Cette vidéo est un film documentaire de 1h39 de Patricio Henriquez et Luc Côté sur l'histoire terrible d'Omar Khadr, ce jeune Canadien trahi par les immondes des services secrets et du Ministère de la Défense du Canada, et envoyé à Guantanomo pur y être "interrogé".

Qui est Omar Khad ? :

Omar Khadr (né à Toronto le 19 septembre 1986) est un citoyen canadien d'origine pakistanaise, présentement détenu dans le camp de Guantanamo.

Il a été capturé en Afghanistan par les forces armées américaines le 27 juillet 2002 à la suite d’un échange de tirs durant lequel il aurait tué, avec une grenade, un soldat des Special Forces. Lui-même a été blessé dans l'affrontement. Il avait alors 15 ans.

Après avoir plaidé son innocence pendant toutes ces années, Omar Khadr a accepté de plaider coupable (le 25 octobre 2010) à cinq chefs d'accusation : (1) crimes de guerre, (2) meurtre du soldat américain Christopher Speer, (3) complot, (4) soutien matériel au terrorisme et (5) espionnage, en échange d'une peine réduite de sept ans de prison plus une année supplémentaire de détention à Guantanamo, les huit années qu'il y a déjà passées ne comptant pas. S'il plaidait innocent, Khadr risquait la prison à vie pour chacun de ces chefs d'accusation. Le 31 octobre 2010, le jury le condamne à 40 ans de prison [sic !]. Il ne devra en purger que huit, faisant suite à l'entente entre les avocats de Khadr et ceux des États-Unis stipulant qu'il purgerait la peine la plus courte entre les huit ans de détention et la peine du jury.

Après l'élection de Barack Obama, l'avocat David Iglesias, qui avait été contraint de démissionner dans des circonstances polémiques fin 2006, a été chargé, en tant que membre du Judge Advocate General's Corps, de remplir la fonction de procureur à son procès.

Au Canada, son dossier judiciaire a obtenu une couverture médiatique notable en 2009 notamment pour les violations de droits qu'il subit. Son procès a aussi alimenté une vive controverse au Canada en raison du refus catégorique du gouvernement de le rapatrier au pays. Omar Khadr aurait aussi affirmé à plusieurs reprises avoir été torturé et maltraité pendant sa détention.

Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Omar_Khadr ().

Synopsis :

Après avoir plaidé coupable pour tous les crimes qui lui étaient reprochés, le Canadien Omar Khadr a récemment été condamné à 40 ans de prison.

"Vous n'aimez pas la vérité : 4 jours à Guantánamo" de Luc Côté et Patricio Henriquez est un documentaire dérangeant qui fait découvrir la dure réalité de cet enfant soldat, à partir des bandes vidéo inédites d'un interrogatoire de quatre jours mené par des Canadiens.

En juillet 2008, la Cour suprême du Canada a autorisé la diffusion de cet interrogatoire d'une durée de sept heures, gardé secret jusqu'à ce moment-là. Les cinéastes ont choisi les extraits les plus saisissants. Aux confidences de Khadr, s'ajoutent les témoignages de ses avocats, d'experts, de sa mère, de sa soeur, et d'hommes qui l'ont bien connu en prison, permettant ainsi d'éclairer le contexte de son emprisonnement. Ces intervenants commentent l'interrogatoire, racontent la vie de Khadr, signalent l'illégalité de sa détention, dénoncent la violence psychologique de ce dialogue forcé, remettent en question les preuves de sa culpabilité, et soulignent la complicité du Canada quant à la violation des droits fondamentaux du jeune homme.

Source : Programme TV.

Compléments :

Quiconque s'intéresse le moindrement à l'actualité a entendu le nom de ce jeune homme, détenu depuis huit ans à la prison de Guantánamo, pour le «meurtre» d'un soldat américain pour lequel il a plaidé coupable cette semaine. Vous pensiez tout savoir de cette affaire ? Attendez de voir le documentaire "Vous n'aimez pas la vérité : 4 jours à Guantánamo". Le nom d'Omar Khadr ne résonnera plus jamais de la même façon à vos oreilles.

Les réalisateurs Patricio Henriquez (Jutra du meilleur documentaire l'an dernier pour Sous la cagoule - Voyage au bout de la torture) et Luc Côté (Avoir 16 ans) livrent un document fascinant, qui sème l'indignation, sur le sort réservé à cet enfant soldat qui n'avait que 15 ans au moment de son arrestation par l'armée américaine, en 2002.

