Pâques.

   

   

   

 

À vrai dire, il n’y a pas grand chose dans cette ville sinon une poste, une église, un marché et un hôpital.

Aucune industrie n'est installée sur cette île du Pacifique. Tout vient du continent, même le gaz, ce qui explique les prix élevés : un kilo de pain vaut 800 pesos (1,4$CAD) à Santiago mais est vendu 2 000 pesos (3,80 $ CAD) à Rapa Nui.

Les habitants vivent essentiellement (à 80%) du tourisme.

Plus de 65 000 visiteurs débarquent chaque année sur l'île, attirés par les plages, les paysages volcaniques et, bien sûr, les Moaï, ces mystérieuses statues géantes en basalte.

     

     

     

     

     

En octobre 2009, les habitants de l’Île de Pâques se sont prononcés massivement, par référendum, en faveur d'un contrôle renforcé des flux migratoires. Sur le modèle des Galápagos, et dans le but de protéger l’Île, la maire souhaite la création d'un conseil migratoire, avec des quotas de touristes et de travailleurs résidents.

Les grands complexes hôteliers sont interdits mais pourtant un luxueux "resort", consacré au tourisme d'aventure, s'est installé sur l'île, à l'abri des regards…

L'actuelle Constitution accorde un statut particulier à l'île de Pâques, garantissant la libre circulation des citoyens mais précisant que les terres appartiennent exclusivement aux Pascuans.

Les Chiliens du continent ou les étrangers ne peuvent donc pas acheter un terrain ni même une maison.

En 1999, le gouvernement chilien a attribué 5 hectares à chaque famille Rapa Nui qui cultive le manioc et le maïs. Le seul moyen de devenir propriétaire est donc d'épouser un Rapa Nui !

La découverte de l’Île de Pâques

Le soir du dimanche de Pâques du 5 avril 1722, l'amiral hollandais Jacob Roggercen aperçut une terre inconnue…

Il nomme alors cette île minuscule PAASCH EYLANDT, soit : "L’Île de Pâques".

Les premiers contact avec les habitants, les Pascuans, se font dès le lendemain. Puis l'Amiral Roggercen reprend son voyage. Sa courte visite lui a permis d'apercevoir de gigantesques et surprenantes statues…

Puis, pendant près d'un demi-siècle, l’île est oubliée jusqu'à ce que l'Espagne envoie reconnaître les terres proches de ses colonies d'Amérique. Le 15 décembre 1770, les espagnols prennent possession de l'île. Les relations avec la population sont cordiales.

Le 14 mars 1774, le capitaine Cook fait escale à l'île de Paques. C’est grâce à ces descriptions que l’Île de Pâques va devenir célèbre.

Le 9 avril 1976 une 1ère expédition française commandée par La Pérouse atteint l'île. Une exploration de l'île est entreprise puis La Pérouse reprend la mer. L'histoire de l'île de Pâques entre alors dans une ère de ténèbres. Les aventuriers et baleiniers infligent de multiples sévices aux Pascuans. Les chasseurs d'esclaves péruviens déciment la population de l'île en 1862.

Puis des missionnaires français arrivent sur l'île.

Les Pascuans s'opposent tout d'abord à leur présence, mais ils se laissent gagner petit à petit par la bonne parole. En 1868, tous les indigènes sont convertis au catholicisme. Cette année là, un aventurier français, Jean-Batiste Dutrou débarque en voulant introduire l'élevage sur l'île. Il prétend acheter les terres les plus fertiles aux Pascuans. Il met l'île à feu et à sang. De graves incidents éclatent en 1870 avec les missionnaires et les indigènes. Dutrou est finalement assassiné en 1877.

De nombreux navires abordèrent dans l'île par la suite.

En 1888 le Chili annexe l'île et loue les terrains pour l'élevage des moutons, à l'exception du village d'Hanga Roa, réservé aux insulaires.

En 1966, l’île de Paques est définitivement rattachée au Chili.

La légende de l’Île de Pâques

Un des premiers mystères ou questionnement au sujet de l’Île de Pâques c’est "Comment d'ou sont venus les habitants ?" (avant la colonisation par les hommes).

Comment ont-ils fait pour arriver jusqu’à cette île perdue au milieu de l’océan ?

