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Manipulation de l'opinion sur Internet :
le Pentagone, via la DARPA, a réalisé des expériences psychologiques
pour manipuler les utilisateurs de Facebook par leurs émotions - Juillet 2014
Vidéo # 7473 en Anglais, sous-titrée en Français ( ST ), insérée le Jeudi 31 Juillet 2014 à 3h 44m 58s dans la catégorie "Renseignement, Espionnage, Guerre électronique, et Surveillance"
Durée : 02 min 44 sec
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Cette vidéo est une capsule de la chaîne Russia Today révélant des expérience réalisées par la DARPA () ne vue de contrer une opinion répandue sur les réseaux sociaux.
L'affaire :
Sans le savoir, près de 700 000 utilisateurs anglophones de Facebook ont été « manipulés » par le réseau social, associé à des scientifiques, pour voir si les émotions exprimées par leurs contacts influençaient leur humeur.
Cette recherche, menée pendant une semaine, du 11 au 18 janvier 2012 par Facebook et des scientifiques des universités Cornell et de Californie à San Francisco, portait sur la « contagion émotionnelle ».
Les flux d'actualité de 689 003 personnes, choisies au hasard, ont ainsi été modifiés pour faire apparaître soit davantage de messages positifs, soit davantage de messages négatifs. Et les messages postés par les utilisateurs « surveillés » étaient ensuite décryptés pour savoir s'ils étaient influencés par l'humeur ambiante.
L'étude, publiée dans la revue scientifique américaine Comptes rendus de l'Académie nationale des sciences (PNAS) le 17 juin, a constaté que les utilisateurs ciblés commençaient à utiliser davantage de mots négatifs ou positifs selon l'ampleur des contenus auxquels ils avaient été « exposés ».
« Les états émotionnels sont communicatifs et peuvent se transmettre par un phénomène de contagion, conduisant les autres personnes à ressentir les mêmes émotions sans en être conscientes. »
Selon les auteurs, « ces résultats montrent la réalité d'une contagion émotionnelle de masse via les réseaux sociaux » - l'effet constaté reste cependant relativement limité. D'autres recherches se sont déjà penchées sur ce phénomène, mais cette étude est unique au sens où ses auteurs « ont manipulé », selon leurs propres mots, les données. Ils ont d'ailleurs pris soin de souligner que la recherche était « compatible avec la politique d'utilisation des données à laquelle tous les utilisateurs doivent souscrire en créant un compte Facebook ».
FACEBOOK SE JUSTIFIE
Leur étude, d'abord passée inaperçue dans les grands médias américains, suscite néanmoins une attention grandissante sur la toile après des articles publiés samedi sur Slate et sur les sites du magazine The Atlantic et de Forbes. « C'est sans doute légal, mais est-ce éthique ? », s'est demandé The Atlantic dans son article. Certains internautes ont exprimé « leur trouble profond ».
Susan Fiske, de l'université de Princeton, qui a édité la recherche, a indiqué à The Atlantic avoir contacté les auteurs pour leur faire part de ses préoccupations quant à leurs travaux. Ils lui ont dit que les autorités de leurs universités avaient approuvé ces travaux « car Facebook, apparemment, manipule systématiquement le contenu des informations diffusées ». Sollicitée par l'AFP, Mme Fiske a reconnu que les questions éthiques soulevées par cette étude « ont sans aucun doute touché une corde sensible. Mais je pense que c'est à Facebook d'apporter une réponse aux inquiétudes » de ses utilisateurs.
Facebook, plus grand réseau social avec plus d'un milliard d'utilisateurs, a rejeté les accusations. « Cette recherche a été menée pendant seulement une semaine et aucune donnée utilisée n'était liée au compte d'une personne en particulier », a indiqué une porte-parole, Isabel Hernandez.
« Nous faisons des recherches pour améliorer nos services (...) et une grande partie consiste à comprendre comment les gens répondent à différents contenus positifs ou négatifs. Nous examinons soigneusement les recherches que nous faisons et avons un processus interne d'examen très strict. »Source : Le Monde.
Comme toujours, les fautifs se JUSTIFIENT inévitablement : ils trouvent toujours un échappatoire pour éluder leurs propres responsabilités et déguiser leurs forfaits d'une tunique sainte, d'un motif altruiste, humaniste, ou sécuritaire.
Car enfin, cette expérience a été commanditée par la DARPA, et Facebook sait bien que c'est une agence du Département américain de la défense. Donc il ne s'agit pas d'une expérience innocente.
Manipuler les gens, les tromper, œuvrer pour renverser l'opinion publique, sont des actes par essence anti-démocratiques, antihumanistes. Seule la recherche de la vérité et sa diffusion transparente et loyale sont compatibles avec l'idée que se font les citoyens du monde des comportement que doivent avoir toutes les organisations publiques et privées d'une démocratie authentique.
Les États-Unis : la plus grande non-démocratie du monde.
À voir !
Nota Bene : pour un meilleur confort auditif, j'ai rehaussé le son de cette vidéo de 3 dB.
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