Henriquez et Côté ont eu accès à du matériel inédit, déclassifié par la Cour suprême du Canada, soit les sept heures d'enregistrement de l'interrogatoire de Khadr menée par des membres du Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS), en février 2003.

Violence psychologique

Le jeune prisonnier, alors âgé de 16 ans, croyait qu'ils étaient venus à Guantánamo pour l'aider. On lui offre à manger, du Subway, du McDo. «Je suis content de vous voir.» Cruelle désillusion. Dès la seconde journée, le ton change. «Promettez-moi que vous allez me protéger des Américains.»

Pendant quatre jours, ces officiers tenteront de faire cracher le morceau à Khadr, encore une fois laissé à lui-même. Usant de violence psychologique, les officiers du SCRS poussent Khadr dans ses derniers retranchements. En vain. «Vous voulez que je vous mente. Vous n'aimez pas la vérité», finira-t-il par lancer, excédé et fatigué.

À ces dérangeantes images d'interrogatoire (à la qualité déficiente), les deux réalisateurs alignent les commentaires, tous plus pertinents les uns que les autres, de la famille, d'amis et de connaissances de Khadr : sa mère, d'anciens compagnons de cellule, ses avocats, un ancien geôlier américain à la franchise admirable (Damien Corsetti), la journaliste Michelle Sheppard du Toronto Star, l'ancien ministre canadien Bill Graham, un psychiatre...

«Ces interrogatoires ont été le prolongement de la torture qu'il subissait», déclare un ancien haut fonctionnaire des Affaires étrangères.

Abandonné par son pays

Des images mettent aussi en doute la version américaine voulant que Khadr soit réellement le meurtrier de l'Américain Christophe Speer, tué dans l'explosion d'une grenade. Un adolescent de 15 ans, encerclé par l'ennemi, aurait-il agi autrement ? Chose certaine, cet enfant soldat balancé dans l'horreur de la guerre méritait mieux que d'être abandonné par son pays, être détenu pendant huit ans sans procès, sans aucune assistance, entre les mains de geôliers qui ont cherché à le briser par tous les moyens.

Il est important de le rappeler, une fois et une autre: d'ici à son rapatriement au Canada pour purger sa peine, dans un an, Omar Khadr demeure le seul ressortissant occidental abandonné par son pays à Guantánamo Bay.

"Vous n'aimez pas la vérité : 4 jours à Guantánamo" est un document unique sur une histoire révoltante, qui rappelle la fragilité des libertés individuelles dans un monde en crise. Et ajoute, si besoin est, à la triste réputation du Canada sur la scène internationale et diplomatique.

Critique du documentaire

On aime l'audace du sujet, la pertinence des intervenants, le travail méticuleux de recherche des faits, la réflexion sur la fragilité des libertés individuelles en temps de crise.

Source : CyberPresse.ca.

 Les preuves s'accumulent, innombrables, 
 pour condamner devant le verdict solennel de la conscience publique 
 les individus malfaisants 
 qui dirigent et infestent les ministères de la Défense et les services secrets. 

 Le sens de l'histoire, c'est que nous les peuples de la Terre 
 avons rejeté et condamné toute forme de fascisme et de déni des droits de l'homme. 

 Voilà pourquoi, tôt ou tard, ces fourbes félons seront condamnés, 
 et pour certains même mis à mort, 
 pour non seulement avoir trahit l'Humanité, 
 mais aussi pour avoir entretenu et instauré 
 la perversité, la cruauté, la haine, la division, et le chaos dans le Monde. 

 Enfin, il est indispensable que chaque citoyen comprenne définitivement 
 la dangerosité extrême des services secrets et des va-t'en guerre, qui en dernière analyse, 
 ont objectivement rempli le monde de douleurs immenses. 
 C'est pourquoi il faut les dénoncer et les combattre sans relâche, 
 pour finalement exiger démocratiquement leur complète disparition. 

Cette vidéo n'a pas encore été évaluée.

Nota Bene :

• Sur l'affaire Omar Khadr, voyez aussi, "Le cauchemar d'Omar Khadr à Guantanamo", une vidéo également visible sur ce site, [ici].
• Pour un meilleur confort auditif, j'ai rehaussé le son de cette vidéo de 7 dB.