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Cette collection de vidéos a été mise à jour le Samedi 16 Novembre 2024 à 6h 25m 13s
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Tromperie et arnaque du public, concurrence déloyale, et escroquerie à l'écotaxe :
"Le recyclage des vêtements : de l'or dans nos armoires" - Envoyé spécial
Vidéo # 7821 en Français () insérée le Samedi 22 Novembre 2014 à 8h 39m 09s dans la catégorie "Mafias, Gangs, Corruption, Crimes et Business"
Durée : 35 min 06 sec
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Ne vous fiez pas aux logo caritatifs apposés sur ces containers :
il s'agit en réalité de containers de sociétés privées qui ont fait de la
récupération de vos vieux vêtements un business très lucratif.
Ces sociétés ne reversent qu'une obole minable (1 ou 2 euros par tonne) à ces
organisations, et aucun de vos vieux vêtements n'ira pour les pauvres.
Synopsis :
Depuis 2007, le prix du textile usagé a été multiplié par 5. Une tonne de vieux jeans peut se revendre 4 000 euros. Comment nos vêtements usagés génèrent-ils autant d’argent ?
Lorsque nous donnons des vêtements, plusieurs possibilités s’offrent à nous. Le dépôt dans les associations caritatives qui redonnent gratuitement ces habits. Mais surtout, le recours aux conteneurs postés un peu partout sur les trottoirs de l’hexagone. En 2013, près de 200.000 tonnes de vêtements ont été déposés dans ces boîtes métalliques. Mais où vont les vêtements ?
Ils ne sont pas donnés aux plus démunis.
Acheminés dans des usines gigantesques, ils sont triés, puis recyclés. Certains sont remis à la vente et d’autres sont broyés et transformés en isolant thermique. Dans cette bataille des conteneurs privés, les petites associations locales risquent de mettre la clef sous la porte.
Les journalistes d’Envoyé spécial ont enquêté sur ce commerce lucratif du textile usagé.
À l'origine, la récupération de vêtements était exclusivement réalisée par des associations caritatives dans le but clair et convenu de redistribuer les vêtements usagés aux pauvres.
Mais, comme pour les déchets électroniques (voir absolument "Déchets, environnement, et ressources : La tragédie électronique", [ici] ()), la collecte et le recyclage des vieux vêtements ont été piratés par des entreprises privées, et ce phénomène prend de plus en plus d'ampleur : la proportion de containers réellement à vocation associative et désintéressée a fortement diminué car de plus en plus d'entreprises privées ont investi le terrain pour faire de l'argent avec vos friperies. Et cela rapporte beaucoup ! Vraiment beaucoup...
ATTENTION
à qui vous donnez vos vieux vêtements !
La majorité des containers sont des arnaques qui usent et abusent de logos
associatifs
alors même que les vêtements qu'ils récupèrent ne vont pas aux pauvres,
mais sont destinés à réaliser des profits en abusant de votre générosité.
Honteux ! Scandaleux ! Et les mairies, les collectivités territoriales, et l'État laissent faire, et sont parfois même complices.
Désormais, même des multinationales comme Veolia ou Suez on commencé à s'intéresser à ce business très juteux fait sur le dos des citoyens en les trompant, c'est-à-dire en leur faisant croire qu'ils jettent pour une bonne cause.
Une histoire de recyclage de plus montrant que sans lois appropriées, les forces exécutive du marché finissent toujours par occuper et dominer le terrain, même s'il faut pour cela mentir et tromper les gens.
La collecte, le recyclage,
et la redistribution de toutes les matières
doivent impérativement être retirés aux sociétés privées
et confiés à des organismes publics,
ce qui bénéficiera à l'intérêt général (et dans le cas présent aux
pauvres),
et interdira par construction tous les trafics et toutes les escroqueries actuellement
observées.
Une arnaque à faire connaître au plus grand nombre pour que les gens ne donnent leurs vêtements qu'à de véritables associations caritatives qui, elles, redistribuent gratuitement vos vêtements aux pauvres.
Un reportage droit, complet, et didactique, tout à fait édifiant et révélateur des magouilles et de la mentalité déplorable que l'appât du gain génère dans notre société de plus en plus caduque et dégénérée.
Un must.
À connaître, et à voir absolument !
Nota Bene : pour un meilleur confort auditif, j'ai rehaussé le son de cette vidéo de 4 dB.
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