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Comportement antidémocratique :
Alain Finkielkraut se fait insulter, cracher dessus, et mettre dehors
par des militants haineux (des antifas et des communistes) du mouvement Nuit Debout - 16 Avril 2016
Vidéo # 8354 en Français () insérée le Dimanche 17 Avril 2016 à 3h 09m 57s dans la catégorie "Politique, Démocratie, Libertés, et Altermondialisme"
Durée : 02 min 56 sec
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Des antidémocrates et des antifas de Nuit Debout viennent de commettre un impair qui pourrait saborder le mouvement citoyen : ils ont chassé l'intellectuel en lui crachant dessus et en l'insultant. Ce dernier a répliqué pareillement par des invectives, notamment en les traitant de fascistes (ce qu'ils sont objectivement) et en traitant une militante de "pauvre conne". Plus tard, le Mouvement des jeunes communistes a revendiqué cette expulsion sur son compte Twitter.
Le commentaire du Cercle des Volontaires :
Nuit Debout, samedi 16 avril 2016 au soir : un groupement de citoyens hostiles a chassé Alain Finkielkraut de la Place de la République, en l’invectivant et même en lui balançant un crachat comme on peut le voir à la 40ème seconde de la vidéo (au ralenti, on peut voir que c’est notre caméraman qui reçoit ce « dommage collatéral »…). Nous avons souhaité recueillir la réaction de l’intellectuel. À noter que le service d’ordre de Nuit Debout, baptisé « accueil et sérénité » (vive la Novlangue…), a voulu mais n’a pas pu assurer la sécurité du célèbre écrivain, régulièrement critiqué pour ses positions sionistes, et parfois jugées islamophobes.
Source : le Cercle des Volontaires.
Finkielkraut voit Nuit Debout comme "une petite kermesse sous cloche" :
S'il dit ne pas vouloir "donner trop d'importance à ce qui [lui] est arrivé", Alain Finkielkraut en tire une série de conclusions :
"La Nuit Debout c’est, nous dit-on, une agora où la discussion règne mais en réalité, c’est le même qui fraye avec le même. L’autre, c’est l’ennemi. Et c’est intéressant, malgré tout. (...) Il s’agit pour Nuit Debout de manifester le besoin d’un monde postérieur à la bourgeoisie et au capital où pourrait s'épanouir une véritable communauté humaine. Et on commence par purger, comme s'il n'y avait pas eu de XXe siècle, comme s'il n'y avait pas eu d'expériences totalitaires, on commence par purger cette communauté de toute présence divergente, dissidente, étrangère. Je pense qu'il y avait des gens à Nuit Debout qui sont désolés de ce qui m’est arrivé, mais visiblement ils étaient très minoritaires."
Le philosophe se montre plus cruel encore lorsqu'il analyse ce qui relève selon lui d'une surmédiatisation du mouvement :
"Ce que j'ai pu constater ne serait-ce qu’en traversant la rue, c'est que ça ne prend pas. C'était samedi soir, les gens allaient au théâtre, en sortaient (...) ils ne prêtaient aucune attention - mais aucune attention ! - à ce qu'il se passait à quelques mètres d'eux. C'est comme une petite bulle révolutionnaire, au milieu d'une ville complètement indifférente. Je m'interroge sur l'extraordinaire publicité donnée par les médias à ce mouvement. On lui a fait le lancement de Star Wars alors que c'est une petite kermesse sous cloche."
Finkielkraut estime enfin qu'il faudrait "interroger l'idéologie médiatique", qui tenterait de "promouvoir ce mouvement" là où d'autres rassemblements - et il cite celui des Veilleurs opposés au mariage pour tous ou à la GPA, mouvement qu'il précise ne pas cautionner - n'ont selon lui pas eu le même écho.
Source : Marianne.
Nuit Debout laisse des plumes dans l'expulsion de Finkielkraut :
Avec l'expulsion violente et filmée d'Alain Finkielkraut samedi soir de la place de la République à Paris, le mouvement Nuit Debout a entamé son capital sympathie.
Gueule de bois pour Nuit Debout. Déjà entaché par les violences gratuites qui ont émaillé à sa marge les rues du nord-est de Paris la semaine dernière, le mouvement de la place de la République a encore été sali ce week-end par l'expulsion violente et choquante d'un intellectuel dont les indignés ne partageaient a priori pas l'opinion. Or si ceux-ci pouvaient se désolidariser des casseurs n'officiant pas sur la place qu'ils occupent, difficile de dire que l'éjection d'Alain Finkielkraut n'est pas de leur fait…
L'incident risque de laisser des traces dans l'opinion, comme en témoignent ce lundi matin des éditos assassins dans la presse régionale :
"Ils ne veulent ni chef ni leader ni porte-parole. Ils sont pour la démocratie directe et participative et contre l'oligarchie régnante. Mais, de toute évidence, ils ont perdu en cours de route le sens du mot tolérance et oublié la place que celle-ci occupe naturellement dans une démocratie respectable. Nuit debout (...) a montré le visage détestable de la haine de l'autre", écrit Pierre Fréhel dans Le Républicain Lorrain, qui ajoute : "Les masques sont tombés".
"Ce qui s'est passé est plus grave qu'on ne le pense"
"La manifestation de Nuit Debout est devenue riquiqui en quelques minutes, place de la République samedi soir, quand quelques bas de plafond ont insulté le philosophe et son épouse et leur ont craché dessus. (...) Ce qui s'est passé est plus grave qu'on ne le pense (...) C'est à vomir", enchaîne Jean-Marc Chevauché dans Le Courrier Picard.
Source : Marianne.
À partir du moment, où certains sont méprisés et évincés de la place de la République, ce n’est plus la démocratie.
Il faut comprendre que le nœud de cette affaire ne se pose pas dans les termes "j’aime ou je n’aime pas Finkielkraut" mais dans le fait de mépriser et chasser une personne, un acte incompatible avec la démocratie véritable.
Le mouvement Nuit Debout n’a cessé de se polariser progressivement extrême-gauche et antifas, et scie la branche sur laquelle il est assis. Cela devient un mouvement intolérant, haineux, et partial. Plus rien à voir avec la démarche d’origine.
Qu’Étienne Chouard lui-même refuse d’y aller parce-qu’il en serait chassé, est un marqueur définitif que ce Nuit Debout n’a plus rien à voir avec la démocratie. Le père des idées de la démocratie contemporaine vu comme un fasciste et chassé ? Un contre-sens absolu !
Pour ma part, je considère que Nuit Debout a échoué, c’est fini (même si ça va vivoter encore un peu).
Comme prévu, l’intolérance et le fascisme des antifas ont contribué à détruire ce mouvement, et ces derniers ont été objectivement, une fois de plus, les chiens de garde du système : il ont permis que les inspirations légitimes et des idéaux démocratiques de citoyens épris de justice sociale échouent.
À voir !
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