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La CIA a déporté et torturé des personnes en Europe, une enquête de Giulietto Chiesa
Vidéo # 1564 en Italien, sous-titrée en Français ( ST ), insérée le Mercredi 16 Juin 2010 à 11h 14m 06s dans la catégorie "Génocides, Crimes contre l'Humanité, Crimes de guerre, et Colonisation"
Durée : 12 min 23 sec
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Cette vidéo est un interview du député européen Giulietto Chiesa, auteur du livre "Les prisons secrètes de la CIA en Europe" ("Le carceri segrete della CIA in Europa").
Qui est Giulietto Chiesa ?
Giulietto Chiesa (né le 4 septembre 1940 à Acqui Terme) est journaliste et homme politique italien. Il était député européen, élu pour la circonscription italienne du Nord-Est sur la liste indépendante d'Antonio Di Pietro et d'Achille Occhetto. À Bruxelles, il a d'abord siégé dans le groupe parlementaire ADLE qu'il a quitté pour le groupe socialiste. Pour les élections européennes de 2009, il était candidat en Lettonie, pour la liste russophone Pour les droits de l'homme dans une Lettonie unie, mais il n'a pas été élu.
Au Parlement européen, il était membre titulaire de la Commission du commerce international, membre suppléant de la Commission de la culture et de l'éducation, et membre du groupe d'amitié parlementaire Union européenne-Russie (il parle d'ailleurs très bien russe).
Ancien correspondant de L'Unità et de La Stampa à Moscou, il s'est lié à Mikhaïl Gorbatchev et a fondé avec lui le World Political Forum. Il est également membre du Valdai International Discussion Club.
Il est membre de la conférence « anti-impérialiste » Axis for Peace et milite pour la réouverture d'une enquête internationale indépendante sur les attentats du 11 septembre 2001, car il considère la version que donne le gouvernement américain de ces événements incomplète et erronée.
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Giulietto_Chiesa ().
Il parle ici des "extraordinary renditions", ces enlèvements arbitraires de citoyens du monde, qui ne sont ni encadrés par la loi, ni par aucun juge, ni par aucune autorité légale qui garantisse les droits pourtant fondamentaux et inaliénables de la personne. Les personnes enlevées ne possèdent ainsi aucun recours, elle ne peuvent en aucun cas prétendre à un avocat, ou se défendre de quelque manière. Elle ne peuvent même pas appeler leur famille, et sont complètement isolée du monde extérieur, comme du monde de la loi et des droits.
Le but de ces enlèvements iniques : emmener la personne dans un endroit secret pour la torturer, sous prétexte de lui sous-tirer des informations qu'elle possèderaient, et tout cela dans le cadre de "la guerre contre la terreur". Démentiel...
Il
faut toujours se souvenir, et propager cette idée à tous,
qu'avant d'être ceci ou cela, on est humain, on est né humain,
et qu'à ce titre, on bénéficie de droits fondamentaux
inaliénables.
Toute tentative d'atteinte ou de limitation de ces droits
est une escroquerie intellectuelle opérée par les fascistes.
POINT FINAL.
Tout le reste, c'est de la justification, ce sont des prétextes, c'est des mensonges, de la manipulation, et de la barbarie.
Et tout cela se passe AUSSI en Europe ! C'est ahurissant !
La seule explication possible : il y a des traîtres dans l'Union Européenne, il y a des collabos au sein de certaines administrations, de certaines organisations policières, de certaines forces armées, c'est un évidence. Ces personnes doivent être impérativement traquées par tous les ordres de justice (au niveau national, européen, et mondial) afin de les débusquer, de les juger, et de les mettre hors d'état de nuire. Ce sont des traîtres à l'humanité, coupables de crimes contre l'Humanité, et l'histoire a leur a toujours donné tort.
Et là où l'on mesure la gravité des agissements des services secrets et de leurs collabos, c'est lorsque la commission européenne chargée d'enquêter sur le sujet, révèle au monde que des innocents ont été l'objet de ces crimes immondes. Attention ! : cela ne légitime en aucune façon le fait de torturer de "vrais" terroristes, mais cela démontre définitivement à 100% que non seulement ces actes sont iniques, mais encore absolument inefficaces tant on arrive à un résultat aussi désastreux.
