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Cette collection de vidéos a été mise à jour le Samedi 16 Novembre 2024 à 6h 25m 13s
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Les revendications du parti pirate énumérées lors de son audition par la mission Culture-Acte 2 - 6 Décembre 2012
Vidéo # 4773 en Français () insérée le Samedi 12 Janvier 2013 à 3h 59m 54s dans la catégorie "Médias, Multimédia, Informatique, et Réseaux"
Durée : 53 min 13 sec
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Voici une vidéo atypique permettant de comprendre quelles sont les revendications du parti pirate.
Maxime Rouquet, ancien co-président, membre du Parti Pirate, nous les présente.
La synthèse :
Contrairement à l’idée reçue, le partage de fichiers participe de manière notable au succès commercial d’un produit
L’exemple du secteur du logiciel a permis de prouver que la distribuabilité tacitement consentie constituait une phase du marketing produit. Si de nombreux développeurs s’en sont saisis, le secteur du logiciel a ainsi pu se développer et acquérir une visibilité mondiale. Les industries culturelles françaises, si elles atteignaient la distribuabilité massive que permet le partage de fichiers, pourraient de la même façon obtenir une visibilité internationale. Il s’agit ici de savoir quelle place la France souhaite occuper dans la diffusion et la distribution globalisée de contenus. L’Internet doit être un lieu d’élaboration à l’égard des générations futures. Pour cela, il est temps que la voix de nouveaux spectateurs préparés à de nouveaux spectacles soient entendue : celle des internautes.
La légalisation du partage hors but lucratif et entre citoyens doit être reconnue
Contrairement à l’idée reçue, le partage ne nuit pas à l’économie de la culture. De nombreuses études indépendantes concluent que ceux qui partagent le plus sont aussi ceux qui dépensent le plus pour la culture. Le partage a donc un effet globalement positif, ce que corroborent notamment les records d’entrées en salle de cinéma et l’augmentation des perceptions des sociétés de gestion collective. Si l’on peut assister à une baisse du chiffre d’affaires, celle-ci est principalement liée à la crise du disque en tant que support en fin de vie. Le passage à la distribution numérique faisant baisser les frais liés aux supports physiques, le résultat net est un meilleur indicateur. A cet égard, le rôle du législateur n’est pas de protéger le disque mais de protéger la culture et de l’impulser en se consacrant à trouver des solutions d’aides à la production des œuvres. Cette logique doit amener à l’abolition des dispositifs de répression du partage, instaurés par des lois comme HADOPI ou DADVSI.
Les radios pirates ou libres ont déjà prouvé l’utilité du système de gestion collective
Alors que ces radios se multipliaient, elles ont en effet été appréhendées non pas sous l’angle de la criminalisation mais par la mise en place de mécanismes de diffusion d’un catalogue de masse en contrepartie d’une rémunération. Pourtant, ce mécanisme n’a pas été adapté à l’ère Internet. La criminalisation des plateformes en développement a conduit les dernières restantes à signer avec des majors en contrepartie d’avances sur recettes importantes. Ce système a provoqué une concentration du secteur et l’apparition d’acteurs extérieurs à la France imposant leurs propres conditions. Il existe un remède à cette situation abusive où le plus gros dicte sa loi : la gestion collective. Il convient d’ouvrir l’accès aux catalogues via la mise en place d’un système de gestion collective optionnel sur Internet. Il est en outre regrettable que le système de gestion collective demeure aujourd’hui confié à des sociétés privées au fonctionnement opaque. Le ministère de la culture et de la communication devrait reprendre la main sur la gestion collective ou mettre en place plus de contrôle à l’égard de ces sociétés privées. Dans tous les cas, la France devra coopérer avec l’Union européenne dans sa démarche de mise en œuvre d’une plus grande transparence à l’égard des sociétés de gestion collective.
Alors que le système actuel pâtit de sa logique de compensation du partage, le Parti pirate est opposé à l’idée d’une licence globale. Le partage ne constitue pas un manque à gagner
Hors but lucratif, celui-ci a un effet globalement positif. Au contraire, la licence globale ne rémunèrerait que des artistes déjà diffusés, qui auront donc déjà réussi. La difficulté de la production culturelle réside aujourd’hui dans le manque de financement des œuvres en amont. Les barrières se situent à l’entrée du marché comme le prouve le développement de nouveaux modèles économiques comme le crowdfunding. Les apports de fonds publics devraient aider en amont, au financement de la production, plutôt que de répondre en termes compensatoires. Des initiatives de financement communautaire ou inspirées du mécénat global permettraient une rémunération plus juste des artistes en évitant des pertes de fond au profit des intermédiaires.
La redevance pour copie privée doit être abolie
Reposant sur un droit neutralisé par les mesures techniques de protection mises en place par la loi DADVSI, de tels fonds seraient plus utiles s’ils étaient réinvestis sur la production de nouvelles œuvres. De façon générale, les mesures techniques de protection peuvent inciter à se tourner vers des canaux qui ne rétribuent pas les artistes.
Certaines données, par leur utilité publique, ne doivent pas être protégées
Un certain nombre de productions d’utilité publique, telles des informations sur les transports en commun couvertes par le droit d’auteur, devraient être placées dans le domaine public dès leur production. Par ailleurs, il convient de réduire la durée du droit d’auteur, en fixant le délai à compter de la date de publication de l’œuvre, afin que la durée avant passage dans le domaine public soit équivalente quels que soient les auteurs.Source : http://www.culture-acte2.fr/topic/audition-parti-pirate/ ().
Plein d'idées novatrices pas idiots, dont l'un des buts est d'éliminer tous les parasites qui se gavent sur le dos des artistes, et notamment les majors.
À voir !
Nota Bene 1 : la séquence d'introduction du président de ce parti a été retirée car elle ne présente absolument aucun intérêt : c'est une lecture ennuyeuse d'un texte lyrique et intellectuel totalement insubstantiel. Ne reste de l'audition que le meilleur.
Nota Bene 2 : pour en savoir plus sur la mission Cuture-Acte 2, cliquez [ici] ().
Nota Bene 3 : pour accéder à toutes les auditions réalisée par la mission Cuture-Acte 2, cliquez [là].
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