Cette vidéo est une série de documentaires de l'émission "Capital" de la chaîne française commerciale "M6" sur les agissements en Afrique de la société pétrolière ELF.

Synopsis :

Coups d’Etat, ventes d’armes, corruption : Elf (aujourd’hui Total), un instrument de diplomatie française dans le monde.

Au Congo, le pétrole a bâillonné la démocratie.

La société Elf, devenue Total, avec l'entier appui complice des autorités françaises, a manœuvré en coulisse pour s'assurer la mise en place d'un pouvoir congolais aussi bienveillant que compromis, et le retour d'une dictature depuis 1997. 

La plus invraisemblable affaire politico-financière de ces dernières années, l’affaire ELF.

ELF qui a longtemps été la plus importante entreprise française, c’est aussi celle qui réalisait le plus de profit, problème, une partie de ces bénéfices auraient été détournés entre 1989 et 1993 : 3 milliards de francs, c’est l’estimation en général admise, auraient disparus des caisses de la plus profitable entreprise française.

L’affaire ELF, c’est un véritable thriller, un véritable feuilleton ou se côtoient des chefs d’Etats africains, des hommes politiques, des hommes de l’ombre, des intermédiaires, à la réputation parfois sulfureuse, dans certain cas richissimes, un ancien président de la compagnie qui a été incarcéré en prison.

Ou sont passés les milliards d’ELF ?
Comment fonctionnaient les commissions?
Comptes secrets, argent liquide, caisse noir, pourquoi le système a-t-il dérapé et qui en a profiter ?

Source : Internet.

Le point de vue du journal français "Libération" :

A la question «Qui a volé les milliards d'Elf?», l'ensemble de reportages de Capital apporte des réponses, mais pas de révélations. Intermédiaires, cadres d'Elf, partis et hommes politiques africains ou français, ces catégories sont connues depuis longtemps. Mais la justice elle-même n'a pas réussi à dévoiler les destinataires de ces financements politiques. Comme dans chaque enquête consacrée à l'affaire Elf, on croise Loïk Le Floch-Prigent, amer, accusateur, mais incapable de citer avec précision des noms, des dates, des lieux, des sommes. «Une commission, c'est de l'argent versé à des intermédiaires qui vont payer des gens influents dans le pays», résume prudemment l'ex-PDG du groupe pétrolier.

On croise aussi l'incontournable intermédiaire André Guelfi, empêtré dans ses souvenirs. Ceux qui n'ont pas voulu répondre aux questions du journaliste Denis Boutelier (comme André Tarallo, l'homme d'Elf en Afrique), ou ceux qui n'ont pas pu (comme Alfred Sirven, enfermé à la Santé) détiennent les dernières énigmes du dossier Elf. Le travail de Capital au Congo vaut pourtant pour son aspect pédagogique, démontrant comment l'argent d'Elf-Congo a été massivement détourné des caisses de l'Etat, laissant un pays exsangue. Mais, là encore, les entretiens avec Pascal Lissouba et Denis Sassou N'Guesso, les deux hommes forts du pays ces dernières années, n'apportent pas de révélations, hormis cette confidence de Lissouba racontant comment André Tarallo lui a remis un million de francs en liquide pour financer sa campagne électorale. Le dernier reportage, qui permet de comprendre concrètement le travail des juges financiers, montre les énormes difficultés pour enquêter sur ce type de dossier. Enfin, nous n'avons pu visionner certaines séquences qui feraient état d'un possible versement d'argent par le président du Gabon, Omar Bongo, au RPR, via l'entremise de Jacques Toubon. Des pressions exercées par Nicolas de Tavernost, le président du directoire de M6, sur les journalistes de Capital semblent mettre en péril la diffusion de ces séquences.

Source : http://www.liberation.fr/medias/0101395085-les-milliards-en-peril-d-elf ().

Cette vidéo n'a pas encore été évaluée, mais s'annonce déjà comme tout à fait passionnante.

Nota Bene : ces reportages ont fait l'objet de pressions pour ne pas être diffusées. Aussi, on peut penser qu'elles contiennent des vérités importes sur des actes odieux et des crimes commis par la société française ELF.