Giulietto Chiesa explique d'ailleurs que s'agissant du cas d'Abou Omar, kidnappé avec le soutien des services secrets Italiens, le SISMI, le Général Pollari a démenti l'implication des ses services malgré la preuve formelle obtenue lors de l'enquête par le procureur Spatana : nous touchons là à l'un des points essentiels du problème : le mensonge flagrant et la trahison du public, des citoyens, qui sont pourtant ceux qui payent les salaires de ces traîtres iniques.
Tant
que les nations permettront que les mensonges perdurent dans les corps des États,
sans que leurs auteurs soient fermement condamnés,
la démocratie restera une illusion,
et le monde un repère de traîtres impunis et prolifiques.
Il poursuit en expliquant que les résumés terroristes étaient transportés dans des avions privés affrétés par la CIA, "au mépris de toutes les lois".
Non seulement l'Europe a été le théâtre de tortures, mais a permis le transit et la déportation vers al torture de milliers de prisonniers vers des centres situés au moyen-orient ou dans certains pays de l'Est !
"Cette
enquête du Parlement montre
que presque tous les services secrets européens
ont participé de manière directe ou indirecte,
que les gouvernement savaient de manière directe ou indirecte.
Cette commission européenne a découverte que l'Europe,
sous bien des aspects, n'est plus souveraine."
Giulietto Chiesa
Et ça continue avec Obama qui avait pourtant promis de faire cesser tout cela pendant sa campagne ! :
Obama
continue et amplifie les horreurs
de Bush, de Cheney, et de Rusmfeld...
En analysant les ordres signés le 22 janvier par le président américain Barack
Obama, on peut voir que les États-Unis vont continuer à être fortement impliqués dans des pratiques illégales telles le kidnapping, la détention secrète et la
torture. Ces ordres mettaient apparemment fin à la torture et à un réseau de camps de prisonniers de la Central Intelligence Agency (CIA).
Le Los Angeles Times a cependant publié un article sur ces ordres qui montre qu’ils vont encore permettre le recours à la « restitution extraordinaire » par la CIA. Par cette pratique, les Etats-Unis kidnappent des individus qui sont prétendument des terroristes et les envoient dans des pays qui pratiquent la torture.
Obama n’envisage pas seulement de conserver ce type de restitution, mais il prévoit l’utiliser encore plus que l’administration Bush. Le Los Angeles Times a cité anonymement des officiels du renseignement américain qui affirment que, «
Le programme de restitution pourrait être sur le point de jouer un rôle plus important dans l’avenir car c’est le principal mécanisme qui existe encore, à part les frappes de missiles Predator, permettant de retirer de présumés terroristes de la circulation. »
Le journal cita aussi anonymement un officiel de l’administration Obama défendant la restitution extraordinaire. « Certains outils doivent évidemment être maintenus :
on doit pouvoir encore s’en prendre aux terroristes », a-t-il déclaré. « Les conseillers juridiques qui travaillent là-dessus ont considéré la restitution extraordinaire. C’est un sujet controversé dans certains milieux et ça a provoqué toute une réaction en Europe, mais si certaines conditions sont respectées,
c’est une pratique acceptable. »
Ces révélations soulignent le véritable contenu des ordres signés par Obama lors de ses premiers jours à la présidence, qui ont été présentés en grandes pompes par les médias comme la répudiation de la politique étrangère de l’administration Bush. En fait, ces ordres laissent intacts le cadre légal et les pratiques criminelles justifiés par « la guerre contre le terrorisme ».
La restitution extraordinaire est l’une des pratiques les plus infâmes de l’impérialisme américain. Parce que les
États-Unis insistent qu’ils n’ont pas à dévoiler les noms de ceux qui ont été enlevés, il est difficile de connaître le nombre de cas de restitution. Ce nombre se situe probablement dans les milliers.
