Mes recherches d'un moteur à aimants permaments


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Introduction :

==> YouTube ayant fermé mon compte à la fin de l'été 2011, j'ai perdu environ 500 vidéos, dont certaines présentées ici.

Hélas, suite à un crash de disque dur, j'ai perdu aussi la plupart les originaux... Désolé, vraiment.

Depuis septembre 2008, je m'intéresse aux moteurs auto-propulsés, notamment aux moteurs à aimants permanents. Ces moteurs n'utilisent aucune forme d'énergie extérieure, et ne sont mus que par les aimants qui les composent. Cela peut paraître utopique, voire incroyable ou impossible à certains, mais la réalité est là : cela existe, et les plus connus d'entre eux sont le moteur Minato et le moteur Perendev. Voici des photos et/ou vidéos de ces moteurs (pensez à couper la musique en appuyant sur le bouton arrêter de votre navigateur, avant le lancer la lecture des vidéos) :


Monsieur Minato et son moteur

 


Le moteur Perendev

 

Si vous souhaitez en savoir plus, et notamment voir des photographies des très nombreux moteurs expérimentaux actuellement testés dans le Monde, je vous invite fortement à aller voir cette page incroyable : http://totokoma.ifrance.com/ ()

 


Les aimants forts permanents :

Les aimants utilisés pour ces ces moteurs sont des aimants qui ne sont pas ordinaires : ce sont des aimants forts permanents composés de "terres rares" ou neodymium-fer-bore (NdFeB). Ils sont dits permanents car leur durée est d'environ 400 ans. Ils ne se démagnétisent que s'ils sont utilisés à des températures qui ne leur conviennent pas (voir pour cela les plages d'utilisation de ces aimants ainsi que les explications proposées par certains sites sur les notions de "point de Curie" et de "champ coercitif").

Voici quelques liens où vous pourrez vous procurer ces aimants :

http://www.rare-earth-magnets.com/ () : là où j'ai commandé la première fois (ils ont des conteneurs très pratiques).

http://www.magnet4less.com/ () : l'un des moins cher : là où j'ai commandé ensuite.

http://www.kjmagnetics.com/ () : un autre site intéressant.

http://e-magnetsuk.com/ () : un site anglais pour les européens.

Important : prévoir les frais de douanes à payer lors de la livraison.

!!! ATTENTION !!! : Certains de ces aimants sont très très forts, et quand je dis cela, c'est pour bien vous faire comprendre qu'ils sont beaucoup plus forts que vous ne le croyez, et que vous allez être étonnés de voir combien 2 petits aimants carrés néodymes, de 1 cm de coté seulement, sont extrêmement puissants, bien plus puissants que votre mental ne l'imagine. Aussi, je vous invite fortement à ne pas commander des aimants ayant plus de 60 Lbs de "pull force" ! Et voici pourquoi :

  1. Vous risqueriez de ne pas pouvoir les séparer les uns des autres à main nues (déjà avec une "pull force" de 30 ou 40, vous aurez beaucoup de mal !).

  2. Vous pourriez vous blesser avec ; notamment par écrasement des doigts ou par fractures, la pression qu'ils exercent étant immense, et leur accélération, les uns avec les autres ou avec du métal, absolument foudroyante...

Déjà, avec des aimants de 17 lbs de "pull force", certaines personnes de mon entourage n'arrivent pas à séparer 2 aimants de ce type, alors ceux à 60 lbs...

Il existe même sur ces sites des aimants de plus de 1000 Lbs de "pull force", soit plus de 490 Kg de pression... Autant vous dire qu'avec de tels aimants, vous risquez de mourir ou d'avoir des membres brisés... D'ailleurs les mentions accolées aux caractéristiques de ces aimants font peur : "Lorsque vous déballerez cet aimant très dangereux, il ne doit y avoir aucun objet métallique dans un rayon de six pieds aux alentours (soit 1 mètre 80)". C'est tout dire... Aussi, voici ma recommandation : voici un aimant à ne JAMAIS acheter ! Finalement, on peut conclure que les aimants ayant plus de 60 lbs de "pull force" sont réservés aux industriels disposant de locaux, d'outils et de procédures adaptés à la gestion et au maniement de tels aimants. Attention, donc !

