Lorsque deux trous noirs fusionnent,
ils devraient émettre des ondes gravitationnelles qui perturbent la périodicité des signaux radio des pulsars
en déformant le tissu de l'espace temps.

Une nouvelle énigme, tout à fait inattendue, intrigue depuis peu les astronomes et les astrophysiciens : l’observatoire de Parkes du Commonwealth Scientific and Industrial Research Organisation (CSIRO) a traqué pendant 11 ans des ondes gravitationnelles, ces ondes prédites par Einstein dans le cadre de sa théorie de la relativité générale. Résultat : rien, zéro, nada. ???

Selon la théorie d’Einstein, lorsque des galaxies se rencontrent et que leurs trous noirs supermassifs respectifs fusionnent, des ondes gravitationnelles devraient être émises, déformant le tissus de l'espace-temps et se propageant à l'infini dans l'Univers.

Les chercheurs du CSIRO enregistraient la périodicité d'un pulsar avec une grande précision : un dix milliardièmes de seconde. Si une onde gravitationnelle était passée suivant l'axe [trous noir]-[pulsar]-[Terre], la distance entre deux pics d'émission du pulsar (sa longueur d'onde en quelque sorte) aurait varié de 10 mètres environ. Or, aucune variation de fréquence du pulsar n'a été détectée en 11 ans d'écoute et d'analyse...

Qu'est-ce qu'un pulsar ?

Un pulsar est un objet astronomique produisant un signal périodique allant de l'ordre de la milliseconde à quelques dizaines de secondes. Ce serait une étoile à neutrons tournant très rapidement sur elle-même (période typique de l'ordre de la seconde, voire beaucoup moins pour les pulsars milliseconde) et émettant un fort rayonnement électromagnétique dans la direction de son axe magnétique.

Le nom de pulsar vient de ce que lors de leur découverte, ces objets ont dans un premier temps été interprétés comme étant des étoiles variables sujettes à des pulsations très rapides. Pulsar est l'abréviation de « pulsating radio source » (radiosource pulsante). Cette hypothèse s'est rapidement révélée incorrecte, mais le nom est resté.

Source : Wikipédia.

Schéma simplifié (il manque les étoiles à neutrons, les magnetars, et les étoiles étranges, composées de quarks) mais bien didactique
d'évolution des étoiles en naines blanches, pulsars et trous noirs.

Est-ce un manque de chance dû à une période d'observation trop courte en regard des échelles de temps de l'Univers ? On ne le sait pas encore.

En tout cas, voilà bien une nouvelle énigme qui va donner du fil à retordre à beaucoup de chercheurs dans le monde.

Cela dit, ce n'est qu'une question de temps pour que cette nouvelle et intrigante énigme soit résolue.

Affaire à suivre...