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"Wanted : recherchés morts ou vifs"
Vidéo # 832 en Français () insérée le Samedi 27 Mars 2010 à 3h 18m 21s dans la catégorie "Droit, Justice, Police, et Mauvais traitements"
Durée : non renseignée
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Ces 3 vidéos sont 3 extraits d'un film documentaire d'Olivier Pighetti sur les chasseurs de prime et les indics rémunérés aux États-Unis, et ailleurs dans le monde.
La vidéo #1 est le début du film, et pose le sujet de façon claire :
"Aux États-Unis, il est une coutume que les cow-boys ont imposée à coups d'éperons et de revolver : la chasse à l'homme contre une poignée de billets verts. Cette coutume a traversé les siècles, c'est aujourd'hui devenu un business. " Wanted " : ce genre de posters se retrouve désormais partout. On y propose de l'argent, beaucoup d'argent parfois, contre la tête d'un criminel. Dans la noble cause de la lutte contre le crime, tous les moyens sont bons : délinquant ou terroriste, tout le monde a un prix... Forte de son succès dans ses frontières, l'Amérique a exporté son système à l'international. A l'étranger, les Américains achètent des pleines pages de journaux, diffusent des spots télévisés ou bombardent même des villages d'affichettes par hélicoptère, promettant de fortes primes en l'échange de terroristes ou de criminels. Aux Philippines, l'ambassadeur américain donne des valises d'argent à des indics méritants sous l'œil des caméras ! Revers de la médaille : en Afghanistan, des milliers d'innocents ont été livrés aux Américains par des chefs de tribus, des truands ou des chasseurs de primes locaux, pour 5000 ou 10 000 dollars la tête. En conséquence, 90% des prisonniers de Guantanamo, livrés par des escrocs, n'auraient aucun lien direct avec Al Qaïda !
Le film part de l'exemple américain, où l'on voit des citoyens profiter outrageusement de ce système de primes pour se remplir les poches en dénonçant des délinquants. La caméra a suivi des agents du FBI, des policiers, des chasseurs de primes, des présentateurs télés spécialisés dans l'appel au public - contre rémunération - pour lutter contre le crime. Le film explique ensuite comment les Américains ont exporté ce système en Afghanistan, ou aux Philippines, et toutes les dérives qui s'ensuivent. Des membres de la CIA, des experts, des talibans et des commandos-suicides sont interviewés, sur fond d'images spectaculaires. " Wanted " est une enquête de terrain palpitante qui décortique tout un système basé sur l'appât financier, et en dénonce les perversions."
Source : http://www.film-documentaire.fr/Wanted.html,film,23894 ().
"Wanted se veut une approche à la fois pragmatique et caustique sur le système criminel américain, basé sur l'appel à la dénonciation populaire contre récompense. Une approche pragmatique car aux
États-Unis, le système est approuvé et applaudi par le plus grand nombre, et il s'intègre parfaitement au sein de la culture américaine, qui accepte l'idée que l'acte citoyen ait une valeur financière. Tout y est business, y compris les affaires de justice... On est bien loin de l'idéologie française en la matière, qui tend à refuser la mise à prix d'une démarche socialement engagée, en partie en raison du traumatisme hérité de l'époque vichyste. Aux
États-Unis, ce système de récompense remonte à l'époque de la conquête de l'Ouest, marquée par les fameuses affiches " wanted : dead or alive " qui promettaient des primes juteuses à qui ramenait " mort ou vif " pilleurs de banques, voleurs de chevaux ou meurtriers. Le message est clair : avec de l'argent, on achète tout, et vous ne pourrez rien pour lutter contre. Les complices, les compagnons de lutte, le collègue de bureau, l'ami de vingt ans, le voisin discret, le camarade de classe, l'ex, deviennent autant d'informateurs potentiels susceptibles de se laisser convaincre par une prime alléchante...
Certaine de la justesse de son système, l'Amérique a donc " exporté " cette doctrine financière hors de ses frontières, avec des résultats beaucoup plus mitigés. Une image qui résume cette politique : la remise à des indics masqués d'une valise contenant des millions de pesos philippins, par l'ambassadrice des
États-Unis. Une image forte, dérangeante, malsaine, mais qui illustre parfaitement la politique américaine. C'est la caricature de l'exportation brute et sectaire de la toute-puissance financière. Car le film démontre comment l'argent pervertit, notamment en Afghanistan : des milliers de prisonniers, dont certains ont fini à Guantanamo, ont été vendus par des chefs de guerre qui les désignaient eux-mêmes comme membres des talibans ou d'Al Qaïda, sans que personne ne sache si c'était vrai. Et un membre de la CIA reconnaît sans aucun remords avoir donné des caisses d'argent contre ces prisonniers dont il ne savait rien... Le film montre comment l'Amérique crée, par ce système d'arrestation arbitraire, une haine farouche contre elle-même.