En polynésien, la cité de l’île de Pâques se dit "Te Pito no te huano", ce qui veut dire : "Le nombril de la terre".

D'après leurs légendes, les Rapa Nui racontent que les 1ers êtres humains à poser le pied sur le sol de "Te Pito te Henua" traversèrent l’immensité de l’Océan Pacifique poussés par des rêves prémonitoires d’initiés de la Terre des Hommes "Enua Enata".

Hotu Matua (Matua veut dire le père d’entre tous, l’ancêtre) quitta les Terres des Hommes car son temple avait été détruit par un raz-de-marée.

Après avoir navigué, Hotu Matua rencontra une île sauvage et difficile d’accès, mais les initiés Tare et Rapa-Hango avaient vu l’île en rêve prémonitoire et lui avaient fourni de précieuses indications. Confiant, Hotu Matua fit le tour de l’île et trouva une baie habitée seulement par des oiseaux... C’est ainsi fut que fut baptisée la baie du 1er débarquement !

LES MOAIS

Ce sont ces imposantes et énigmatiques statues qui ont fait la renommée de l’Île de Pâques : les Moaïs. On compte environ 900 statues sur l’Île de Pâques dont 300 sont relativement bien conservées. Trois volcans principaux dominent l’île.

   

Les Moaïs sont faits en basalte qui provient du volcan Rano Raraku (dont le cratère est aujourd'hui envahi par les joncs). Le volcan a donc servi de carrière à la fabrication des Moais.

    

    

Sur les 900 statues que compte environ l’île, 394 sont encore sur les flans du volcan Rano Raraku qui culmine à 150 mètres.

Les statues semblent littéralement descendre du sommet du volcan… Il y en a partout, dressées sur la pente herbeuse. Petit à petit, au cours des temps, les sédiments ont recouvert les Moaïs et leurs poids les a enfoncés dans le sol. Pour la plupart des Moais, on ne voit plus que le sommet de la tête.

       

       

      

       

                      

On ne se rend donc pas toujours bien compte de leur taille qui se situe en général entre 4 et 8 mètres, certains allant même jusqu'à 10 mètres !

Les Moais sont non seulement très grands, mais ils sont surtout très pesants : entre 50 et 150 tonnes ! Soit l’équivalent en moyenne du poids de 100 voitures !

C’est l’un des mystères des Moais : comment ont-ils pu être transportés et ainsi érigés avec une telle taille et un tel poids…

Les Moaïs sont donc faits en basalte pour l’essentiel, mais on peut noter que leurs yeux sont faits d'os (de requins ou parfois d'autres vertébrés) et les pupilles sont faites par une incrustation de corail ou d'obsidienne (roche volcanique).

        

Ils portent sur leur tête un "Pu Kao", c’est à dire une sorte de chignon qui pèse en général 1,5 tonne (soit le poids d’une voiture !)

Cette coiffe n’est pas taillée dans le même volcan, c'est une pierre rouge provenant de la face ouest de l’île.

         

   

Depuis leur création, les Moaïs ont subi des dommages ou des modifications, notamment à cause des guerres tribales.

La plupart des statues sont soient brisées ou du moins mises à terre. Il y a de moins en moins de statues sur l’île et certaines ont perdu leurs yeux, leur coiffe, etc.

    

    

Quelques chiffres

Les Moaïs étaient amenés sur des Ahus.

Les Ahus sont des monuments de pierre qui servaient de support à l’érection des Moaïs, certainement des autels. Les Ahus sont construits au moyen de blocs de pierres ordonnés et ajustés sans mortier. L'ingéniosité de la mise en place des blocs est plus développée que celle des techniques habituelles des autres îles du Pacifique.

L’autel était orienté face au village, certainement pour le protéger, mais surtout face au soleil levant, à l’Est. L’autel recevait donc les premiers rayons du soleil au moment des solstices et des équinoxes. Cela signifie que les créateurs des Moaïs possédaient parfaitement la science des cycles lunaires et solaires.

    

    

   

    

    

Le plus long Ahu de l'île de Pâques est celui de l’Ahu Tonga Ariki.

Sa plate-forme mesure 45 mètres de large et 160 mètres de long. Il soutenait 15 Moaïs imposants.