Vous l'aurez compris, les aimants forts permanents ne sont pas des jouets, et il faut les manipuler avec précaution, d'autant plus, pour en terminer avec eux, qu'ils se cassent facilement si vous les laisser s'attirer et s'entre-choquer, j'ai pu en faire la cruelle expérience. La couche externe protectrice de nickel se brise facilement et des morceaux se détachent alors :


Un aimant ayant un bord cassé et, à droite de la photo, la partie arrachée, qui devient auto-indépendante, c'est-à-dire un nouvel aimant Nord-Sud.

Le mieux, c'est de stocker chaque aimant SÉPARÉMENT, en utilisant, par exemple comme je l'ai fait, des conteneurs en plastique souple de style de ceux utilisés pour les œufs en chocolat au lait "Kinder" :


De gauche à droite :
un aimant 1/2 x 1/2 x 1/2 dans un étui " Kinder"
un aimant 1 x 1/2 x 1/2 dans un étui " Kinder"
3 aimants "collés", chacun étant rangé dans son étui " Kinder"


Ce style d'enveloppe plastique souple est donc très pratique : cela les protègent les uns des autres, en plus de permettre de pouvoir les séparer facilement.

 


Idées, théories, et pratique :

Après avoir fouiné sur Internet ici et là, et notamment sur YouTube () qui est assurément le site numéro 1 pour les vidéos sur les moteurs à aimants permanents et les mouvements perpétuels, je me suis décidé à passer à l'action, et à entreprendre mes propres recherches, aussi modestes soient-elles. Je ne suis pas un scientifique pur et dur, mais je possède certaines notions, ayant été formé en France comme ingénieur en informatique.

La première chose qui séduit et qui frappe, lorsqu'on démarre une recherche sur les moteurs à aimants sur Internet, c'est la profusion d'idées, de schémas, de théories et de modèles, sur la façon de placer judicieusement des aimants permanents afin de produire un mouvement. Et bien ce préambule est là pour vous avertir qu'il existe un abîme entre la simulation informatique, la théorie, et la pratique. Certaines idées vous viendront, mais sachez-le bien : tant que vous n'avez pas construit votre moteur dans la réalité, ce que vous avec imaginé NE VAUT RIEN. Pourquoi ? Et bien parce-que les aimants ont un comportement différents des objets de la vie de tous les jours : en effet, ils sont non linéaires. Le champ magnétique qui les entoure est "étrange", en comparaison des objets usuels de notre vie. D'autre part, étant donné leur force exceptionnelle (jamais je n'aurais cru que le champ magnétique d'un petit aimant de 1 x 1/2 x 1/2 (en pouces) soit aussi fort), cela implique que leur positionnement est délicat, que si l'on veut produire des effets particuliers, le concevoir sur le papier est facile, mais le réaliser dans la vraie vie est une autre paire de manches...

Aussi, en conclusion de ce préambule, je souhaite vraiment vous transmettre cette vérité expérimentale : grâce à cette recherche d'un moteur à aimants permanents, j'ai pu expérimenter directement ce fait :

Il y a un abîme entre théorie et pratique.

"En théorie, il n'y a pas de différence entre théorie et pratique, mais en pratique, il y en a."

Aussi, méfiez-vous de votre mental, de vos idées pré-conçues, de "cela devrait fonctionner", etc., parce-que la Réalité est toute autre... Et il n'existe qu'un seul moyen pour vous de le savoir vraiment : d'expérimenter à votre tour, concrètement, dans le monde réel...

