LIENS & INFORMATIONS DIVERSES ET VARIÉES DU MOMENT |
Cette collection de vidéos a été mise à jour le Samedi 16 Novembre 2024 à 6h 25m 13s
Les mots tapés dans les champs TITRE et/ou COMMENTAIRE, et qui doivent être séparés par des espaces, représentent des mots clés, partiels ou complets, qui peuvent ainsi être contigus ou disjoints dans le texte. Tri : Catégorie : Présentation du résultat : Normale En LISTE |
"La malédiction de l'or noir" : "BP en eaux troubles" et "Carbonisés : Les pétroliers ennemis du climat"
Vidéo # 2828 en Français () insérée le Vendredi 1 Juillet 2011 à 6h 34m 55s dans la catégorie "Économie, Commerce, Entreprises, et Travailleurs"
Durée : 01 hr 45 min 50 sec
Évaluation des visiteurs : Réception des données en cours... Si rien finalement ne s'affiche, c'est que le serveur de notation est actuellement indisponible. Réessayez ultérieurement.
Afin de ne pas désinformer autrui, merci d'avoir la gentillesse et la sagesse de ne voter qu'après avoir regardé entièrement cette vidéo. |
Cette vidéo est un ensemble de 2 documentaires, concaténés en un seul morceau, présentés dans le cadre d'une soirée "Thema" de la chaîne franco-allemande "Arte" sur le sujet des conséquences épouvantables, et parfois largement méconnues, de l'extraction du pétrole :
"BP en eaux troubles" : réalisé en 2011 par James Brabazon et Greg Palast.
"Carbonisés : Les pétroliers ennemis du climat" : réalisé en 2011 par Inge Altemeier.
"BP en eaux troubles" : synopsis :
Le 20 avril 2010, le complexe pétrolier “Deepwater Horizon” est détruit par une explosion. La marée noire qui en résulte est considérée comme l’une des pires catastrophes environnementales de l’histoire. Enquête
sur la multinationale BP. D’après les conclusions du Congrès américain, l’un des principaux responsables de ce désastre écologique est la multinationale BP. Les dégâts massifs sur l’écosystème de la région, que
l’on impute au groupe, sont dus, pour la plupart, à de simples négligences, ou au non-respect des règles de sécurité élémentaires. Greg Palast, l’un des chefs de file du journalisme d’investigation américain,
enquête depuis vingt ans sur les pratiques du géant pétrolier. Ses périples l’ont mené du golfe du Mexique aux nouveaux territoires convoités par BP dans la partie arctique de l’Alaska, puis vers l’une des
régions les plus polluées au monde, celle des champs pétrolifères d’Azerbaïdjan. Son enquête prouve que le groupe a parfois usé de méthodes pour le moins douteuses afin de s’arroger des contrats juteux. Le
prochain est déjà scellé : jouissant de la bénédiction de leurs États respectifs, BP et l’entreprise publique russe Rosneft ont signé un accord permettant l’exploitation de puits de forage situés en Russie
arctique.
Déjà un an après la catastrophe de la plateforme Deepwater Horizon et le déversement de 650 000 mètres cubes de pétrole dans le Golfe du Mexique, BP crie victoire en déclarant que le pétrole a pratiquement
disparu. Mais la réalité semble différente de la affirmation de BP.
Depuis 20 ans, l’enquêteur Greg Palast est sur la piste de BP et a trouvé que la catastrophe dans le Golfe du Mexique n'est pas le seul pour lequel BP porte la responsabilité. Globalement, BP est impliqué dans
les crimes environnementaux. Depuis le Golfe du Mexique, Greg Palast s’envole pour l’océan arctique pour découvrir que BP y a déversé 750 000 litres de pétrole. Le problème ? BP n’avait pas testé l’état du
gazoduc depuis huit ans. La raison ? Un avocat de la partie adverse explique : « BP réduit ses coûts, avec des conséquences désastreuses. » Dans l’ombre, l’un de ceux qui ont programmé l’équipement de test des
pipelines utilisé par les compagnies, le PIG, explique que tester 1,5 km de gazoduc peut coûter jusqu’à un million de dollars. BP a peut-être économisé des millions de dollars sur le test de ses gazoducs, mais
elle a ainsi empoisonné la dernière région du globe encore intacte.