Malheureusement, l’Ahu Tonga Ariki a été renversé en 1962 par un raz-de-marée. L’archéologue chilien Claudio Cristino a mis 7 ans a le reconstruire tel qu’il était.

         

Aujourd'hui encore, il reste des dizaines de statues dans la carrière volcanique qui n'ont pas été achevées.

       

       

On en trouve à tous les stades de construction : certains sont à peine commencés, d’autres bien entamées et d’autres encore sont quasiment terminés, prêts à partir.

Le plus grand de tous, qui n'a jamais été achevé, mesure plus de 24 mètres. Ces statues non finies attestent d'un arrêt soudain de leur fabrication.

    

Tous les Moaïs se ressemblent… sauf un qui est très différents des autres.

Ce Moaï est surnommé Tukututi.

C'est le seul Moaï de l'île qu'on ait trouvé avec des jambes. De plus il est agenouillé.

Il n’est pas très haut par rapport aux autres puisqu’il mesure environ 3 mètres.

Tukututi : l’exception Moaï

Les Moaïs sont tous tournés vers l'intérieur de l'île, le dos face à la mer.

Il existe une exception, c'est le Ahu Akivi, un alignement de 7 Moaïs qui regardent en direction de la mer.

Sinon leur regard se dirige toujours vers le ciel, c’est pourquoi on les surnomme : "Ceux qui regardent les étoiles".

Le plus grand mystère des Moaïs résident dans la question de leur transport, de leur lieu de fabrication (le volcan) jusqu'à leur destination finale (parfois à plus de 20 kilomètres du volcan).

Rappelons nous qu’une statue pèse entre 50 et 150 tonnes !

Or elles étaient presque toutes amenées au bord de la mer et des falaises.

  

Quand les 1ers européens sont arrivés sur l’île, les habitants ont affirmé que les statues avaient été transportées par le Dieu Maké-Maké : les indigènes sculptaient et le Dieu les transportait. Les Moaïs prenaient alors vie lorsqu'on leur mettait le Pu Ako sur la tête.

Les Anciens affirment que les Moaïs "marchaient".

L’ÉCRITURE RONGO-RONGO

Si les Moaïs suscitent bien des questionnements, une autre découverte, plus étonnante encore, nous fait réfléchir sur l’existence d’une civilisation passée très développée qui aurait existée sur cette île perdue au milieu du Pacifique. Lors de la colonisation de l’Île au 18e s., des tablettes en bois représentant d’étranges symboles ont été découvertes.

C'est assez étrange d'avoir découvert ces symboles quand on sait que la culture polynésienne, à laquelle appartiennent la civilisation pascuane, n'utilisait pas d'écriture…

Avec l’arrivée des européens au 19e s., des évènements d’une extrême violence se dérouleront sur l’île : les habitant seront massacrés, les Moaïs saccagés et les tablettes d'écriture brûlées par les missionnaires. Malheureusement, les grands prêtres porteurs de la tradition et capables de lire l'écriture Rongo Rongo ont été tués.

De cette période, il ne reste plus aujourd'hui que 21 tablettes dans le monde. Elles sont dispersées dans des musées et dans quelques collections de particuliers (le musée de Braine-le-Comte en Belgique en possède d'ailleurs une importante partie).

En outre, aucune datation ne s'est montrée concluante, leur âge reste actuellement indéterminé. Ces tablettes comportent en tout 13 682 caractères (selon le répertoire de Thomas Barthel) et environ 600 glyphes de base.

On reconnaît nettement des représentations d'hommes, des objets quotidiens, mais aussi des poissons, des lézards, des oiseaux (dont des animaux qu’on ne trouvait pas sur l'île de Pâques).

Répertoire Thomas Barthel (extrait)

La très grande majorité des hiéroglyphes sont anthropomorphiques.

Certains représentent de petits bonshommes, de face ou de profil; debout, bras ballants; ou assis, ou en tailleur; une main levée, ou baissée, ou tournée vers la bouche; tenant qui un bâton, qui un bouclier, qui une ficelle avec des barbes. Certains ont deux gros yeux exorbités, certains un énorme nez crochu avec trois poils dessus; d'autres un corps d'oiseau.

