Sur les cartes VISA, ce symbole indique que la carte est équipée d'une puce RFID,
et que l'on peut payer sans contact chez certains commerçants qui l'autorisent.

Et hop !, une preuve de plus que les banques se moquent de la sécurité de leurs clients...

Les grands groupes comme VISA, MasterCard, ou autres, ont inséré depuis quelques années une puce RFID dans leur cartes de paiement. Cela permet à l'utilisateur de réaliser des paiements sans contact. Pratique..., oui sauf que ce système n'est pas sécurisé, et pour cause : il n'y a pas d'échange bidirectionnel crypté entre la carte et le lecteur...

Quelques explications :

La puce RFID est un système passif : le lecteur envoie une impulsion électromagnétique qui active par induction la puce RFID, celle-ci émettant alors un ID RFID, c'est-à-dire un signal véhiculant un numéro unique, qui est reçu par le lecteur.

À partir de cet ID RFID, on peut faire le lien avec une personne, un animal, un colis que l'on veut suivre, etc., grâce à une base de données dans laquelle il y a pour chaque ID RFID l'identifiant de la personne, de l'animal, du colis, ou comme dans le cas présent, du numéro de carte bancaire.

Il n'y a donc aucun échange, aucune transaction réelle entre la puce et le lecteur : c'est juste la puce RFID qui émet sans contrôle aucun un code sous l'effet d'une 'impulsion électromagnétique. Cela signifie qu'il suffit donc d'avoir un lecteur portable pour capter l'ID RFID de toute puce dans le proche voisinage. Sécurité : zéro.

MasterCard n'est pas en reste : leurs cartes sont aussi équipées d'une puce RFID permettant le paiement sans contact.

Ce qu'il faudrait faire :

Pour que le système soit sécuritaire, il est nécessaire d'établir une transaction cryptée entre la carte et le lecteur. Elle pourrait être du style :

• Le lecteur à la carte : bonjour, voici ma clé publique, envoyez-moi votre ID RFID crypté avec.
• La carte au lecteur : j'ai crypté mon ID RFID avec votre clé publique, là voici.

À partir de ce moment, le lecteur n'a plus qu'à décrypter avec sa clé privée ce que la carte de paiement lui a envoyé (son ID RFID crypté) pour récupérer ainsi l'ID RFID de la carte, puis procéder au rapprochement de cet ID RFID grâce à une base de donnée : tel ID RFID, donc tel carte ou tel client.

Ça n'est vraiment pas compliqué à mettre en œuvre, mais cela demande de dépenser un peu d'argent pour insérer un nano-ordinateur dans la carte de paiement, ce que se refusent à faire ces pourris de banquiers, parce-que cela leur coûterait quelques dollars de plus par carte pour cela. Or le montant de la fraude que permet le système non sécurisé actuel est sans doute inférieur au coût total de déploiement d'un tel système sûr. Alors ils ne font rien...

Ça n'est pourtant pas la mer à boire que d'insérer un tel nano-ordinateur sur une carte, et de lui adjoindre, pour son alimentation électrique, un petit panneau solaire qui fonctionne même à la lumière ambiante, un peu comme certaines calculatrice basées sur ce principe. Et de telles calculatrices ne coûtent au prix de détail que quelques dollars... Alors, imaginez le coût réel industriel d'un tel petit calculateur : dérisoire. Voilà pourquoi ces banquiers sont de véritables criminels : ils pourraient réaliser un système sécuritaire dans l'intérêt de tous, mais non, ils préfèrent économiser 1 ou 2 dollars sur le coût de fabrication de chaque carte. Monstrueux. Voilà la logique capitaliste : inhumain et criminel, pour le profit de quelques uns.

En conclusion :

La philosophie de ces banquiers, c'est "Tout pour ma gueule, les autres je m'en fous, tant que ça me rapporte du fric".

Dans ces conditions, il va falloir que la fraude deviennent massive, qu'ils aient des procès de milliers de gens qui aient été volés suite au détournement de l'ID RFID de leur carte de paiement, pour qu'ils se décident enfin à changer radicalement ce système complètement ouvert.

Alors que faire, en attendant, pour se protéger avec les cartes actuelles ?

Et bien c'est simple : il faut ranger sa carte dans un étui métallique qui va faire office de "cage de Faraday" (), c'est-à-dire que tout lecteur à proximité de la carte ne pourra pas la lire. En revanche, lorsque vous effectuerez un paiement, en la sortant de son étui, elle redeviendra tout à fait opérationnelle (mais une personne mal intentionnée pourrait néanmoins capter lors de ce bref moment votre ID RFID).

Une vidéo qui en dit plus long sur les banquiers et leur mentalité asociale et pourrie qu'un long discours. À voir !