Greg Palast qui, il y a quelques années, enquêtait sur la catastrophe de l’Exxon Valdez en 1989, révèle qu’en dépit du nom « Exxon » sur le bateau, c’est en fait une compagnie baptisée Alyeska, dont BP est
actionnaire majoritaire, qui a été chargée de contenir la marée noire. Il leur a fallu si longtemps pour effectuer le nettoyage que le pétrole a dévasté 2 000 kilomètres de côtes en Alaska. Le pétrole est
toujours présent sur les plages, 22 ans après la catastrophe.
En Azerbaïdjan Palast a appris par un informateur que BP avait subi une explosion étrangement similaire à celle qui a tué 11 personnes dans le Golfe du Mexique 17 mois plus tôt. BP n’a jamais reconnu l’explosion
en mer Caspienne, qualifiée simplement d’« émission de gaz », et n’a pas publié son rapport interne sur cet incident qui a pourtant entraîné la plus vaste opération d’évacuation jamais réalisée sur une
installation offshore. Et comme le plus grand investisseur étranger dans le pays, et à l'aide des pots-de-vin, BP n'a rien à craindre dans l'état de la police de l'Azerbaïdjan.
À propos du présentateur Greg Palast
Greg Palast est l'un des journalistes d'investigation les plus importants de notre temps. Son livre «The Best Democracy Money Can Buy" a été plus d'un an sur le New York Times bestseller liste. En
Grande-Bretagne, il régulièrement rapporte pour la BBC. Pendant ses recherches en 2000, il a découvert la fraude de l'élection à la présidentielle américaine en Floride. Des milliers d'Afro-Américains ont été
privés de leurs droits de vote, afin d'assurer l'élection de George W. Bush. Pour le documentation "BP en eaux troubles" il était sur les traces de British Petroleum presque 20 ans.
À propos du réalisateur James Brabazon
James Brabazon est un journaliste de guerre primé, documentariste et auteur. Il écrit régulièrement pour des journaux britanniques comme The Observer, The Guardian et Independent. Brabazon a été la première et
unique journaliste à avoir filmé le groupe rebelle LURD au Libéria, qui se sont battus pour renverser le président Charles Taylor. Pour cette documentation, il a reçu deux nominations aux Emmy
Awards.
Source : http://www.arte.tv/fr/Comprendre-le-monde/La-malediction-de-l-or-noir/3963136,CmC=3965792.html ().
"Carbonisés : Les pétroliers ennemis du climat" : synopsis :
Des groupes pétroliers brûlent le gaz naturel généré durant le processus d'extraction et provoquent des dégâts massifs sur l'environnement. Un scandale ignoré du grand public.
Lorsque l'on extrait du pétrole, une immense quantité de gaz naturel est acheminée vers la surface du globe. Or, au lieu de l'utiliser à bon escient, les compagnies pétrolières brûlent cette précieuse matière première, considérée aujourd'hui comme une ressource énergétique primordiale pour l'avenir. Ce processus dit de "gas flaring" fait disparaître chaque année l'équivalent du tiers des besoins européens en gaz naturel, tandis que 400 millions de tonnes de gaz à effet de serre sont relâchées dans l'atmosphère. Il semble toutefois que ce phénomène n'inquiète pas outre mesure les compagnies pétrolières, dont l'unique but reste de puiser dans les réserves d'or noir, au plus vite.
Si ce sont surtout les populations de pays africains comme le Nigeria qui pâtissent de l'exploitation pétrolière, la Russie, plus gros fournisseur de pétrole de l'Europe, est championne du monde en matière de gaspillage de gaz naturel. Pourquoi les compagnies pétrolières du monde entier brûlent-elles sans vergogne ces précieuses ressources ? Et surtout, pourquoi personne ne semble-t-il s'en soucier ?
Inge Altemeier et Steffen Weber embarquent pour un voyage sur du monde de l'industrie pétrolière et mettent en évidence le problème du gas flaring et de ses conséquences sur l'environnement.
Source : http://www.arte.tv/fr/Comprendre-le-monde/La-malediction-de-l-or-noir/3963136,CmC=3963142.html ().
Cette vidéo n'a pas encore été évaluée, mais s'annonce déjà comme de tout premier ordre.
Nota Bene : le début du deuxième documentaire se situe à 52:24. Il possède une image de mauvaise qualité, mais celle-ci redevient normale après une minute ou deux.
|
n'hésitez pas à modifier les filtres de recherche, puis à cliquer ensuite sur le bouton [ Rechercher ] |
Pour toute question ou commentaire, n'hésitez pas à m'écrire en utilisant cette
[PAGE]
.