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Cette collection de vidéos a été mise à jour le Samedi 16 Novembre 2024 à 6h 25m 13s
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L'auto-combustion ou l'énigmatique phénomène des combustions spontanées
Vidéo # 7474 d'un enregistrement sonore en Français ( ) insérée le Vendredi 1 Août 2014 à 2h 27m 30s dans la catégorie "Spiritualité, Ésotérisme, Paranormal, et Symbolisme"
Durée : 09 min 02 sec
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Cette vidéo est une réalisation amateur abordant l'étrange phénomène inexpliqué de la combustion humaine spontanée.
Ce qu'en dit Wikipédia :
On parle de combustion spontanée d'un corps quand celui-ci prend feu sans qu'il soit enflammé. Par exemple l'huile végétale a une température de combustion spontanée de 450 degrés Celsius, et le papier de 233 degrés Celsius, températures auxquelles ils s'enflamment. On parle aussi d’auto-combustion, ou combustion humaine spontanée, lorsqu'une personne prend feu sans cause apparente. Ce phénomène, connu à travers de très rares témoignages difficilement vérifiables, est également proposé comme explication pour les cas, rares également, de corps réduits en cendres, découverts dans un environnement intact ou presque. Le caractère « spontané » de la combustion est rejeté quasi-unanimement par la communauté scientifique. On tend plutôt à penser à des accidents par « effet de mèche ».
On parle de combustion spontanée lorsqu'un être humain brûle « de l'intérieur » sans qu'aucun élément extérieur apparent soit en cause ; l'environnement reste intact ou peu touché, alors que le corps peut finir en cendres. La croyance en la possibilité d'un tel phénomène repose sur deux sortes d'incidents peu fréquents :
Témoignages de gens prétendant avoir vu de leurs propres yeux une personne prendre feu sans raison explicable : le phénomène est typiquement décrit comme très rapide, la personne atteinte semblant entrer en transe, mais le corps n'est pas systématiquement réduit en cendres. Deux cas récents (années 1950 et années 1980) concernant deux jeunes filles ayant « pris feu » respectivement dans une salle de bal et une discothèque n'ont pas fait disparaître les corps. La première victime serait morte de ses brûlures à l'hôpital et la seconde aurait survécu en gardant quelques traces. Les témoignages les plus anciens semblent remonter au xvie siècle, où un certain chevalier Polonus Vorstius aurait pris feu à Milan sous le règne de la duchesse Bona Sforza ; à la même période, on trouve la déposition auprès du Sénat académique de Copenhague du cas d'une personne morte après avoir craché des flammes. Ces témoignages sont difficilement vérifiables : dans les rares cas récents, les sources ne citent pas les noms réels des victimes ni des témoins, ou ne citent aucun nom.
La découverte, en dehors de circonstances d'incendie, de cadavres entièrement ou partiellement réduits en cendres, fait qui a longtemps été considéré comme inexplicable. En effet, les incendies produisent généralement des dépouilles calcinées mais non entièrement consumées, et les os nécessitent, pour être entièrement détruits, une température de 1.650 degrés Celsius constante durant un certain temps. L'incinération des dépouilles dans les fours modernes montre qu'il reste toujours quelques fragments d'os, réduits par la suite en poudre pour être mélangés aux cendres. De plus, il arrive souvent que la seule partie centrale du corps soit détruite, les extrémités restant intactes. En outre, la personne est parfois retrouvée dans une position naturelle, couchée dans son lit ou assise sur un fauteuil, donnant l'impression d'une disparition instantanée. Ces cas, constatés dans le passé, comme celui de la comtesse Cornelia di Bandi de Cesena, découverte en 1731 réduite en cendres dans sa chambre, exception faite de ses jambes (gainées de bas) et d'une partie de sa tête, sont également connus à l'époque moderne des services de police. Récemment « l'effet de mèche » a été proposé comme explication.
Une explication, l'effet de mèche :
Les corps découverts entièrement ou partiellement réduits en cendres sont généralement présentés comme « inexplicables », donc impliquant une cause paranormale comme la combustion humaine spontanée, car ce phénomène ne s'observe habituellement pas en cas d'incendie ni après passage sur un bûcher funéraire ou dans un four crématoire : il reste une dépouille calcinée, ou au moins des fragments d’os. Or, des expériences ont montré que la réduction en cendres peut bel et bien se produire à la suite d'une mise à feu extérieure si certaines conditions sont réunies : il faut qu'il y ait embrasement à l'aide d'une petite quantité d'accélérant (produit hautement inflammable) ou d'une source ponctuelle de chaleur intense d'un cadavre vêtu suffisamment « gras », qui se consume ensuite lentement par effet de mèche. Le phénomène n'a donc rien de mystérieux.
Une de ces expériences, dans laquelle le « cadavre » est une carcasse de porc dont la répartition en graisse se rapproche de celle d'un humain, a été filmée et présentée dans un documentaire de la chaîne Discovery Channel. Elle s'inspire d'un crime commis dans le sud de la France, dans lequel le corps d'une femme âgée avait été retrouvé presque entièrement réduit en cendres. Les coupables ayant été arrêtés, les circonstances de la mise à feu sont bien documentées : après avoir tué la victime lors d'une tentative de cambriolage, ils avaient versé sur le col de son vêtement le contenu d'une bouteille de parfum qui se trouvait à proximité, puis mis le feu au liquide avant de s'enfuir. Leur intention était d'incendier les lieux pour effacer toute trace de leur effraction ; mais le cadavre s'était consumé lentement à l'intérieur de la pièce close sans que le feu se communique à l'ensemble du local. La carcasse de porc fut placée dans un environnement reproduisant celui de la victime (tapis, meubles et télévision) pour rendre compte des traces (noircissement, déformation…) observées sur les lieux du crime à proximité du corps.
