L’affaire des cobayes Est-Allemands révélée par Der Tagespiegel, un quotidien Allemand:

Entre 1983 à 1989, des patients Est-Allemands ont servi de cobayes à des firmes pharmaceutiques occidentales.

Le ministère de la santé Est-Allemand a permis ces tests dans les hopitaux du pays en l‘échange de Deustches Mark.

“Cela montre que la République Démocratique d’Allemagne était bien plus intéressée par les devises étrangères que par ses patients explique Roland Jahn commissaire aux archives de la Stasi. Le tout était orchestré par le ministère de la sécurité intérieure qui veillait à ce qu’il n’y ait aucune ombre à ce trafic trés lucratif”

Au total prés de 50 firmes dont certaines ont été absorbées par des groupes comme Sanofi ou Pfizer ont contribué à ces tests en reversant de l’Argent.

600 tests de médicaments auraient été pratiqués sur près de 50.000 personnes sans que ces derniers n’en soient informés.

Source : Euronews.

Encore une affaire déplorable montrant que l'industrie pharmaceutique se moque de la vie humaine et que si ce comportement abject et cynique perdure, c'est précisément parce-que les gouvernements sont leurs complices à des degrés divers.

On pourrait croire que ce genre de tests n'existe plus en occident, mais rien n'est plus faux : des firmes pharmaceutiques vous proposent aujourd'hui de servir de cobaye humain pour des test d'innocuité de médicaments en vous payant en moyenne 7.500 $. Lors de ces tests, on vous couche attachés sur un lit comme montré sur la photographie suivante (cas réel) :

"Le salaire peut être supérieur ou inférieur, selon le caractère invasif de la procédure utilisée pour tester l'effet du médicament, et l'inconfort que vous aurez à subir". Notez bien l'utilisation par ces firmes pharmaceutiques ignobles du mot "inconfort" : c'est le même procédé, le même dévoiement sémantique, utilisé par les bourreaux de Guantanamo et de la CIA pour décrire les positions dans lesquelles on place les détenus que l'on prépare à l'interrogatoire : on les place dans "des positions d'inconfort", c'est-à-dire des postions où les personnes ont mal. Inconfort signifie donc en réalité douleur.

Seules des lois très strictes assorties de peines sévères pourront venir à bout de ce genre de pratique. Seul problème, et de taille : les lobbies de l'industrie pharmaceutiques font une pression de fer sur les politiques, et certaines administrations médicales étatiques sont carrément infiltrées.

Encore une histoire qui fait désespérer du genre humain.

Nota Bene : pour un meilleur confort auditif, j'ai rehaussé le son de cette vidéo de 5 dB.