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La "BioDynamic Signature", le système d'identification biométrique qui ne nécessite aucune puce RFID sous-cutanée
Vidéo # 1674 en Français () insérée le Samedi 3 Juillet 2010 à 2h 13m 06s dans la catégorie "Biométrie, Implants, Puces RFID, Transhumanisme, et Cyborgs"
Durée : 08 min 21 sec
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Cette vidéo est une réalisation d'amateur sur un procédé révolutionnaire de biométrie : la "BioDynamic Signature" de la société israélienne "Idesia".
En voici une description, tirée du site même de la société :
Capturer la signature électronique d'une personne
Israël, 19Juin 2005
Les méthodes traditionnelles d'identification comme les empreintes digitales ne sont pas
très précises, selon Idesia. C'est pourquoi la société israélienne a mis au point une nouvelle technologie biométrique qui permet d'identifier
la signature naturelle et unique électro-biodynamique (BDS ™) des individus.
Par Nicky Blackburn
Quand il s'agit de dispositifs biométriques, l'image traditionnelle des méthodes telles que la capture des empreintes digitales et palmaires, ne sont pas
très précises, selon Baruch Levanon, CEO et co-fondateur de la start-up e israélienne
Idesia. La biométrie est une forme de vérification - comme pour les empreintes digitales - qui utilise
une technologie pour identifier les caractéristiques particulières à l'intégrité physique d'un individu.
« Le fait que vous puissiez identifier une personne avec succès est presque aléatoire », explique
Levanon. « En fin de compte, aucune des méthodes biométriques du marché peut
avoir une fiabilité de 100 pour cent. »
Cela pourrait être en train de changer, selon Levanon. Idesia a développé une nouvelle technologie biométrique qui permet d'identifier
la signature naturelle et unique électro-biodynamique (BDS ™) des individus. La signature électronique est basée sur les signaux électroniques de notre corps, les signaux que nous donne automatiquement et en permanence nos battements de
cœur, notre cerveau, et la fonction respiratoire. Il n'ya pas deux personnes ont la même signature.
Ce qui rend cette technologie encore plus attrayante, dit Levanon, est le fait que, contrairement aux solutions existantes, la signature électronique Idesia
peut être capturée avec une relative facilité, et aussi, de manière significative, à
une fraction du prix des autres procédés, et qui en fait adapté aux produits électroniques grand public.
« Il s'agit d'une percée technologique qui permettra de rendre l'industrie biométrique
ordinaire et acceptée », a t'il déclaré.
Le domaine de la biométrie est en pleine croissance. Il y a presque trois ans, personne ne savait ce que la biométrie
était, mais maintenant tout le monde est aujourd'hui familier avec ce terme. « Au départ, elle était reliée à la criminalité - le FBI et la police », dit Levanon. « Aujourd'hui,
son image est différente. Les gens reconnaissent que l'utilisation de technologies biométriques
peut leur rendre la vie beaucoup plus facile. Ils se rendent compte que c'est pour leur propre confort et sécurité. »
Les chiffres étayent cette thèse. Le cabinet d'analyses, Frost & Sullivan estime que les recettes sur le marché mondial
de la biométrie passera de 300 millions de dollars en 2003 à 3,2 milliards de dollars 2008.
Une grande partie de cette prise de conscience a émergé dans le sillage du 9 / 11,
et l'accent est davantage mis sur la sécurité aux frontières, les aéroports et les lieux de travail. Le recours croissant aux opérations virtuelles a toutefois aussi eu un impact. Les entreprises
sont aujourd'hui désespérément à la recherche de moyens plus sûrs pour identifier les utilisateurs qui se connectent aux réseaux publics ou privés, ou qui effectuent des transactions financières sur Internet.
En conséquence, les experts de l'industrie prédisent que les applications biométriques développées pour aider à sécuriser les transactions financières - en particulier pour l'e-commerce
(), ou
le m-commerce
()
à travers les PC, les PDA et les téléphones cellulaires - auront la croissance
la plus forte du marché.
Idesia a été fondée au début de 2004 par le Dr Daniel Lange - un ingénieur en électronique et l'inventeur de la technologie BDS ™, Levanon, et Yossi Gross, qui a précédemment travaillé chez Elan Medical Technologies, et VisionCare Technologies ophtalmique. Au départ, les trois hommes ont investi leur propre argent dans la technologie, mais en 2004, la sécurité société de logiciels d'Aladdin Knowledge Systems, a investi 1,2 millions de dollars (CAN) dans les start-up de première ronde de financement, à une valeur d'entreprise de 6,2 millions de dollars (CAN). La compagnie a été appelée C-signature, mais plus tard, les fondateurs changé le nom pour
Idesia.
Les capteurs tactiles inventés par Idesia.
Le principe de base de la technologie Idesia est que l'utilisateur touche le petit capteur BDS ™ pendant un maximum de 7-8 secondes, selon le niveau de précision requis, et le capteur sera alors capable d'identifier la signature électronique de cette personne. Aucun lecteur dédié est nécessaire.
Touchez le capteur, et vous êtes reconnus.
« Cette technologie est idéale pour le marché de l'électronique de consommation, car les capteurs sont plus petits et plus durables que
ceux des autres méthodes, ils sont faciles à utiliser, nécessitent peu d'énergie et sont beaucoup, beaucoup moins cher que les autres », dit Levanon.
