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"Le Tube" ou les effets de la télévision sur le cerveau
Vidéo # 709 en Français () insérée le Vendredi 12 Mars 2010 à 9h 16m 45s dans la catégorie "Comportement, Psychologie, Propagande, et Manipulation"
Durée : 01 hr 21 min 37 sec
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Cette vidéo est un film de Peter Entell sur la télévision qui possède le pouvoir de nous fasciner, de nous hypnotiser, et de finalement créer en nous une dépendance.
Synopsis :
Il n’y a pas que les enfants qui ne sont pas contents qu’on éteigne la télé !
Est-on hypnotisé, dépendant et manipulé par celle-ci ?
Est-ce que la TV a une mauvaise influence (avec sa violence par ex.) sur les enfants ?
Un père, journaliste à la télévision décide d’enquêter: il va des studios Pokemon aux laboratoires de recherche sur les comportements de la General Electrics, de la CIA aux spécialistes des medias comme McLuhan père et fils. En quête de la vérité: Comment la TV attaque nos cerveaux ? Des révélations étonnantes et peu connues !
Ou est le vrai danger ?
La critique :
Le tube décortique l’envers et les travers de la télévision en suivant l’enquête d’un journaliste, Luc Mariot, qui entreprend d'analyser les effets du petit écran sur le cerveau.
Le journaliste s'inquiète de la fascination exercée par le téléviseur sur sa fille âgée de 4 ans. Pourquoi regarde-t-elle l'écran aussi fixement ? Que se passe-t-il dans son cerveau quand elle se trouve face au poste ? Ce bombardement d'électrons a-t-il un quelconque impact sur son organisme ? Il décide d’enquêter.
Une première recherche le mène sur la piste d'un incident survenu au Japon en 1997, où plus de 600 enfants avaient été pris d'un malaise à la suite de la diffusion d'un épisode du dessin animé " Pokemon ". Une succession d'images stroboscopiques qui auraient provoqué une crise collective d'épilepsie.
Le jeu de piste se poursuit dans le monde entier : de Genève à Tokyo en passant par New York, Boston, Paris et Toronto avec à la clé des révélations étonnantes.
Mais l’investigation reste parcellaire. Elle ne donne par exemple pas de résultats pertinents quant au dispositif d’installation de caméras chez des personnes volontaires.
La méthode de documentaire en elle même est un peu maladroite : il aurait été plus judicieux d’enquêter directement sur le sujet sans passer par le filtre du journaliste. Au fur et à mesure que le reportage avance, le film dérive vers une étude sur le travail du journaliste d’investigation et les résultats de l’enquête se font tellement attendre, qu’à la fin du film, quand elles arrivent enfin leur impact s’en trouve annulé.
Le dispositif de filmage choisi s’empêtre dans des scènes sans intérêt, des anecdotes insignifiantes, des gros plans d’ordinateur ce qui établit une froide distance avec le spectateur qui finit par perdre les enjeux réels du documentaire.
Ce qui s’avère au final le plus intéressant c’est la présentation des différentes expériences menées au États-Unis. Par exemple, celle de McLuhan qui démontre que le spectateur de cinéma est plus distant et plus objectif que le téléspectateur. En effet, ’image cinématographique est une image réfléchie alors que celle de télévision produit elle même de la lumière. Avec, à la clé, une conclusion effarante : la télévision peut provoquer un état de somnolence proche de celui de l'hypnose. L’écran de télévision aliène l’homme qui devient une sorte de somnambule juste assez éveillé pour retenir les nombreuses publicités qui défilent en boucle sur sa petite lucarne.
Mais, même s’il accuse quelques faiblesses, le film a le mérite d’éviter de tomber dans le piège des généralités en se coupant de la problématique du contenu et éclipse ainsi les poncifs habituellement associés à la violence à l'écran, par exemple.
Même sur la question de la publicité, le réalisateur échappe aux clichés en évitant de mettre sur un même niveau l’influence supposée d’un spot publicitaire et l’inculcation d’une idéologie.
Le film soulève des problèmes auxquels il ne donne pas de réponses ce qui est, en réalité, l’objectif du réalisateur qui affirme " Mon but n'est pas d'apporter des preuves irréfutables sur les questions soulevées mais plutôt de provoquer le débat sur un sujet complexe. " En ce sens Le tube offre une image fidèle du champ de la recherche dans ce domaine.Les milliers d'enquêtes menées en sciences sociales sur les effets des médias, et leurs résultats souvent contradictoires, vont bien sûr à l'encontre d'une conclusion univoque et nécessiteraient plusieurs heures de film.
Source : Florence Pommery.
L'avis de la presse :
Studio Magazine :
" Cette mise en abyme un peu artificielle alourdit le propos du film, qui, traité comme un vrai documentaire, aurait gagné en pertinence. Cependant, certaines thèses soulevées sont saisissantes (…) ce film mérite le détour. "
S.B. (article entier disponible dans Studio Magazine n°188, page 36)
Première :
" (…) S’intéressant plus au media qu’au contenu des programmes, ce docu pose de bonne questions, mais, à valoir tout traiter rapidement,(…) il s’égare en chemin et reste superficiel. Le plus troublant deumeure la fascination pour les images dont témoigne ce film qui entend pourtant en dénoncer les effets pervers. Lapsus qui crée (involontairement ?) une ambiguïté bienvenue."
O.D.B. (article entier disponible dans Première n°314, page 42.)
CinéLive:
" (…) La télé ronge les cerveaux et annihile la volonté. Des accusations étayées par des rapports plutôt bien ficelés, des interviews argumentées et une manière d’aborder les choses dont l’efficacité polémique doit paradoxalement à la neutralité du style."
Marc Toullec (article entier disponible dans Cinélive n°67, page 62).
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