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Inégalités, patrimoine, dette, et libéralisme : "Le capital au XXIe siècle" par Thomas Piketty - Version avec son rehaussé
Vidéo # 7442 en Français () insérée le Jeudi 24 Juillet 2014 à 9h 22m 41s dans la catégorie "Économie, Commerce, Entreprises, et Travailleurs"
Durée : 27 min 01 sec
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Cette vidéo est une interview par la radio français privée commerciale "Europe 1" de Thomas Piketty sur son livre, "Le capital au XXIe siècle", véritable best seller mondial, suivie :
Le mot de l'éditeur :
La répartition des richesses est l’une des questions les plus débattues aujourd’hui. Pour les uns, les inégalités n’en finiraient pas de se creuser dans un monde toujours plus injuste. Pour les autres, on assisterait à une réduction naturelle des écarts et toute intervention risquerait de perturber cette tendance harmonieuse. Mais que sait-on vraiment de l’évolution des inégalités sur le long terme ? En réalité, les analyses économiques supposées nous éclairer se fondent plus souvent sur des spéculations théoriques que sur des faits établis.
Fruit de quinze ans de recherches, cette étude, la plus ambitieuse jamais entreprise sur cette question, s’appuie sur des données historiques et comparatives bien plus vastes que tous les travaux antérieurs. Parcourant trois siècles et plus de vingt pays, elle renouvelle entièrement notre compréhension de la dynamique du capitalisme en situant sa contradiction fondamentale dans le rapport entre la croissance économique et le rendement du capital.
Si la diffusion des connaissances apparaît comme la force principale d’égalisation des conditions sur le long terme, à l’heure actuelle, le décrochage des plus hautes rémunérations et, plus encore, la concentration extrême des patrimoines menacent les valeurs de méritocratie et de justice sociale des sociétés démocratiques.
En tirant de l’expérience des siècles passés des leçons pour l’avenir, cet ouvrage montre que des moyens existent pour inverser cette tendance.
Directeur d’études à l’EHESS et professeur à l’École d’économie de Paris, Thomas Piketty est l’auteur de nombreux travaux historiques et théoriques qui lui ont valu, en 2013, le prix Yrjö Jahnsson décerné par la European Economic Association.
Données techniques :
Titre : "Le capital au XXIe siècle"
Auteur : Thomas Piketty
Éditeur : Seuil
Date de parution : 5 Septembre 2013
Format : Broché - 976 pages
Dimensions : 21,8 x 14,6 x 4,6 cm
ISBN-10: 2021082288
ISBN-13: 978-2021082289
Prix : 25 €
Ce qu'en dit Wikipédia :
Le Capital au XXIe siècle est un livre d'économie publié en 2013 et écrit par Thomas Piketty, paru aux éditions du Seuil.
Le livre montre que les inégalités de revenu, les inégalités de patrimoine et le rapport capital/revenu dans les pays développés suivent chacun une courbe en U et que l'on retrouve au début du XXe siècle des niveaux d'inégalités comparables aux niveaux d'inégalités du XIXe siècle et du début du XXe siècle. Ces résultats remettent en cause la relation de Kuznets établie dans les années 1950 qui laissait à penser que le développement économique s'accompagnait mécaniquement d'une baisse des inégalités de revenu. Piketty affirme plutôt que le capitalisme, s'il n'est pas régulé, génère des inégalités grandissantes. Il suggère plusieurs mesures politiques pour limiter la hausse des inégalités et notamment la création d'un impôt mondial sur le capital.
L'ouvrage a obtenu un grand succès public en France d'abord mais surtout aux États-Unis où il est devenu en quelques semaines un best-seller. Il reçoit un accueil critique favorable1, notamment après sa traduction en anglais publiée en 20142.
Thomas Piketty prédit "Le retour d’une société d’héritiers" :
En France, les gens possèdent en moyenne un patrimoine qui correspond à 6 années de revenus : c’est le même niveau que celui de la Belle Époque. En 1950, au sortir de la Seconde Guerre mondiale, le patrimoine était redescendu à l’équivalent de 2 années de revenus. Il n’a pas cessé augmenter depuis. Cette progression, Thomas Piketty l’explique notamment par une hausse des héritages. « En 1950, c’est la reconstruction : il n’y a rien à hériter », indique-t-il.
La hausse des inégalités
La France serait en revanche en passe de (re)devenir une « société d’héritiers, c’est à dire une société où la richesse se transfère de famille en famille. Pour Thomas Piketty, cela ne correspond pas un problème en soi. Le souci, c’est que le patrimoine est toujours beaucoup plus concentré que les revenus, et cette évolution est donc facteur d’inégalités. « En France, les 10% les plus riches possèdent 60 % du patrimoine total. Les 50 % qui possèdent le moins ne possèdent que 5 % », déclare-t-il.
Et si le patrimoine moyen par adulte est de 50.000 euros, cela peut aller de beaucoup à très peu pour certains. « 50 % des gens ne vont posséder que quelques mois de salaire devant eux, quand les 10 % les plus riches ont un patrimoine d’un million ou de plusieurs dizaines de millions », selon Thomas Piketty.
La classe moyenne menacée. Cette inquiétude touche avant tout la classe moyenne. Car l’apparition de cette dernière constitue la principale différence avec les années 20, période durant laquelle les niveaux de patrimoine étaient équivalents.
« La classe moyenne est coincée entre les 50% et les 10%. Est-ce que cette avancée va rester ? Je suis plutôt inquiet. L’augmentation des hauts patrimoines est bien plus rapide que la croissance » (respectivement 7-8% pour la hausse des patrimoines, contre 1-2% pour la croissance).
Cette croissance donne une importance démesurée au patrimoine. « Les héritiers, avec des patrimoines qui viennent du passé, ont l’avenir pour eux », explique l’économiste français. « Si vous ne partez de rien, vous ne pouvez pas devenir propriétaire. »
La solution : taxer le capital
Pour Thomas Piketty, la solution réside dans les impôts. « Il ne faut pas augmenter les impôts », rassure-t-il toutefois. « Il faut réduire les impôts sur les salaires. Mais on a besoin d’autres recettes : ces recettes, ce sont les patrimoines. Lorsqu’on a une telle prospérité patrimoniale, ce serait fou de ne pas les taxer ».
Il s’agit, en d’autres termes, d’arrêter de taxer le travail, pour lui permettre d’accumuler du capital. « J’insiste sur cette contradiction très forte », conclut l’économiste, âge de 41 ans. La solution serait de plus taxer les 10 % pour permettre aux 50 % de les rattraper.
Source : France Info.
L'interview donne envie de lire le livre mais l'auteur semble pas avoir une opinion bien tranchée et claire, comme s'il n'osait pas dire ce qu'il pense au risque de choquer. Dommage, car il doit avoir une vision synthétique proche de la réalité du capital et du capitalisme dans le monde.
Les autres vidéos n'ont pas encore été évaluées.
Nota Bene : pour un meilleur confort auditif, j'ai rehaussé le son des deux premières vidéos respectivement de 5 et 7 dB.
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