Souvent, l'écriture prend l'aspect de dessins animés.

On voit le même personnage répété en des postures légèrement différentes. On voit aussi beaucoup de signes zoomorphiques, surtout des oiseaux, moins souvent des poissons et des lézards.

Le plus fréquent ressemble à la frégate, appelée aussi hirondelle de mer, qui faisait justement l'objet d'un culte car elle était associée au dieu suprême Make-Make. Certains symboles sont difficilement interprétables, mais d’autres sont facilement reconnaissables, comme des singes et des éléphants... alors qu’il n'a jamais existé le moindre singe ou éléphant sur cette île ni même en Polynésie !

L'écriture Rongo-Rongo est probablement dans l'esprit des hiéroglyphes égyptiens mais on ne parvient pas à la comprendre !

Il y a également de nombreuses similitudes entre cette écriture et l'écriture dite Proto-Indus (ou proto-indienne) de la vallée de l'Indus qui est datée d’au moins 2600 à 3000 ans avant J.-C. Mais ni l’homme ni les programmes informatiques n’ont réussi à percer le mystère de cette énigmatique écriture.

       

La seule source locale qui aurait pu permettre une interprétation, se nommait Meteoro, un Tahitien a qui (au 19e s.) le Père Jaussen montra les tablettes, car il s'était vanté de pouvoir les lire. À la vue des tablettes, Meteoro se mit à chanter ce qu'il y voyait.

C'est à ce jour à priori la seule personne qui ai compris ce que les tablettes signifiaient.

De ces observations et de ces dialogues avec Meteoro, le Père Jaussen, n'a réussi à comprendre que la façon dont se lisait les "textes" et qu'ils étaient chantés. Comment lire cette écriture ?

Le sens de cette écriture s'avère unique au monde ! On lit de gauche à droite, mais en partant du coin inférieur gauche de la tablette, puis, arrivé en bout de ligne, on fait pivoter la tablette de 180 degrés et on continue, toujours de gauche à droite. L'orientation des signes change d'une ligne à l'autre.

Imaginez un livre dont les lignes impaires sont imprimées normalement mais dont les lignes paires vont non seulement de droite à gauche mais ont des lettres imprimées sens dessus-dessous.

Pour le lire sans trop de peine, il faudrait retourner le livre à chaque ligne… Voilà à quoi ressemblent les tablettes de l'Île de Pâques !

Mais ce que chante Meteoro est difficile compréhensible :

"Il se dresse dans le ciel, sur les deux terres de Hoatumatua,
il est établi, au milieu du ciel, sur la terre,
le fils aîné, sur la terre, sur sa terre, la pirogue est partie..."

L'évêque transcrira les chants de Meteoro sur un ouvrage. Malheureusement, le manuscrit ne sera hélas jamais publié, car son impression, avec la reproduction des hiéroglyphes, aurait coûté bien trop cher… Plus tard, le père Jaussen répertoriera les glyphes dans une liste.

En 1958, dans un article de Scientific American, Thomas Barthel annonce avoir réussi déchiffrer l’écriture Rongo-Rongo ! Fausse surprise, il ne donne en fait que des généralités sur le système d'écriture, quelques exemples et une brève liste de signes avec leur prononciation et leur sens.

Tout ce qu'on est parvenu à déchiffrer, ce sont 3 lignes de la tablette dite "Mamari". En effet, on voit assez clairement qu'il doit s'agir d'un calendrier avec les phases de la lune. Or, on possède plusieurs versions de l'ancien mois lunaire.

Tablette Mamari (calendrier lunaire)

La plus intéressante est celle recueillie par William Thomson en 1886, publiée en 1889 par le Musée National américain.

Grâce à Thomson, on sait par exemple que la nuit appelée "kokore tahi" été tombée le 27 novembre 1886. Avec un almanach de l'époque ou un logiciel d'astronomie, on peut vérifier cette liste et s'en servir comme d'une clef pour déchiffrer les hiéroglyphes du calendrier.

Thomson a aussi recueilli les noms des mois pascuans avec leurs correspondances dans notre calendrier. Or, par une chance extraordinaire, l'année pascuane correspondant à 1885-1886 avait 13 mois, alors que tous les autres auteurs n'en ont noté que 12.

