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Paris : un homme décéde suite à son interpellation au cours de laquelle il a reçu deux décharges de TASER.
Pas étonnant : en 2008, il y avait 17.000 TASER X26 déjà livrés à la police - par LLP - 6 Septembre 2014
Vidéo # 7585 en Français () insérée le Dimanche 7 Septembre 2014 à 6h 50m 27s dans la catégorie "Droit, Justice, Police, et Mauvais traitements"
Durée : 18 min 55 sec
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Cicatrices causées par un TASER lors de l'occupation
des locaux du ministère de l'immigration à Ottawa, Canada, le 23 Mai 2003.
L'affaire :
Un homme de 34 ans est décédé, ce samedi 6 septembre au matin, à l’hôpital Necker dans le XVe arrondissement à Paris alors qu’il avait fait une malaise, la veille, après son interpellation par la police. Une interpellation au cours de laquelle il a reçu deux décharges de TASER.
Des policiers sont intervenus vendredi soir dans un hôtel de la rue de Beauregard dans le IIe arrondissement, après avoir été sollicités par des clients pour une violente dispute dans une chambre.
Selon les premiers éléments de l’enquête, les fonctionnaires, en présence du gérant des lieux, se sont retrouvés face à un homme en «crise de démence» qui menaçait de se jeter par la fenêtre de sa chambre, situé au premier étage de cet hôtel.
"Cet homme était de forte corpulence. Dès que les policiers approchaient, il leur portait des coups, relate une source policière, confirmant une information de RTL. Ils ont alors tenté de le maîtriser car il y avait un réel danger pour sa vie et celle des intervenants. Les fonctionnaires ont alors utilisé un pistolet à impulsion électrique, connu aussi sous le nom de TASER, à deux reprises en mode contact au niveau du flanc et de la cuisse droite".
Littéralement déchaîné, l’homme ne semble pas réagir sous l’effet de la double impulsion électrique, avant de parvenir à sortir de la chambre et de tenter de prendre la fuite. À l’extérieur de l’hôtel, les policiers parviennent à le rattraper et le menottent en présence de plusieurs témoins. C’est à ce moment-là qu’il a fait un malaise. "Il était en sueur et de la bave sortait de sa bouche, poursuit la même source. Il était extrêmement difficile à maîtriser".
Rapidement pris en charge par les pompiers, l’homme est décédé samedi matin. Les causes du décès sont à ce stade indéterminées. Comme à chaque fois qu’un policier est amené à utiliser son arme de service, une enquête a été confiée à l’Inspection générale de la police nationale (IGPN).
Selon nos informations, la perquisition de la chambre de la victime, déjà bien connue des services de police pour divers délits, a permis la saisie de près de 13.000 € en petites coupures. Il était descendu dans cet hôtel quelques heures plus tôt.
Source : Le Parisien.
TASER : Les élus PRG en faveur d'une commission d'enquête :
Définition du TASER (du nom de la société exploitante) :
Arme d'autodéfense dotée d'électrodes provoquant une décharge à haute tension (mais faible intensité) paralysant l'agresseur en interférant avec les ondes cérébrales. Existe également sous la forme de pistolet lance-dards.
Le TASER n'est pas un appareil à prodiguer des caresses. Ce n'est pas un gadget de cinéma. C'est une vraie arme. Il foudroie, paralyse, électrocute, neutralise…Deux sénateurs du Parti radical de gauche (PRG), Jean-Michel Baylet et Yvon Collin, ont déposé une proposition de résolution tendant à la création d'une commission d'enquête sur la dangerosité des pistolets à impulsions électriques. Voici le texte déposé sur le bureau du Sénat le 15 octobre 2008.
Exposé des motifs :
Depuis quelques années, en France, les forces de l'ordre s'équipent de pistolets à impulsions électriques fabriqués par la société TASER. La police nationale et la gendarmerie disposent déjà de plusieurs milliers d'exemplaires de cette arme. Certaines communes autorisent leur police municipale à l'employer.
Considérant ces armes comme non létales, la société TASER les présente comme une alternative aux armes à feu. Elle vante les mérites de son produit sur Internet par le biais d'une liste des "forcenés", des " hommes dangereux", ou encore des individus "dangereux" neutralisés grâce à l'utilisation du pistolet. Néanmoins, leur emploi soulève de nombreuses inquiétudes.