 


La construction d'un moteur à aimants permanents :

Lorsque vient le temps de passer à l'acte, de construire concrètement et dans la vraie vie une machine, se pose alors le problème des matériaux, et surtout de la création des pièces spéciales (et il y en a toujours). N'étant pas particulièrement bricoleur, il faut bien l'avouer, je décide alors de me tourner vers du FischerTechnik, une sorte de Lego allemand, le plus évolué jamais construit par l'homme. Le FischerTechnik est très polyvalent, offre des possibilités infinies et aussi, contrairement aux autres systèmes de construction, un nombre impressionnant de pièces hyper-spécialisées : engrenages de toutes tailles, moteurs, rails crantés, mouvements elliptiques, systèmes de multiplication et de démultiplication, vilebrequins, pistons à air, tankers et pneumatique, électromécanique, électronique, son, lumière, température, super-structures, poutrelles et rivets, etc., etc., etc. Bref, vous l'aurez compris, FischerTechnik est un outil ultra-pratique pour construire des machines, même si celles-ci sont complexes, car ce système offre de tout, et a été particulièrement bien pensé. Le problème, c'est que ce FischerTechnik n'existe plus aujourd'hui exactement sous cette forme, la forme de ma jeunesse des années 70 et 80, FischerTechnik ayant évolué et suivi la tendance générale : des boites moins nombreuses, moins diversifiées, et prêtes pour créer 1, 2 ou 3 modèles hyper-spécialisés, Total : un appauvrissement. Mais, fort heureusement, ce FischerTechnik a eu dans la fin du XXe siècle un tel succès, qu'on peut en trouver très facilement d'occasion, notamment sur Ebay, et plus particulièrement en grand nombre, sur Ebay.de ("de" pour deutschland), FischerTechnik étant, rappelez-vous, d'origine allemande. Ah, les allemands ! Ils ont toujours été des têtes, des experts, en mécaniques, leurs voitures et leurs machines outils en témoignent... Alors si vous souhaitez vous procurez ce fantastique Lego, allez sur www.ebay.de () et tapez dans le champs de recherche : "FischerTechnik". Et puis, FischerTechnik possède pour notre recherche un avantage indéniable sur les systèmes comme le Meccano (qui est en métal) :  la plupart des pièces sont en plastique : donc, pas d'interférence avec les aimants !

Quelques aperçus de ce qu'est le FischerTechnik des années 1970-80 :


De gauche à droite : des boîtes de stockage de type "1000" avec :
Des briques et des éléments de base.
Des engrenages, des rails crantés, des rivets, des pièces spéciales, etc.
Un moteur et ses accessoires : vis sans fin, axes, vilebrequins, courroies, chenilles, engrenages, rupteurs, fils, manivelles, roues à bande, etc.


De gauche à droite : des boîtes de stockage de type "1000" avec :

Petits pneus, grands penus, roues, engrenages, briques de base, plaques de montage, pièces spécialisées.
Idem mais en plus avec des plaques de décoration, et des éléments camions / véhicules.
Un set de pièces de mécaniques hyper-spécialisées avec l'ensemble "mini-moteur" et même un différentiel !!!


De gauche à droite :

Une boîte de stockage de type "1000" avec les ensembles "moteur" et "mini-moteur" et pleins de superbes pièces spécialisées...
Une boîte de FischerTechnik en vrac (notez les briques de base rectangulaires ou carrées, et les axes).
Une boite de FischerTechnik en vrac (notez les roues, les divers engrenages et les grands rails).


De gauche à droite :

Une boîte que j'ai achetée à un allemand, et dans laquelle j'ai stocké le FischerTechnik STATIC (tout pour les superstructures !) et les plaques de décoration.
Un set d'électromécanique "em1" : lumières, électro-aimants, rupteurs divers, chaleur (que des pièces hyper-spécialisées !!!) et,
sur la droite, un set d'électronique
"ec1" : redresseur, relais, lumière, cellule photo-voltaïque, etc.


Pour terminer, les manuels des 2 boîtes précédentes suivis
d'une boite moteur hyper-spécialisées, avec des pièces qu'on ne retrouve notamment dans aucune autre boite...

Comme vous pouvez le constater, FischerTechnik est un jeu de construction hors-pair ! Il permet vraiment de construire de superbes machineries. Voilà pourquoi je l'utilise et que je vous le recommande vivement !