D'autre part, le film pose la question essentielle : avec sa tête mise à prix pour 25 millions de dollars, comment se fait-il que Ben Laden soit toujours en fuite ? Réponse par un commando-suicide qui explique : « lorsqu'on est prêt à perdre sa vie pour une cause, que valent les millions de dollars de l'Amérique ? »"
Source : http://www.imineo.com/wanted-recherche-mort-vif-olivier-pighetti/559/extrait-gratuit-10476.htm
« Wanted » : un modèle de justice à l'américaine qui s'exporte :
« Wanted, dead or alive » : cette phrase, suivie d'un visage, d'un nom et d'une somme en dollars, fait partie des mythes américains. Le système de la chasse à l'homme contre prime ou de la simple dénonciation est toujours florissant aux États-Unis, comme le montre le film d'Olivier Pighetti en compétition au Figra. Il s'exporte aussi en Irak, en Afghanistan ou aux Philippines.
Voilà pourquoi le réalisateur a baptisé son film « Wanted : recherchés morts ou vifs » (diffusé en février 2009 sur France 2) : dans ces pays, on peut parfois toucher une prime en apportant le cadavre d'un homme recherché. Ce n'est plus le cas aux États-Unis, où « l'argent est le carburant de la justice », comme le note Pighetti.
Le système de la chasse à la prime ne remonte pas au Far West, mais un peu plus loin encore, aux origines du pays, quand les esclaves en fuite étaient rattrapés par le quidam contre un peu de monnaie. Après quelques problèmes au moment de la conquête de l'Ouest (les chasseurs de primes provoquaient parfois des fusillades), les autorités américaines ont fini par valider cette pratique.
En voix off, Olivier Pighetti en résume l'objectif :
« L'État s'est tourné vers les citoyens pour que chacun d'entre eux endosse la casquette de policier. »
Avant de partir sur les traces d'un chasseur de primes de Sacramento, en Californie, le journaliste s'intéresse à une autre curiosité américaine : Crime stoppers, ou la dénonciation organisée contre rétribution. Présente dans tout le pays, cette structure publie des annonces dans les journaux et passe des messages à la télé ou à la radio avec les identités de « criminels ».
Toujours en Californie, mais à Fresno, la délinquance a baissé de 25% « en quelques années, surtout grâce à Crime stoppers », explique Pighetti. Avec la crise, les appels sont plus nombreux au standard du bureau local. (Vidéo #2)
Avec ce système, des gens se retrouvent du jour au lendemain sous un gros titre « These are fugitives ! » [Ce sont des fugitifs], parution qui augmente sensiblement les ventes des journaux.
Cette structure est financée à 80% par des fonds privés, mais les autorités fédérales utilisent aussi le système. Le FBI célèbre d'ailleurs cette année les soixante ans de sa fameuse liste des dix personnes les plus recherchées, avec un joli logo créé pour l'occasion.
On apprend dans le film que l'Américain le plus chèrement recherché (pour 19 meurtres) est le mafioso de Boston James J. Bulger, dont la prime a été doublée, passant à 2 millions de dollars fin 2008. Sa fiche est même traduite en français.
Deux malheureux millions… Des clopinettes à côté de la somme offerte pour Oussama Ben Laden, seul terroriste ayant l'honneur de figurer dans le top 10 américain : 25 millions de dollars du département d'État et 2 millions de l'association des pilotes de ligne.
En Afghanistan, les gosses font des cerf-volants avec les affiches :
Le bras droit de Ben Laden, Ayman al-Zawahiri, est recherché pour 25 millions de dollars, comme le savent de nombreux Afghans. Car les États-Unis ont exporté leur système dans les pays où ils mènent leur « guerre contre la terreur » : après le Vietnam ou le Cambodge, c'est désormais l'Irak, l'Afghanistan mais aussi les Philippines, contre le mouvement terroriste Abu Sayyaf. Un passage ahurissant du film montre l'ambassadrice des États-Unis remettant, sous les flashs des photographes, des valises pleines de billets à des Philippins encagoulés par peur des représailles.
En Afghanistan, le système, financé par l'organisme public américain « Rewards for justice », ne marche pas : les soldats US ont beau lancer depuis le ciel des tracts mentionnant « Offrez-vous santé et argent au-delà de vos rêves », Ben Laden et Al-Zawahiri courent toujours. (Vidéo #3)
L'un des mérites du film d'Olivier Pighetti est aussi de montrer les abus de ce système : aux États-Unis, des chasseurs de prime se prennent pour des justiciers et enfreignent la loi ; en Afghanistan, des gens se sont retrouvés en prison ou même à Guantanamo, dénoncés par un voisin qui ne les aimait pas. Avant d'être reconnus innocents.
Et pour certains seigneurs de la guerre, qui livrent des prisonniers par milliers, c'est devenu une forme de commerce très florissante.
Source : http://www.rue89.com/tele89/2010/03/27/wanted-un-modele-de-justice-a-lamericaine-qui-sexporte-144659 ().
Un documentaire qui s'annonce passionnant, bien réalisé, pertinent, sur un des sujets majeurs de nos sociétés : la Justice. Un must. À voir.
Nota Bene : malheureusement, ce documentaire n'est pas disponible en téléchargement libre, mais seulement en téléchargement payant à 1,99 € sur des sites comme http://www.vodeo.tv/documentaire/wanted-recherche-mort-ou-vif ().
Le 21 Février 2013, vers 11h00, ma chaîne
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