Une enquête menée par le Parlement européen a déterminé que la CIA avait procédé à
1245 vols dans l’espace aérien européen ou fait des escales à des aéroports européens entre 2001 et
2005.
La restitution est clairement illégale sous la loi internationale et américaine ainsi que selon les lois des pays où celui qui a été enlevé se trouvait. Les victimes de restitutions extraordinaires n’ont
aucun moyen de protester leur enlèvement ou même de connaître les accusations ou les preuves contre
eux. Il y a eu plusieurs cas documentés où l’identité de la personne s’est avérée ne pas être la
bonne. De plus, on sait que ceux qui sont enlevés ont été envoyés dans des pays où ils ont été torturés, tels l’Afghanistan, la Syrie, la Jordanie, l’Égypte et le Maroc.
Dans un des cas, un citoyen allemand, Khaled Masri, fut capturé en Macédoine en 2003 et remis à la CIA. Masri a décrit son supplice en 2007 : « J’ai été remis à la CIA et j’ai ensuite été déshabillé, battu sauvagement, enchaîné, on m’a mis une couche, on m’a drogué, enchaîné au plancher d’un avion et envoyé en Afghanistan où j’ai été emprisonné dans une cellule épouvantable pendant plus de quatre mois. »
Le compte rendu de Masri de son enlèvement concorde avec les autres témoignages de ceux qui ont réussi à sortir des goulags de la
CIA.
En 2002, un citoyen canadien, Maher Arar, a été arrêté à l’aéroport JFK de New York. Selon le site web d’Arar (www.maherarar.ca), « Douze jours plus tard, il fut enchaîné et envoyé par avion jusqu’en Syrie, où il fut détenu dans une étroite cellule qui ressemblait à une « tombe » pendant dix mois et dix jours avant d’être déplacé vers une meilleure cellule dans une prison différente. En Syrie, il fut battu, torturé et on le força à faire de fausses confessions. »
Une commission d’enquête canadienne a ultimement déterminé qu’Arar avait été arrêté à
tort.
Dans un autre cas tristement célèbre, un ecclésiastique égyptien résidant en Italie, Abou Omar, fut enlevé et envoyé dans son pays natal où il fut torturé. Les agents de la CIA qui ont réalisé l’opération sont poursuivis au criminel en Italie, mais ils ont fui le pays pour éviter les poursuites judiciaires.
Pendant ce temps, l’ordre d’Obama, qui ferme prétendument le réseau de prisons secrètes de la CIA,
permet une exception pour « les établissements qui servent uniquement à détenir les individus à court terme, sur une base transitoire ». L’expression « court terme » n’est pas définie.
Cette clause permettra au système de prison secrète de la CIA de fonctionner plus ou moins comme elle le faisait sous l’administration
Bush. Alors que sous cette administration, les prisonniers pouvaient être détenus indéfiniment dans les trous noirs de la CIA, dans de nombreux cas les prisons de la CIA (plusieurs d’entre elles étaient situées en Europe de l’Est) servaient de stations transitoires pour les prisonniers qui devaient être envoyés à des régimes où les détenus étaient soumis à la torture.
Obama n’a pas remis en question la prétention de l’administration Bush, justifiée de façon pseudo-légale, que le président peut déclarer tout individu (citoyen américain ou non) comme étant un « combattant ennemi », le faire arrêter secrètement et l’emprisonner indéfiniment, tout cela sans même qu’un juge puisse réviser les décisions.
Obama n’a pas non plus abrogé le système de tribunaux militaires irréguliers pour juger ceux que les
États-Unis attrapent dans leurs filets.
En ce qui a trait à l’usage de la torture par l’armée américaine et la CIA, Obama s’est gardé une bonne marge de manœuvre. Alors qu’un ordre affirme de mettre fin au genre d’interrogatoire qui ne sont pas autorisés par le manuel des règles de l’armée,
Obama a proposé que soit créé un comité qui étudiera les façons de changer le manuel pour permettre de nouvelles façons de mener les
interrogatoires.