« C'est très important lorsque vous vous adressez à un marché de masse. »
Il souligne, par exemple, que la technique des empreintes digitales - qui domine aujourd'hui environ 50%
du marché de la biométrique, et qui est l'une des options biométriques les moins coûteuses,
reste encore relativement cher par rapport au capteur BDS ™ parce qu'elle est basée sur le silicium.
Elle est aussi très fragile : des capteurs d'empreintes digitales ont déjà été ajoutées
aux Thinkpad d' IBM, et un certain nombre de problèmes d'entretien se sont manifestés.
« Si vous laissez tomber par accident un stylo sur le capteur, il se casse », insiste Levanon.
Le capteur BDS ™ d'Idesia est un capteur est assez bon marché, assez petit, et suffisamment durable pour être ajouté à
des périphériques PC, comme des claviers, souris, ou des disques de stockage USB,
des téléphones mobiles, des assistants personnels, ou même des cartes de crédit, cartes à puce, et cartes d'identité, dit Levanon. Les utilisateurs seront en mesure d'accéder en toute sécurité
et avec aisance à leurs dossier de santé, leurs comptes bancaires, ou les réseaux
sécurisés.
L'objectif de l'entreprise est de vendre la puce BDS ™ aux clients OEM de fabrication de produits microélectroniques biométriques. La première compagnie
d'accord OEM a été réalisé avec Aladdin, qui utilise le capteur BDS ™ pour
développer une solution sur mesure biométrique pour l;a solution eToken d'Aladdin, un dispositif d'authentification USB. Le premier de ces nouveaux appareils est attendu sur le marché au milieu de 2006.
Idesia, qui emploie à peine huit membres de personnel, est en train de négocier avec des entreprises dans le domaine de l'électronique grand public.
Nous sommes particulièrement intéressés par les marchés de la communication et des logiciels.
Des opérateurs ont déjà commencé à introduire sur le marché des téléphones mobiles avec des capteurs d'empreintes digitales.
« La tendance dans la sphère des communications est de payer pour les services et le contenu, pas
pour le temps », affirme Levanon.
« Les opérateurs cellulaires sont désespérément à la recherche de nouveaux services qu'ils peuvent offrir à leurs abonnés. »
La société envisage également, toutefois, de développer des produits finis,
le plus souvent avec des partenaires stratégiques. La première société de produits prêts à l'emploi sera le BDS ™ Smart Card, une carte biométrique qui
incorporera un ID pouvant être utilisé pour l'e-commerce et les transactions par carte de crédit.
Mis à part le marché de l'électronique de consommation, Idesia prévoit également d'entrer dans le domaine lucratif de la sécurité intérieure, et se sent désormais suffisamment mature pour commencer à explorer le marché américain, qui est le leader sur le marché dans cette industrie. La société a approché
aussi le gouvernement des États-Unis, et est en pourparlers avec les principaux entrepreneurs
des États-Unis et du Canada dans le but de trouver des partenaires stratégiques dans
ces régions.
Bien que le marché biométrique soit encore jeune, il existe déjà de nombreux acteurs industriels
qui se disputent le marché. Actuellement il y a environ 200 entreprises actives dans ce domaine, mais aucune d'entre
elles, selon Levanon, n'a réussi à capter plus de 9% de part de marché.
Levanon afirme : « Nous pouvons maintenant aborder des fabricants avec une technologie qui est à la fois moins coûteuse et plus facile à
utiliser. »
Idesia est maintenant à la recherche d'un financement de 7,4 millions de dollars (CAN) pour financer les prochaines étapes de
son développement. La société est en négociations avec des sociétés israéliennes
et étrangères de capital-risque, et est également en pourparlers avec un partenaire stratégique potentiel. La société espère également
clore une ou deux nouvelles ententes de licences cette année, probablement dans le domaine de
la sécurité nationale et des technologies de l'information.
Levanon estime que Idesia va s'introduire sur le marché beaucoup plus rapidement que Power Paper,
son ancienne société.
« C'est le bon moment pour la technologie Idesia, a t-il expliqué. «Nous avons émergé avec une technologie de pointe
sur un marché qui est en plein essor. En cinq ans, je crois que nous allons devenir une entreprise très importante et significative dans le secteur de la biométrie. À l'avenir, les technologies biométriques seront intégrées dans tout ce que nous touchons ».
Source : Idesia.
Traduction par BlueMan.
Comme quoi, la puce RFID n'est pas la panacée...
Ce qu'il faut bien comprendre, c'est que l'avenir de l'identification va être plus furtif que l'on croit : on va pouvoir progressivement détecter qui est qui, sans même que la personne concernée ne s'aperçoive qu'on vient de procéder à son identification, et cela est très grave, car chacun sera lors pisté en temps réel, et la liberté telle que nous la connaissons risque de disparaître.
Il est étonnant qu'aucun débat national ne soit apparu ici et là pour soulever et résoudre les problèmes d'éthique, de respect de la vie privée, et des droits des individus, que posent ces nouvelles technologies hyper- intrusives. Peut-être est-ce voulu, ou peut-être les hommes politiques sont-ils encore plus inconscients que nous ne le pensons ?
Une vidéo à voir pour connaître cette nouvelle technologie, et commencer à prendre conscience de ce qui nous attend.
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