En calculant les dates des phases de la lune pour les années 1885-1886, on peut reconstituer l'ancien calendrier. On trouvera peut-être un jour sur une tablette les signes qui correspondent à ces noms de mois, ou à la règle pour décider quand recourir au 13e mois.

Les pétroglyphes

Les pétroglyphes sont des gravures sur pierre. On en retrouve à différents endroits de l'île, à l'air libre.

Les plus impressionnants se situent à Orongo sur une falaise escarpée (un à pic de 200 mètres sur la mer au sud ouest de l’île). Ils sont sculptés à même le sol rocheux. Ils représentent des glyphes rapanui, des tortues, des poissons ou encore l'homme-oiseau.

Les pétroglyphes ont donné lieu au culte de l'homme-oiseau.

Il s'agit d'un culte du Dieu Make-Make étroitement lié à la fertilité, au printemps et à l'arrivée des oiseaux migrateurs marins. Chaque année, à l'arrivée du printemps plusieurs hommes se rendaient à la nage sur l'îlot Motu Nui, visible depuis Orongo, et attendaient l'arrivée des oiseaux Manutara (petite sterne noire).

Celui qui parvenait alors à s'emparer du premier oeuf de Manutara devenait l'homme-oiseau et était considéré sacré. Cette cérémonie est dite rituel du Tangata-Manu. Elle s'est déroulée pour la dernière fois en 1867.

La pierre ronde

Sur l’île de Pâques, dans la baie de Hanga Hoonu (Baie Lapérouse), à côté du plus grand moaï (une douzaine de mètres de haut, mais il a été mis à terre), se trouve une pierre ronde. L’oeuf ne se situe pas du tout au centre de l’île.

La baie de Hanga Hoonu - L’œuf du centre du monde

Les scientifiques ne savent pas depuis combien de temps cette pierre est là, ni si ce sont les vents et la mer qui l’ont ainsi façonnée naturellement ou bien si cette pierre a été sculptée par l’homme.

Pour les pascuans, cette représente le centre du monde et ils y attachent une valeur très importante.

Boules découvertes dans les forêts du Costa Rica

    

Des centaines de boules artificielles parfaites de 12 tonnes et plus en granit ou en lave.

La perfection de ces boules montre que les personnes qui les ont fabriquées, connaissaient bien la géométrie spatiale et avaient à leur disposition des instruments techniquement bien conçus. À notre époque, nous ne pourrions pas réaliser manuellement une boule parfaite de 2,5 m de diamètre qui représente environ une aire de 5 m2 et un volume de 8 m3, dans une roche aussi dure que le granit. Il nous faut absolument nous servir de machines-outils programmables très perfectionnées.

Comme pour les Moaïs de l’Île de Pâques, un des mystères est comment ces boules si pesantes ont-elles pu être transportées en pleine forêt (qui plus est, pas facile du tout d’accès) ?

Boules découvertes près des pyramides de Bosnie (Europe)

    

Des boules de 1,70 m à 5,30 m ont été façonnées avec la même méthodologie que celles du Costa Rica et avec les mêmes instruments…

 

Constats sur le mystère de l’écriture Rongo-Rongo

 

1. Le bois sur lequel l’écriture Rongo-Rongo a été gravée n’existe pas sur Île…
Le seul bois dur disponible est celui dont sont faites les statuettes des fameux "hommes-oiseau"

=> Alors QUI a importé ces tablettes sur Île de Pâques et COMMENT ?

 

2. Étrangement, la civilisation polynésienne n’utilisait pas l’écriture…

=> Alors QUI utilisait l’écriture Rongo Rongo ?

 

3. Malgré notre connaissance et notre technologie actuelle, l'écriture Rongo Rongo n'a,
à ce jour, toujours pas été déchiffrée…

=> Alors QUI utilisait l’écriture Rongo Rongo et QUAND ?

 

4. En outre, aucune datation ne s'est montrée concluante,
l’âge des tablettes Rongo-Rongo reste actuellement indéterminé

=> Alors QUI possédait cette connaissance ?

 

5. Les Moais n’ont absolument pas les caractéristiques physiques des polynésiens et
certains animaux représentés sur les tablettes Rongo-Rongo n’existaient pas sur l’Ile de Pâques…

=> Alors QUI ? Quel peuple les Moaïs représentaient-ils ?