 


Des outils bien pratiques :

D'autre part, manipuler des aimants implique de savoir les disposer selon une orientation précise. Ou est le pôle Nord ? La réalité des aimants est bien éloignée des jolis dessins d'aimants aux extrémités bien identifiées et colorées de rouge et de bleu... Et pour cause : la grande majorité des aimants actuellement en vente sont revêtus d'une couche de nickel. Dans ces conditions, disposer d'un petit outil permettant de détecter leur polarité s'avère indispensable pour toute personne voulant expérimenter avec des aimants. Sur l'un des sites que je vous ai recommandé, et plus précisément [ici] (), vous pourrez vous procurer, au modeste prix de 25 $ US, un détecteur / identificateur de pôle magnétique, un outil qui s'avère d'une utilisation simplissime : on pointe, on clique, et l'outil affiche la polarité de façon lumineuse en faisant un bip :


Pointer puis cliquer, et la polarité s'affiche accompagnée d'un bip. Simple, efficace, et très pratique, bref, indispensable !

Un moteur, ça tourne. Enfin, on essaye du moins. Mais à quelle vitesse tourne-t'il ? Pouvoir mesurer la vitesse de rotation de son moteur est important : cela permet d'essayer différentes solutions et de voir OBJECTIVEMENT la solution qui engendre la vitesse de rotation la plus rapide. Hélas un tachymètre professionnel coûte de 300 à 600 $ CAN ! : beaucoup trop cher pour un amateur. Alors j'ai cherché, et ... trouvé : le tachymètre LCD Lutron Digital DT-2234C+ qui permet une mesure laser de la vitesse de rotation de 5 à 100000 tours par minutes (RPM en anglais pour "Round Per Minute"). Et il ne coûte que 25 $ CAN, frais de livraison inclus, incroyable non  ?!! Où se le procurer ? Facile : sur www.ebay.ca () en tapant dans le champ recherche : "tachometer DT-2234C+". En voici un aperçu :


Le tachymètre optique digital à laser DT-2234C+ de Lutron, parfait pour l'amateur !

Un moteur, oui ça tourne, mais quelle est sa force, c'est-à-dire le couple généré ? Pour le savoir, il nous faut pareillement un instrument spécial, un "torquemeter" en anglais. Pour le moment, je n'en dispose pas (beaucoup trop cher !), mais dès que j'en aurais trouvé un d'un prix raisonnable, je vous le ferais savoir en mettant à jour cette section.

Déterminer la vitesse et le couple d'un moteur est important : cela nous permet de comparer différentes constructions de moteurs, de savoir lequel est le plus efficace, et aussi, en fin de compte, de déterminer si l'on va pouvoir faire tourner une génératrice électrique, un alternateur. Car l'ultime finalité de toutes ces expériences, c'est bien sûr la production d'électricité gratuite, et pour tous. Ces outils s'avèrent donc indispensable pour pourvoir construire un moteur à aimants permanents capable de générer assez d'électricité pour alimenter confortablement une maison, une voiture, un bateau, etc...

 


Liste chronologique de mes essais et recherches :

Après cette introduction un peu longue, mais que j'ai jugée nécessaire et utile pour vous, voici donc, à présent, une liste chronologique de mes essais et recherches, d'un moteur à aimants permanents :


30 Décembre 2008 : Réplication du modèle de Ryumaru1, un membre de YouTube :

 

Ayant vu la vidéo d'une simulation d'un modèle de moteur sur YouTube, et que voici :


La vidéo qui m'a servi de modèle

Je décide de le construire, celui-ci étant relativement simple à réaliser. En voici quelques photographies suivies d'une vidéo :

 
À gauche : la réplication en entier, les aimants statiques étant en jaune - À droite : la partie mobile vue par dessous


À gauche une vue du système des engrenages et des aimants. À droite : la base sur laquelle vient s'empaler la partie mobile et l'engrenage principal

 


La vidéo de l'expérimentation (en mauvais anglais).

