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"LQR : la propagande du quotidien" ou la novlangue de la cinquième république
Vidéo # 2655 en Français () insérée le Jeudi 5 Mai 2011 à 10h 36m 07s dans la catégorie "Comportement, Psychologie, Propagande, et Manipulation"
Durée : 52 min 23 sec
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Cette vidéo est un montage d'un enregistrement de Février 2066 de l'émission “Là-bas si j'y suis” animée par Daniel Mermet sur la radio nationale française "France Inter" où Éric Hazan, éditeur et écrivain du livre “LQR : la propagande du quotidien”, est invité à s'exprimer.
Qu'est que la novlangue ?
La novlangue (Newspeak en anglais) est la langue officielle d’Océania, inventée par George Orwell pour son roman 1984 (publié en 1949).
C'est une simplification lexicale et syntaxique de la langue destinée à rendre impossible l’expression des idées subversives et à éviter toute formulation de critique (et même la seule « idée » de critique) de l’État.
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Novlangue ().
Le livre :
LQR : la propagande du quotidien est un livre du chirurgien et éditeur Éric Hazan publié en février 2006 aux éditions Raisons d'Agir. Ce petit essai dénonce la propagande de la langue de bois moderne telle qu'elle est promue par les médias et les élites dirigeantes. Ses 7 000 exemplaires initiaux ont été écoulés rapidement, et un second tirage de 5 000 exemplaires a été imprimé.
« LQR » signifie Lingua Quintae Respublicae, allusion à l'analyse linguistique menée par Victor Klemperer pendant la montée en puissance du Troisième Reich et de sa langue qu'il avait baptisée Lingua Tertii Imperii (la « Langue du Troisième Reich » en latin). L'auteur évoque également les figures de George Orwell se battant contre la novlangue et d'Hannah Arendt dénonçant la banalité du mal.
C'est l'histoire qui a inspiré ce livre : dans la chronique de La Fabrique, Éric Hazan écrit : « De son cachot de Belle-Île, Louis Auguste Blanqui écrit en juin 1852 : "Ils proscrivent les termes prolétaires et bourgeois. Ceux-là ont un sens clair et net ; ils disent catégoriquement les choses. C’est ce qui déplaît. On les repousse comme provocateurs de la guerre civile. Cette raison ne suffit-elle pas pour vous ouvrir les yeux ? Qu’est-ce donc que nous sommes contraints de faire depuis si longtemps, sinon la guerre civile ?". »
LQR est une langue non utilisée par le peuple mais déversée de manière constante par la publicité et les médias telle la novlangue.
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/LQR ().
La quatrième de couverture :
De modernité à gouvernance en passant par transparence, réforme, crise, croissance ou diversité : la Lingua Quintae Respublicae (LQR) travaille chaque jour dans les journaux, les supermarchés, les transports en commun, les « 20 heures » des grandes chaînes, à la domestication des esprits. Comme par imprégnation lente, la langue du néolibéralisme s’installe : plus elle est parlée, et plus ce qu’elle promeut se produit dans la réalité. Créée et diffusée par les publicitaires et les économistes, reprise par les politiciens, la LQR est devenue l’une des armes les plus efficaces du maintien de l’ordre.
Ce livre décode les tours et les détours de cette langue omniprésente, décrypte ses euphémismes, ses façons d’essorer les mots jusqu’à ce qu’ils en perdent leur sens, son exploitation des « valeurs universelles » et de la « lutte antiterroriste ». Désormais, il n’y a plus de pauvres mais des gens de condition modeste, plus d’exploités mais des exclus, plus de classes mais des couches sociales. C’est ainsi que la LQR substitue aux mots de l’émancipation et de la subversion ceux de la conformité et de la soumission.
Données techniques :
Titre
: LQR
Sous-titre : La propagande du quotidien
Auteur : Éric Hazan
Éditeur : Raisons d’agir
Date de parution : 31 Janvier 2006
Format : 17.5 x 11 cm, 123 pages
ISBN: 2-912107-29-6
Ean : 9782912107299
Le point de vue du Monde diplomatique :
Dans un style dense et précis, Eric Hazan démystifie tous ces vocables qui tentent, chaque jour, de nous faire accepter l’inacceptable. L’arme maîtresse dont use et abuse le discours dominant, c’est l’euphémisme : il nomme sa propagande communication, ses licenciements restructuration, ses victimes des exclus. Il substitue au mot « politique », pour se déresponsabiliser, la très fonctionnelle gouvernance, qui positive en s’adaptant aux contraintes extérieures ou aux impératifs de la modernité.
Omniprésent, ce discours opère sur les esprits un véritable « essorage sémantique » : il vide les mots de leur sens, en particulier ceux qui armaient la résistance ou l’utopie émancipatrices. Dès lors, quiconque est imprégné de cette novlangue que l’auteur nomme « langue de la Cinquième République » (Lingua Quintae Respublicae ou LQR) a plus de mal à ne pas se soumettre à l’ordre néolibéral. Car on ne combat pas les maîtres en se laissant gagner par leur langage.
Source : Le Monde dipomatique ().
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Nota Bene : attention, l'émission ne commence qu'à partir de 4:02, après une introduction composée d'extraits divers.
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