Cette vidéo est un exposé de Raoul Marc Jennar sur l'AGCS (Accord Général sur le Commerce de Service) et dévoile aussi ce qu'est vraiment l'OMC.

Qui est Raoul Marc Jennar ?

Raoul-Marc Jennar (né en Belgique et de nationalité belge) est docteur en science politique. Il est diplômé des universités belge et française.

Il fut tête de liste du NPA aux européennes de 2009 dans la circonscription Sud-Est, mais ne fut pas élu. Déçu et en désaccord avec la ligne politique de construction du NPA, il démissionna le 08 avril 2010 et rendit public un texte expliquant sa position.

Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Raoul-Marc_Jennar 

La définition alambiquée et frelatée de l'AGCS donnée par Wikipédia :

L'Accord général sur le commerce des services (AGCS, ou GATS en anglais pour General Agreement on Trade in Services) constitue l'annexe 1B de l'Accord de Marrakech instituant l'Organisation mondiale du commerce (OMC) en 1994. Il s'agit d'un accord multilatéral de libéralisation des échanges de services, qui selon ses promoteurs vise à apporter une utilisation plus efficace des moyens de production en favorisant l'avantage comparatif des pays concernés, tandis que ses détracteurs y voient menace pour l'universalité des services publics.

Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Accord_général_sur_le_commerce_des_services ().

Donc déjà, au commencement, il y a des promoteurs, des personnes que nous ne connaissons pas, qui travaillent pour on ne sait pas qui, à l'origine de ce cet "accord". Tout cela est l'antithèse de la démocratie, c'est donc du fascisme déguisé et mis en œuvre par des ennemis des peuples et des nations, par des personnes qui veulent imposer leur vues et leur ordre dictatorial par la ruse et la fourberie au reste du monde.

Ensuite "une utilisation plus efficace des moyens de production", c'est un leurre habile qui désigne en réalité une pression accrue sur les travailleurs pour faire baisser les coûts de production et augmenter les profits des entreprises, principalement des multinationales. C'est une autre fourberie typique du néo-libéralisme, un mensonge habillé du libéral-fascisme.

Enfin, les détracteurs de l'AGCS mettent plus en avant les dangers immenses suivants :

• Les critiques adressées à cet Accord sont en substance les mêmes que celles concernant le GATT et, depuis 1994, l'OMC : présence d'éléments de supranationalité sans contrepartie démocratique, opacité autour des négociations, et enfin asymétrie des thèmes libéralisés, où les grandes puissances industrielles accèdent à de nouveaux marchés de biens et services tout en continuant à surprotéger leurs secteurs agricoles respectifs. Cette dernière critique est d'ailleurs reprise par le groupe du G22, regroupant les pays du Sud opposés aux subventions agricoles, qui ont fait échouer les négociations de Cancún en 2003 faute d'accord liant services et agriculture.

• Les groupes altermondialistes reprochent pour leur part à l'AGCS de faire partie d'un agenda néolibéral qui, dans le cas particulier des services, prendrait le pas sur le bien-être réel des populations concernées, en se concentrant uniquement sur la marchandisation et la valorisation commerciale de la notion de services publics essentiels (tels l'éducation ou le système de santé). Le simple fait que des secteurs il y a encore peu considérés comme du domaine réservé de structures étatiques puissent faire l'objet de négociations d'ouverture présagerait selon eux à terme de la disparition d'un certain pouvoir de régulation des États.