Conclusion : 

Échec du modèle pour le moment.

Comme vous avez pu le constater, cela ne marche pas. Sûrement à cause des frictions. Peut-être aurais-je du ajouter un volant d'inertie ? Mais je n'y crois pas trop...

 


Janvier 2009 : Essai d'une variante du moteur précédent :

 

Comme je n'étais pas satisfait de l'expérience précédente, je résolu de créer un moteur similaire au premier, mais légèrement différent. Le voici :

Conclusion : 

Échec de cette configuration quelque soit l'alignement de départ des aimants.

 


Janvier 2009 : Essai d'une variante ultra-légère du moteur précédent :

 

Comme je n'étais toujours pas satisfait des expériences précédentes, je résolu de créer un autre moteur, sans aimants statiques à l'extérieur,  et aussi le plus simple et le plus léger possible. Le voici :

 


La vidéo de l'expérimentation (en mauvais anglais).

 Conclusion : 

Échec de cette configuration quelque soit l'alignement de départ des aimants.

 


6 Janvier 2009 - 9 Janvier 2009 : Mon premier moteur à piston,
le MPEB (Magnets Pistons Engine of BlueMan) :

 

Toujours à la recherche d'une solution viable, j'ai eu l'idée de créer un moteur à aimants sur le modèle des moteurs à explosion : avec des pistons. Voici donc le résumé photographique et vidéo de cette aventure :


The MPEB (magnets pistons engine of BlueMan) - Part 1 (en mauvais anglais)

 


The MPEB (magnets pistons engine of BlueMan) - Part 2 (en mauvais anglais)

 


The MPEB (magnets pistons engine of BlueMan) - Part 3 (en mauvais anglais)

 


The MPEB (magnets pistons engine of BlueMan) - Part 4 (en mauvais anglais)

 

Conclusion : 

Le MPEB est une bonne idée, mais il lui faut plus de pistons, faire tourner la roue plus lentement, et seulement d'un n ième de tour, n étant le nombre de cycles d'aimants de la roue principale (ici n vaut au début 6, puis pour la version au piston unique 2). Ayant beaucoup travaillé dessus, et n'ayant pas réussi à le faire fonctionner, pour le moment, je décide de passer à autre chose, et d'y revenir plus tard, lorsque j'aurais assez de FischerTechnik et d'aimants qui me me font défaut actuellement, et que je commanderais dès que possible.

Je viens de découvrir un Koréen ayant eu la même idée !!! Et lui ça marche !!! Comme quoi, l'idée était bonne. Il s'agit du "MaxForce Engine", réalisé en métal et par dans un atelier professionnel. Il possède 2 lignes symétriques et opposées de pistons qui attaquent une même roue ayant au moins 8 cycles :


Le "MaxForce Engine", un moteur magnétique koréen : ça marche !!! (en koréen !... mais l'image suffit pour comprendre)

Échec temporaire de cette configuration. À re-travailler absolument !!!


15 Janvier 2009 : Création d'une Piste destinée à tester les alignements moteurs d'aimants permanents :
La BMTT ou BlueMan Magnets Test Track :

 

Après ces diverses expériences, j'en suis venu à la conclusion que si je disposais d'un banc de test pour déterminer, essayer, des orientations motrices d'aimants, je gagnerais du temps. J'eu alors l'idée suivante : je vais me construire une machine linéaire, une piste, et tester divers motifs d'aimants dessus. Si un motif marche, on doit pouvoir ensuite l'appliquer à une roue. Voici ce début de cette aventure qui ne fait que commencer :

 
3 aperçus de la piste avec son véhicule qu'il s'agit d'accélérer.


Une première configuration d'aimants qui semble fonctionner : "La configuration en K", répétée ici une fois.



Le petit véhicule à l'arrêt et en mouvement, yepppp !


La vidéo de l'expérience (en mauvais anglais).

 Conclusion :

Réussite de la BMTT !