L'accélérant produit dans un premier temps une chaleur suffisante pour initier une combustion de la graisse mais, étant en faible quantité, il est vite épuisé et ne provoque pas d'incendie. C'est la graisse du corps qui prend le relais ; cette combustion, accompagnée de flammes très courtes, est propagée le long du corps par les vêtements, qui jouent le rôle de la mèche d'une bougie. Le processus, très long (plusieurs heures), nécessite une quantité suffisante de graisse, c'est pourquoi il touche en priorité la partie centrale du corps et peut laisser une partie des extrémités intactes. En dehors des crimes où la mise à feu est effectuée volontairement par le criminel, une mise à feu accidentelle à proximité d'une source de chaleur, telle une cigarette ou le foyer d'une cheminée, est envisageable après le décès naturel de la victime ou lorsque celle-ci se trouve dans l'incapacité de réagir, comme lors d'un coma éthylique.
Quelques cas connus :
Le docteur Joseph-Marie Socquet, au début du XIXe dans son livre Essai sur le Calorique, énumère une douzaine de cas rapportés dans de sources diverses qu'il cite.
1731 : Comtesse Cornelia Bandi : Le premier cas rapporté a lieu en Italie, près de Vérone. Après avoir regagné sa chambre après un dîner, la comtesse âgée de 62 ans est retrouvée en cendres (excepté bras et jambes) dans sa chambre remplie de suie.
1782 : une vieille dame est retrouvée en cendres à Caen.
1885 : À Noël, une femme est retrouvée calcinée dans sa cuisine et son mari asphyxié (Famille Rooney).
1938 : une jeune fille prend feu et meurt dans une salle de bal à Chelmsford en Angleterre.
1951 : En Floride, Mary Reeser, une femme de 67 ans est retrouvée en cendres dans son appartement. Les experts ont évalué qu’une température de 2.500 degrés Celsius pendant une durée de 3 heures était nécessaire à une telle combustion. Des experts en pyromanie, des pathologistes et des agents du FBI n’ont pas trouvé d’explication.
1958 : Le 7 avril, à Upton-by-Chester en Angleterre, George Turner se consume spontanément dans son camion. Deux autres cas eurent lieu le même jour, au même instant.
1964 : En novembre, à Upper Darby en Pennsylvanie, Helen Conway, une femme de 51 ans est retrouvée incinérée sur son fauteuil, à l'exception de ses deux jambes intactes (après enquête, la photo a été prise une fois le buste enlevé par les ambulanciers et la combustion serait due à un endormissement cigarette allumée, ce cas-ci n'est donc pas valable).
1966 : Le 5 décembre, le Dr John Irving Bentley, médecin à Coudersport (Pennsylvanie), a été retrouvé en cendres, provoquant un trou dans le plancher de sa salle de bain.
1967 : Le 13 septembre à Londres, en Angleterre, un pompier retrouve un sans-abri nommé Robert Francis Bailey, en train de brûler au niveau de l’abdomen.
1968 : Mai 1968, Glendale en Arizona, Andrew Patterson, éleveur, assiste impuissant à la combustion spontanée de deux de ses bêtes bovines.
1977 : Ginette Kazmierczak, mère de famille seule, dans le bourg lorrain d'Uruffe, est retrouvée carbonisée dans sa chambre. Seuls ses bras et ses jambes sont intacts.
1979 : Lors du week end de Thanksgiving, Beatrice Oczki, une femme de 51 ans est retrouvée carbonisée chez elle, aux États-Unis.
1980 : Une jeune anglaise brûle dans une discothèque à Darlington.
1982 : À Edmonton, dans les faubourgs de Londres le 15 septembre, Jack Saffin était assis dans sa cuisine avec sa fille, Jeannie Saffin, quand il aperçut un éclair lumineux. Il se retourna et il vit que le visage et les mains de celle-ci étaient en feu. Jeannie succomba à ses brûlures huit jours plus tard.
1986 : Le 26 mars, à Ticonderoga aux États-Unis, George I. Mott, un ancien pompier de 58 ans est retrouvé complètement calciné sur son lit.
2010 : Le corps de Michael Faherty, 76 ans, est retrouvé carbonisé le 22 décembre dans sa maison de Galway. Aucun accélérant ou indication de crime n'ont été retrouvés, et l'enquête conclut à un cas de combustion spontanée.
2013 : Un cas de combustion spontanée est suspecté dans l'Oklahoma, sur la personne d'un sexagénaire retrouvé mort calciné dans sa cuisine.
2013 : Rahul, un bambin indien âgé de trois mois, se serait enflammé pour la quatrième fois depuis sa naissance. Les médecins du Kilpauk Medical College, dans la ville de Chennai, évoquent l'hypothèse que des gaz sécrétés par la peau de l'enfant seraient la cause de cet étrange phénomène.
Quelques photographies :
Cas de la photographie située en bas à gauche sur l'image précédente.
Pour m'être penché sur le phénomène il y a quelques années, je suis parvenu aux conclusions suivantes :
Cela dit, il faudra encore des années d'investigation et de recherche pour circonscrire exactement toutes les causes possibles à l'origine de ce genre d'étranges combustions.
Un phénomène intriguant des plus étranges. À connaître !
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