Cette vidéo est un documentaire sur la montée inquiétante des armées privées sur les différents théâtres d'opérations guerrières dans le monde.

Synopsis :

En 2011, on estime à 40 000 le nombre de mercenaires en Irak ou en Afghanistan. Ils escortent des convois à haut risque, protègent des personnalités ou des ambassades et participent même au combat. Mieux payés que les soldats classiques, ils présentent en outre l'avantage de ne pas apparaître dans les statistiques officielles de mortalité au combat. Récusant le terme de mercenaires, ils se présentent comme des renforts pour les armées occidentales, tandis que leurs détracteurs les accusent d'être incontrôlables et d'avoir la gâchette facile.

En Afghanistan, en Irak, aux Etats-Unis ou encore à Dubaï, enquête sur ces sociétés militaires privées au rôle de plus en plus important dans les conflits modernes.

Source : Internet.

Critique :

Auteur, en 2007, d'une enquête sur la privatisation de la guerre en Irak et en Afghanistan, le grand reporter Patrick Forestier propose un droit de suite bienvenu sur les dizaines de milliers de contractors qui y poursuivent leurs activités. Proposé en complément de Mister Bob, diffusé à 20h50, cet éclairage renvoie surtout à la situation décrite dans Occupation, l'excellent téléfilm récemment diffusé par Arte.

Chargés d'assurer des missions de sécurité, de surveillance ou de protection, les contractors refusent l'appellation de mercenaires (« Nous sommes des sous-traitants privés », corrige un Ecossais) et camouflent sous de nobles intentions des motivations prosaïques (« On y va pour l'oseille », lâche un Français). Ils emploient à moindre coût des agents issus du monde entier, comme ces Népalais mal équipés et payés 500 euros par mois pour protéger l'ambassade britannique à Kaboul.

Le vent commence à tourner pour ces sociétés aux méthodes opaques, décriées pour leurs coûts exorbitants et leurs bavures meurtrières. Mais les plus puissantes, comme Blackwater, rebaptisée Xe, ou Watan Risk, dont le siège est à Dubaï, n'auraient aucun souci à se faire...

Source : Télérama ().

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