1)
Une disposition spéciale a été trouvée : "La configuration en K".
Je vais donc appliquer cette configuration spéciale à une roue afin d'en faire un moteur. À suivre !!!
2) La BMTT joue son rôle, et l'avenir dira s'il est possible de trouver d'autres alignements moteurs.
Si vous avez des idées, n'hésitez-pas : contactez-moi, et je tenterais de tester votre idée.

 


17 Janvier 2009 : Réplication de l'idée de SOPM2007

 

Une personne rencontrée sur YouTube, SOPM2007,  m'a fait part d'une idée de moteur à aimants, et m'a envoyé le schéma ci-dessous :


L'idée de SOPM2007 : 2 engrenages avec les orientations des aimants et une contrainte :
le ratio doit être de 1:2 : lorsque l'engrenage majeur fait un tour, le petit engrenage doit en faire 2.

Je me met aussitôt au travail, jugeant que réaliser cette idée n'est pas difficile, ni très coûteuse en temps. En voici ci-dessous les photographies et la vidéo de l'expérimentation :


À gauche : vue de dessus de la réplication - À gauche : vue latérale permettant de voir le mécanisme des divers engrenages.
Au premier abord, la réplication semble différente de l'idée originale (il y a plus d'engrenages) mais en pratique non, la vidéo l'explique.

 


La vidéo de l'expérimentation de l'idée de SOPM2007

 Conclusion : 

Échec temporaire de la configuration de SOPM2007,
même en modifiant l'alignement de départ des aimants,
ou même en retirant les engrenages.


Nouveau ! 18 Janvier 2009

SOPM2007 vient de me contacter pour me dire que si ma réplication mécanique est exacte,
en revanche les aimants que j'ai utilisés ne sont pas les bons.
Il explique qu'il faut utiliser des aimants plus plats, plus étalés, comme indiqué dans son schéma, car les champs magnétiques y sont différents.
En effet, on peut comprendre que la topologie des champs générés pas des aimants plats est différentes de celle des aimants longs que j'ai utilisés.
Une expérience à retenter en somme... C'est pourquoi je rajoute le mot "temporaire" dans la conclusion ci-dessus.
Actuellement, je ne dispose pas de tel aimants qui, en plus, doivent être plus chers, car plus larges.
Dès qu'il me sera possible d'en acheter, je le ferais, et alors je procéderais à une nouvelle expérience.
Affaire à suivre !


Nouveau ! 22 Janvier 2009

Mon ami SOPM2007 vient de m'envoyer un nouveau schéma de son moteur. C'est le même que précédemment, excepté qu'il dispose désormais de 3 petits engrenages moteurs (au lieu d'un seul), et qu'il est conçu, m'a-t'il dit, pour être en déséquilibre permanent. Cependant, comme pour le premier, il nécessite des aimants plats que je ne possède toujours pas... Dès qu'il me sera possible d'en acheter, je procéderais à la fabrication et au test de ce modèle très prometteur, et dont en voici le schéma :


Le nouveau modèle de mon ami SOPM2007 avec 3 engrenages moteurs, et à déséquilibre permanent,
un modèle à tester absolument dans la réalité !

Affaire à suivre !


Nouveau ! 2 Février 2009

J'ai implémenté le nouveau concept de mon ami SOPM2007, celui avec les 3 petits engrenages,
mais toujours avec des aimants longs (1x1/2x1/2, le champs magnétique étant dans le sens de la longueur), les seuls que je possède actuellement.
En voici les photographies et l'expérimentation en vidéo :


Vue du dessus de l'implémentation du modèle


À gauche : vue de côté de l'implémentation. À droite : vue de côté, la roue principale ayant été retirée.


La vidéo de l'expérimentation de ce nouveau modèle (en mauvais anglais)

 Conclusion : 

Échec temporaire de la configuration à 4 engrenages de SOPM2007 :,
Seule une version allégée, ou bien une version utilisant des aimants plats,
pourraient peut-être fonctionner.
Affaire à suivre !