 

Mais qui étaient donc ces Moais
qui utilisaient une écriture que nous ne parvenons pas à comprendre ?

On parle d’écriture Rongo-Rongo, mais il s’agit en fait de l’écriture Kohau Rongo-Rongo.

Plusieurs textes anciens attribuent l'invention de l'écriture au créateur universel Brahmâ.

Cette sculpture de Brahmâ le représente tenant un manuscrit de feuilles de palmiers dans l'une de ses mains.

Dans la tradition ancienne de l'Inde, la Révélation n'est pas liée à une écriture particulière mais à une langue sacrée, le sanscrit, qui peut se transcrire dans la plupart des écritures de l'Inde.

C'est pourquoi la mythologie indienne privilégie plutôt les mythes de naissance de la Parole.

La Parole détient l'énergie créatrice, ainsi est-ce par elle que tout l'univers a été créée.

La Lémurie

Il suffit de regarder les immenses statues de l’Île de Pâques pour comprendre qu’une grande civilisation a autrefois existé dans l’Océan Pacifique dont certains vestiges se retrouvent sur cette étonnante île aux plus grands mystères.

Plusieurs grandes civilisations ou races ont existé avant la nôtre.

Le calendrier Maya en témoignage et nous décrit comme étant les fils du 5e soleil, la 5e race.

La race lémurienne vivait sur le continent MU, un énorme continent couvrant toute l’Aire du Pacifique, l’Île de Pâques, les Marquises, la Polynésie. Ce contient était uni à l’Australie et à l’Océanie.

Dans son livre Anthropologie gnostique, Samaël Aun Weor nous parle à plusieurs reprises de la Lémurie ou du continent Mu.

"Il y a des civilisations disparues, comme celle de l’Île de Pâques, où il existe, aujourd’hui, des effigies monumentales, d’énormes têtes humaines taillées par des mains de géants. La science matérialiste n’en a jamais rien dit. Elle se tait."

Ce qui est tout à fait intéressant, c’est que Samaël Aun Weor nous explique, dans Le Mariage Parfait, que la 3e race, la race lémurienne, a été transformée en oiseaux… Or, on retrouve sur l’Île de Pâques de nombreuses représentations d’oiseaux.

Cette humanité était extraordinairement avancée. Une civilisation bien plus puissante que la nôtre, aussi bien spirituellement que techniquement.

Sur le continent Mu, vivaient des géants de 4 m de hauteur qui vivaient 12 à 15 siècles. C’est pourquoi on appelait cette race la race des géants, dont les derniers descendants sont représentés par les fameuses statues qu’on trouve sur l’Île de Pâques.

"À travers 10 000 années de tremblements de terre, elle [la Lémurie] fut peu à peu submergée par les flots furieux de l’océan. Mais il est resté des vestiges de la Lémurie, en Océanie, en Australie, l’Île de Pâques, etc."

CONCLUSION

 

Le Mystère des Moaïs

Comment un peuple a t-il pu naître et survivre sur cette minuscule île perdue au milieu de l’Océan Pacifique,
aux multiples volcans et au climat aussi hostile ?

Comment ces statues géantes de plusieurs tonnes ont-elles été transportées et érigées ?

Les Moaïs n’ont absolument pas les caractéristiques physiques des polynésiens

 

Le Mystère de l’homme-oiseau

Quelle est la signification des pétroglyphes de l’homme-oiseau ?

 

Le Mystère de l’œuf du centre du monde

Qui a façonné cette pierre et dans quel but ?

 

Le mystère de l’écriture Rongo-Rongo

La civilisation polynésienne n’utilisait pas l’écriture

Le bois sur lequel l’écriture Rongo-Rongo a été gravée n’existe pas sur Île

Certains animaux représentés sur les tablettes Rongo-Rongo n’existaient pas sur l’Île de Pâques

Aucune datation des tablettes Rongo-Rongo ne s'est montrée concluante

Malgré notre technologie actuelle, l'écriture Rongo Rongo n'a toujours pas été déchiffrée

 

   Par Yellow Girl, le 27 juin 2010

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