• Le traité s'applique à toutes les mesures qui affectent le commerce des services, que ces mesures soient prises par les autorités gouvernementales centrales, régionales, locales ou non-gouvernementales dans l'exercice de délégations. 
  Selon l'AGCS, les subventions sont reconnues comme des obstacles éventuels au commerce des services et les États qui prennent des engagements dans un secteur de service doivent signaler toute subvention accordée dans ce secteur comme limitation au principe du traitement national .
  Pour parler clair, cela signifie que toute autorité locale ou nationale aura un champ de manœuvre très limité.
  Que pensez-vous d'un monde où votre mairie ne pourra pas s'opposer à une station d'épuration privée sur son territoire communal, ne pourra plus subventionner les services de restauration scolaire sans qu'une firme ne lui demande compensation pour concurrence déloyale?
  Que pensez-vous d'un monde où on ose remettre en question l'intérêt national de nos forêts et de nos parcs naturels dans un traité?
  Comment un état pourra penser sur le long terme sa politique d'énergie alors qu'un traité lui impose une libéralisation à outrance dans ce secteur?
  L'AGCS est la remise en cause de notre souveraineté car cet accord casse les principes de démocratie à tous les niveaux: local, régional et national.
  Source : http://horsagcslogo.chez-alice.fr/index.html ().

Il faut savoir aussi que des municipalités et collectivités territoriales de plusieurs pays ont décidé de se coordonner pour protester contre la mise en place de cet accord, et se sont déclarées "Zone hors AGCS".

La réalité de la nature de cet accord :

Raoul Marc Jennar commence son exposé par une brève description de l'OMC.

Il affirme notamment que :

 "L'OMC est l'institution la plus puissante du monde." 

 "Par l'ampleur des matières qu'elle traite, 
 l'OMC est aujourd'hui une institution qui couvre 
 tout le champs de la vie quotidienne des êtres humains." 

 "Appliquer des règles aux activités de services, 
 c'est appliquer des règles à notre vie quotidienne. 
 Ce n'est rien de moins que l'ambition 
 de l'Accord Général sur le Commerce des Services." 

Puis, il développe son exposé autour de son thème central : l'accord sur les services.

Il affirme notamment que :

 "Il s'agit non pas de réguler les activités 
 de ceux qui font commerce des services, 
 il s'agit de déréguler les dispositions normatives 
 des États et des collectivités territoriales en matière de services." 

 "C'est un accord irréversible."

 "C'est un accord démoraticide, un accord qui tue la démocratie." 

Outre les nombreux aspects choquants de cet accord, le fait que celui-ci n'a pas de fin est très révélateur et plutôt inquiétant : c'est un plan du Nouvel Ordre Mondial pour aller, PAS à PAS mais SÛREMENT, vers des buts bien précis. Jamais on a vu de mémoire d'homme un accord dont les éléments constitutifs sont en perpétuelle négociation et développements.

Au fur et à mesure de son exposé, on prend conscience de choses effroyables :

 Le dessein de l'AGSC, comme de l'OMC, 
 c'est la destruction de toute autorité étatique, régionale, ou locale, 
 de toute protection et avancée sociale, 
 afin de permettre un pouvoir et une conquête sans limite 
 de tous les aspects de la vie des êtres humains, 
 et maximiser ainsi à outrance, et sans aucune considération pour les gens, 
 les profits des multinationales, 
 en rendant définitivement chaque individu captif et assujetti à ce système pervers. 

 Voilà l'œuvre du libéral-fascisme : 
 Transformer le Monde entier en une marchandise, 
 faire baisser les salaires et détruire les acquis sociaux qui minorent les profits, 
 et transformer par la ruse, le mensonge, et la fourberie, 
 tous les citoyens en consommateurs obligés et dépendants, 
 sans qu'aucun contre-pouvoir ne puisse les en délivrer, 
 ou que ceux qui tirent profit de cet esclavagisme marchand 
 ne puissent être jamais contrôlés et stoppés. 

 MONSTRUEUX ! 

Une vidéo d'un exposé remarquable, clair, didactique à souhait, qui permet de se rendre compte par soi-même des projets diaboliques des ploutocrates fascistes du Nouvel Ordre Mondial. Un must. À voir absolument !

Nota Bene 1 : la vidéo est tronquée, mais on en sait bien assez pour se faire un idée très précise des buts de cet accord qui est un crime contre les peuples, États-nations, et le démocratie en général.

Nota Bene 2 : sur le même sujet, voyez aussi "L'OMC pour les nuls", une vidéo également visible sur ce site, [ici].