Nouveau ! 5 Février 2009

J'ai de nouveau implémenté le concept des 3 petits engrenages de mon ami SOPM2007, mais cette fois,
en minimisant au possible toutes les forces de frictions. Bilan : un structure ultra-légère.
J'ai été obligé, compte tenu de la place disponible, de changer les aimants pour de petits rods, que j'ai scotché sur les en engrenages.
Au total, nous avons la même expérience mais en version réduite, presque sans friction. Que va-t'il se passer ?
Pour le savoir, voyez les photographies et l'expérimentation en vidéo ci dessous :


Pas très élégant le scotch, mais bien pratique quand même...


La vidéo de l'expérimentation de ce modèle allégé (en mauvais anglais)

Conclusion : 

Échec temporaire de la configuration allégée à 4 engrenages de SOPM2007 :,
Seule une version une version utilisant des aimants plats,
pourraient peut-être fonctionner.
Affaire à suivre !

 


19 Janvier 2009 : Implémentation et test de "la configuration en K"

 

Comme promis, j'ai donc implémenté "La configuration en K" sur une roue, afin d'en faire un moteur. En voici les images et la vidéo du test :


Vue par dessus de l'implémentation de la "La configuration en K"



"La configuration en K" est bien visible sur ces 2 images (le K est renversé), et est conforme à celle étudiée et testée avec la BMTT.


La vidéo de l'implémentation de "La configuration en K" (en mauvais anglais)


Même en rajoutant 2 bras supplémentaires (pour les porter à 4), ou en modifiant l'alignement des aimants, rien n'a faire, ça ne marche toujours pas...
Quelle déception !

Conclusion : 

Échec de "la configuration en K" lorsqu'elle est implémentée de façon circulaire,
et même si l'on rajoute des bras au rotor, ou qu'on modifie l'orientation des aimants du stator.

Ce qui semblait fonctionner sur la BMTT, c'est-à-dire de manière linéaire, ne fonctionne pas lorsqu 'appliqué de manière circulaire. Il est probable que la topologie globale des champs magnétiques soit différente. Il faut donc trouver autre chose. Je suis un peu déçu, mais les recherches continuent !

 


5 Avril 2009 : Implémentation et test de l'idée de MagneticVeil

 

Toujours sur YouTube, j'ai découvert une idée qui m'est apparue prometteuse : il s'agit de l'idée d'un certain MagneticVeil. En voici le schéma récapitulatif, suivie de la vidéo explicative complète :

Le schéma récapitulatif de l'idée de MagneticVeil.


La vidéo explicative et complète de l'idée de MagneticVeil (en anglais). 


La vidéo étant bien faite, et convaincante, je décide alors d'implémenter cette idée avec mon jeu de construction favori : FischerTechnik. En voici les photographies, suivies des vidéos des 2 tests :


À gauche : vue par dessus des 2 roues principales et de la barre de métal ajustable.
À droite : vue du moteur, de son mécanisme d'engrenage assurant la synchronisation parfaite des 2 roues principales.


La première partie du test de l'idée de MagneticVeil (en mauvais anglais).


La deuxième et dernière partie du test de l'idée de MagneticVeil (en mauvais anglais).

Conclusion : 

Échec de l'idée de MagneticVeil,
même si l'on rapproche les aimants entre eux, et quelque soit la position de la barre de métal.

Ce qui paraissait une bonne idée, s'avère encore une fois un échec. En fait, en introduisant une barre de métal comme shielding, cela atténue certes la répulsion des aimants, mais de manière toujours symétrique, engendrant par les divers bras successifs, un gradient composés de champs magnétiques successifs de plus en plus forts, mais toujours équilibrés. Voilà pourquoi ça ne marche pas. Une idée à retravailler, en somme...

 


Actuellement : d'autres recherches sont en cours...
Patience...

Si vous avez une idée de moteur à aimants, et que vous souhaitez que je la construise, surtout n'hésitez-pas :
contactez-moi, et je tenterais de la bâtir en FischerTechnik pour la tester.

Article en cours de construction permanente (et pour cause...)

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