Synopsis :

Pour répondre à cette intéressante question, Devenons Citoyens a rencontré Olivier Delamarche, analyste macro économiste. Ce spécialiste scrute l'économie depuis des décennies pour le compte de ses clients car il est avant tout conseiller dans la gestion d'investissements financiers et patrimoniaux.

Son point de vue n'est pas celui d'un théoricien de l'économie. Son travaille consiste, non seulement à analyser les données statistiques mais surtout à décrypter ce qui se cache derrières les chiffres ! Son leitmotiv : « Ayez toujours l'esprit critique et ne prenez pas pour argent comptant ce que l'on vous martèle à longueur de journée ! »

C'est le huitième épisode d'une série de courts reportages didactiques consacrée à l'économie contemporaine et sur l'impact qu'elle a sur chacun(e) d'entre nous.

Réalisée par le collectif Devenons Citoyens, elle apporte des éléments de réponses à toutes celles et ceux, inquiets pour leur avenir et celui de leurs enfants, qui cherchent à comprendre simplement les mécanismes financiers de la mondialisation.

Source : le collectif Devenons citoyens.

Olivier Delarmarche donne quelques chiffres effarants montrant qu'on marche la tête en bas, et que nous courrons au suicide collectif car les ploutocrates du monde ne veulent qu'une chose : gagner le plus d'argent possible avec leur argent, le plus vite possible, et sans ne rien faire. Bien évidemment, cette obsession pathologique est totalement déconnectée du réel, notamment de tous les cycles naturels de production (il faut du temps pour faire du vin, planter des arbres fruitiers et récolter des fruits, bâtir un immeuble, une centrale, etc.) qui impliquent la notion de moyen ou long terme, d'investissement à long terme, etc.

Il a raison sur la notion d'un fixing par jour et sur le fait que la bourse soit devenu un gigantesque casino. Cela dit, on pourrait aller beaucoup plus loin, par exemple :

• La cotation de doit pas dépendre du rapport entre le nombre de titres achetés et vendus, mais être mathématiquement déterminée par une fonction à partir de la valeur de l'entreprise évaluée tous les mois.
• Il faut interdire le passage d'ordres à la millisecondes ou moins en découpant la journée en séquences, ainsi que leur nombre désirés par une société, par exemple un groupe de 100 ordres au maximum le matin, et la même chose pour l'après-midi.
• L'attribution de position de vendeur ou d'acheteur doit se faire par un tirage au sort des demandeurs afin d'éviter les positions dominantes et écarter ceux qui disposent de moyens informatiques importants.
• Il faut interdire les produits financiers complexes, les montages alambiqués où ni l'investisseur, ni le conseiller financier, ne comprennent ce qui les constitue.
• Il faut absolument interdire les marchés de Futurs, qui sont, avec les produits dérivés, l'essence même de la spéculation débridée.
• Il faut absolument interdire les dark pools, ces marchés obscurs où rien n'est transparent, et qui participent aussi de la spéculation.
• Il faut interdire tout effet de levier basé sur le décalage ordre/paiement ou ordre/revente : chaque achat doit être payé immédiatement INTÉGRALEMENT et COMPTANT.
• Il faut interdire les marchés de matières premières et alimentaires aux acteurs qui ne travaillent pas dans les filières concernées.
• Il faut interdire les achats et ventes papiers : celui qui achète du pétrole ou de l'or doit être livré ou déstocké.
• Toutes les plus values doivent être taxées de la même manière que le travail l'est. L'argent et les titres ne souffrent pas, les humains si. Alors pourquoi les humains sont-ils plus taxés que la finance ???
• Etc.

À voir.