Même l’ordre largement acclamé de fermer la prison de Guantanamo n’a rien changé dans les faits. Les prisonniers actuels de Guantanamo, tout comme les futurs « prisonniers », pourront être le sujet d’une restitution extraordinaire sur un simple ordre du bureau exécutif.
De plus, Obama a donné l’assurance que son administration ne va pas enquêter ou poursuivre les hauts responsables, y compris des membres de l’administration Bush comme Dick Cheney, Donald Rumsfeld et Alberto Gonzales, qui portent la responsabilité des politiques de torture et de détention illégale.
L’administration Obama demande à un juge d’une cour fédérale de San Francisco de mettre fin aux procédures contre l’ancien responsable du ministère de la Justice, John Yoo, qui a écrit les célèbres mémos justifiant la torture pour l’administration Bush. La cause a été amenée par José Padilla, ce citoyen américain qui a été détenu sur un navire de la marine américaine et torturé pendant des années.
Le département de la Justice cherche aussi à mettre un terme à une autre cause liée à Padilla dans laquelle sont impliqués l’ancien secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld, l’ancien adjoint au secrétaire à la Défense, Paul Wolfowitz et l’ancien procureur général, John Ashcroft.
Tant que la « guerre contre le terrorisme » continuera (et Obama a promis que ce sera le cas), tous les gestes illégaux qui y sont liés vont eux aussi continuer. La guerre contre le terrorisme est en fait un euphémisme pour l’intensification par Washington de la violence à l’étranger et pour les attaques contre les droits démocratiques aux
États-Unis mêmes, mesures implémentées pour défendre les intérêts du capitalisme américain.
Le fait qu’Obama défende et préserve les éléments criminels de la guerre contre le terrorisme, bien que présentés sous une forme différente, ne doit surprendre personne.
La torture, la restitution extraordinaire, les tribunaux militaires, les prisons secrètes, tout cela fait en réalité l’objet d’un consensus au sein de l’élite dirigeante américaine, défendue par le Parti démocrate tout autant que le Parti républicain. L’information sur ces mesures a été donnée aux dirigeants démocrates au Congrès, qui les ont approuvées, sous l’administration Bush. Les démocrates n’ont rien fait pour changer ces politiques après leur victoire écrasante lors des élections au Congrès en 2006 et ils ne feront rien cette fois encore.
Article original en anglais, WSWS, paru le 3 février 2009. © WSWS.
Source : http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=12233 ().
Tous
ces
gens on trahi en connaissance de cause tous les traités,
toutes les conventions internationales, toutes les constitutions des
nations,
toutes les lois en vigueur, toutes les valeurs de l'Humanité,
ainsi que l'Humanité elle-même.
Ce sont d'immenses
criminels
que chacun a le devoir de dénoncer devant le verdict solennel de la
conscience publique.
Un vidéo qui dévoile superbement les opérations immondes de la CIA. Cette agence est une vraie saloperie, un repère de nazis à supprimer ou à détruire le plus rapidement possible, pour le plus grand bien de l'Humanité.
À voir absolument ! Un must.
Compléments :
Nota Bene 1 :
Sur le même sujet, ne manquez surtout pas :
- La courte vidéo "Thierry Meyssan : l'OTAN a enlevé et torturé plusieurs centaines de personnes en Europe ces dernières années", également visible sur ce site, [ici].
- Mon article "Fascisme et torture aux États-Unis" visible [ici] (), complété de "Torture made in USA", un extraordinaire documentaire de Marie-Monique Robin, également visible sur ce site, [ici].
Nota Bene 2 :
La mention "100% IMPURS PORCS FASCISTES" n'a absolument aucune connotation religieuse, et fait directement référence, de manière ironique, à la mention "100% PUR PORC" apposée sur certains produits alimentaires.
Nota Bene 3 : sur le même sujet, ne manquez pas "CIA : guerre secrète en Europe", une vidéo également visible sur ce site, [ici].
Nota Bene 4 : si vous souhaitez regarder d'autres vidéos relatant ce genre de méthodes des services secrets, ou sur le réseau Gladio, cliquez [ici].
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