Supposé ne causer aucun risque mortel selon le fabricant, le TASER pourrait se banaliser et être employé dans des situations qui ne le justifieraient pas. De plus, on peut craindre que cette arme qui inflige des souffrances importantes soit utilisée comme un moyen de neutralisation, de rétorsion ou d'intimidation sur des personnes ne présentant pas de danger immédiat.
Sur ce point, dans un rapport récent, Amnesty International "note avec inquiétude que de nombreuses forces de police aux États-Unis utilisent régulièrement les pistolets électriques comme moyen de contrainte pour maîtriser des personnes récalcitrantes ou perturbées qui n'occasionnent pas de risque sérieux."
Ensuite, la société qui commercialise ces armes a pris l'habitude de poursuivre systématiquement toutes les personnes qui évoquent les morts qu'aurait provoquées le TASER aux États-Unis ou au Canada, empêchant ainsi tout débat serein sur la question. Les pressions judiciaires que le fabricant exerce, notamment, sur les personnalités politiques s'interrogeant sur la dangerosité de ces matériels, sont parfaitement inadmissibles dans une démocratie comme la nôtre.
Enfin, dans son rapport du 23 novembre 2007 sur le Portugal, le Comité contre la Torture de l'ONU a condamné l'usage et l'équipement des forces de police en TASER. Le Comité s'inquiète de la douleur aiguë, constituant une forme de torture, ainsi que du risque mortel causé par le pistolet électrique.
Compte tenu des questions soulevées par le développement de ces armes nouvelles et des cas de décès répertoriés par des études fiables, nos concitoyens ne comprendraient pas que l'on généralise leur emploi sans que le Parlement ne s'informe d'avantage sur leur dangerosité.
C'est donc dans un esprit de responsabilité et de respect de la personne humaine, que nous demandons au Sénat d'adopter la présente proposition de résolution tendant à la création d'une commission d'enquête sur la dangerosité des pistolets à impulsions électriques TASER.
Proposition de résolution :
Article unique : En application de l'article 6 de l'ordonnance n° 58-1100 du 17 novembre 1958 relative au fonctionnement des assemblées parlementaires et de l'article 11 du Règlement du Sénat, il est créé une commission d'enquête de vingt-et-un membres sur la dangerosité des pistolets à impulsions électriques TASER.
Source : Senat.fr ().
L'Onu qualifie l'utilisation du Taser de "forme de torture" :
Le Comité de l'Onu contre la torture affirme que l'utilisation du pistolet électrique, en service en France depuis 2006, constitue "une forme de torture" et "peut même provoquer la mort".
"Dans certains cas (l'usage de ces armes) peut même causer la mort, ainsi que l'ont révélé des études fiables et des faits récents survenus dans la pratique", a fait valoir le Comité.
Les recommandations
Le Comité a émis cet avis dans des recommandations délivrées vendredi à l'État portugais qui a acheté des armes électriques 'TASER X26' destinées à différents corps de police.
Le Portugal "devrait envisager de renoncer à l'usage des armes électriques 'TASER X26' dont les conséquences sur l'état physique et mental des personnes ciblées serait de nature à violer" les dispositions de la Convention anti-torture de l'ONU, ont recommandé les experts.
Source : Le Nouvel Observateur.
Des morts de plus en plus nombreux :
Selon les chiffres collectés par Amnesty, au moins cinq cents personnes sont mortes aux États-Unis depuis 2001 après avoir été touchées par des TSER lors de leur arrestation ou leur incarcération, dont quatre-vingt-douze en Californie. "Sur les centaines de décès qui ont suivi l'utilisation du TASER par la police aux États-Unis, des dizaines se sont révélés être liés à une utilisation sans nécessité du TASER", a indiqué Susan Lee, directrice des Amériques d'Amnesty International. "C'est inacceptable, des directives plus strictes pour leur utilisation sont impératives", dit-elle.
Source : Le Monde.
Le TASER est une saloperie inventée par des esprits pervers et fascistes. Le nombre de malaises et de décès, suite à son utilisation de plus en plus fréquente, sont en augmentation partout dans le monde, notamment aux États-Unis les qui sont plus gros consommateur de ce pistolet foudroyant.
Encore une affaire navrante et qui aurait pu être évitée parce-que, soyons lucides, les forces de l'ordre arrivaient parfaitement à maîtriser les gens lorsque le TASER n'existait pas. Alors, il n'ya aucune raison d'équiper les policiers d'un outil aussi dangereux.
Si vous doutez du danger du TASER, je vous invite à regarder les vidéos complémentaire en cliquant sur le lien "TASER" ci-dessous.
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